29/03/2016
Le "numérique" ne remplace pas le spectacle réel !
Dans le domaine des "médias des particuliers", certains ont de l'avance, comme à Quiberon...
L'accompagnement et l'encouragement de bénévoles dans des activités artistiques nouvelles, que sont les conférences audiovisuelles animées, sont certainement à poursuivre sur l'ensemble de la presqu'île... les talents y sont nombreux et dynamiques !
Mêler photos numériques (fixes ou animées), sons et musiques appropriées, associer le tout avec des effets de transition, éditer sur un thème donné, c'est dépasser les "souvenirs familiaux", qui roupillent dans un tiroir !
Souvenir, souvenir ! rien ne vaut la participation à un évènement comme Brest 2016 ou le départ du Vendée Globe Challenge aux Sables...
La BNF, qui ferrailla durement avec Google pour la numérisation de son fonds de livre, se lance enfin dans la "numérisation" de la Presse ancienne et de ses illustrations. De quoi alimenter bientôt les "tablettes" des collégiens de cinquième...et celles des parents !
Les "Archives" de la Planète, lancées par Albert Kahn, sont vraiment très loin derrière nous !
E-media, une deuxième édition du festival à Quiberon
Télégramme du 17 mars 2016
Jean-Paul Fleuret, créateur du festival de l'e-media et Sérine Barbin, adjointe à la culture. La seconde édition du Festival de l'e-media de Quiberon, initié par Jean-Paul Fleuret, animateur des ateliers d'informatique à la médiathèque, aura lieu les 6, 7 et 8 mai prochains. Cette seconde édition aura lieu à la Maison des associations, toujours activement soutenue par la Ville.
Deux concours pour un festival
Cette année encore, deux concours sont proposés. Le premier, d'ores et déjà ouvert aux inscriptions et ce jusqu'au 16 avril prochain, porte sur le thème « Un pays, des hommes ». Le concours est ouvert à tous et limité à un film par participant. Le second concours, le « court-métrage photo de l'e-media », débutera le 23 avril, avec l'annonce du thème retenu. Les créations seront à rendre pour le 2 mai.
Laure Gigou, lauréate 2015, invitée d'honneur
La lauréate 2015 présentera treize de ses créations lors d'une soirée spéciale le samedi 7 mai, à 20 h 30. Née à Sète avec un appareil photo dans les mains Laure Gigou est conservateur de musées dans l'Hérault, après de solides études universitaires. Elle s'est impliquée dans la création de diaporama dès 1967. Depuis, elle en a créé 213. Membre éminent de la fédération photographique de France, elle a occupé de 2012 à 2015 la fonction de commissaire national audiovisuel. Elle sera à Quiberon tout le week-end. Le Festival s'ouvrira, lui, le vendredi soir, avec le court-métrage « Soizic » et se clôturera le dimanche, après la projection des créations de l'e-media (15 h 30) et le palmarès. Pratique Site Internet : www.emediaquiberon.fr © Le Télégramme
Brest 2016, 1.300 bateaux trépignent
Télégramme du 19 mars 2016
Stéphane Jézéquel
Le rassemblement maritime de juillet à Brest, c'est dans moins de quatre mois ! Sur les 1.286 bateaux inscrits, 978 ont été validés par le comité d'organisation qui veille à la plus grande diversité des participants et surtout, au respect de l'ADN de cette fête unique en Europe.
C'est quoi, l'ADN des fêtes maritimes à Brest ? Des bateaux qui naviguent, qui quittent et entrent au port, qui vivent, qui virent, tirent des bords et assurent en permanence le spectacle. Surtout pas des quais transformés en paddock à bateaux. Brest prépare une nouvelle fois une fête dont elle a le secret. Un rassemblement maritime où tout s'anime à quai comme en mer, dans l'écrin rêvé de la rade de Brest et au sein d'une rade abri qui permet les plus belles évolutions sous voiles. Une fois de plus, les organisateurs préparent une fête où les marins sont en action et tirent sur les bouts pendant six jours.
Éviter le coup de mou de midi
Mais le rassemblement a son talon d'Achille... À l'heure de midi, le nombre de bateaux à admirer à quai diminue de moitié. Justement cette année, un effort sera particulièrement demandé aux marins qui quitteront momentanément les quais. De ne pas viser la toute première sortie pour aller naviguer en rade. Tous les bateaux, du plus petit au plus grand, seront invités à venir faire le tour de la paroisse avant de gagner la rade de Brest, c'est-à-dire à cheminer jusqu'à l'entrée de la Penfeld et sous le pont de Recouvrance.
L'après-midi, des vire-vire thématiques seront proposées entre quatre bouées, devant la digue La Pérouse du port du château. La grande digue sera le point d'observation idéal de la fête avec commentaires et éclairages aux petits oignons.
1.300 bateaux à retenir
Au total, l'organisation devrait valider l'inscription de 1.300 bateaux (encore deux commissions de sélection) pour en espérer autour du millier, en chair et en voiles, entre le 13 et le 19 juillet. Parmi les grands noms attendus, les Krusenstern (Russie), Cuauhtemoc (Mexique) et Creoula (Portugal) feront figure de plus grosses unités présentes (53 grands voiliers de plus de 30 m attendus). L'Hermione sera évidemment du voyage, aux côtés de grands navires de la Marine nationale (frégate Aquitaine) ou de recherche (Thalassa).
Cinq pays ou régions de navigation seront particulièrement mis en valeur : les Pays-bas, le Portugal, la Russie, la Grande-Bretagne et la Polynésie. Le spectacle sera aussi assuré par les toutes petites unités et la passion de ceux qui les mènent. Les flottilles de passionnés seront rassemblées par thématique, avec une présence remarquée des curraghs irlandais ou gozzi italiens...
Temps forts
Parmi les moments à ne pas manquer, on retiendra la mise à l'eau du navire de travail l'Audiernais, le premier jour à midi (le 13 juillet), devant le chantier du Guip, ainsi que les parades nocturnes proposées entre 11 h et minuit les 13, 15, 16 et 17 juillet, sans oublier les deux feux d'artifices du 14 et du 18 juillet, veille de départ des bateaux pour Douarnenez et la grande parade du 19 juillet.
© Le Télégramme
La BnF lance un site consacré aux archives de la presse
Le Figaro du 26 mars 2016
RetroNews, première plateforme du genre en France, sera lancée le 30 mars.
Trois siècles d'archives de presse disponibles sur un site, ce sera bientôt une réalité grâce au projet RetroNews piloté par la Bibliothèque nationale de France (BnF). La vénérable institution s'est lancée dans la numérisation de ses collections de livres (environ 400.000 ouvrages numérisés à ce jour) et s'attaque à présent aux journaux, qui constituent une source documentaire de premier ordre pour les historiens, chercheurs ou étudiants mais aussi pour le grand public.
Le Figaro Illustré, 1900. - Crédits photo : Rue des Archives/©Rue des Archives/RDA
«Aujourd'hui, seulement 5 % de la presse écrite est numérisée et disponible en ligne, souligne Nathalie Thouny, directrice déléguée de BnF Partenariats. Notre premier objectif est donc d'accroître ce volume pour devenir à terme la plate-forme de référence de la presse française.» À la date du lancement, le 30 mars, 15 millions d'articles extraits d'une petite cinquantaine de titres de la presse d'information générale de 1631 à 1945 seront disponibles, RetroNews ayant vocation à s'enrichir très régulièrement.
Dimension participative
Le site permettra de redécouvrir des titres incontournables de la presse généraliste qui ont disparu (Journal des débats et des décrets, La Presse, Le Temps, Le Petit Parisien, Le Matin, Le Gaulois...), d'autres encore actifs comme Le Figaro, L'Humanité, Ouest-Eclair (aujourd'hui Ouest-France) et La Croix, mais aussi des titres politiques (L'Action française, L'Aurore...), satiriques (Pêle-Mêle, Journal pour rire) ou sportifs (Match, Auto-Vélo). Sur les 100 millions de pages de presse à numériser, trois millions l'ont déjà été et trois autres millions le seront dans les deux ans à venir.
Des offres d'abonnement collectif sont également proposées aux bibliothèques, collèges, lycées et centres de documentation
La BnF a opté pour un modèle de financement freemium associant une consultation gratuite de l'ensemble des titres de presse et un accès payant à des fonctionnalités poussées d'exploration (recherche ciblée avec indexations et 14 thématiques) ou de réutilisation des contenus proposé aux professionnels. L'abonnement coûtera 15 euros par mois ou 150 euros par an pour un particulier et 450 euros par an avec cinq accès pour un professionnel, avec la possibilité d'acheter des droits d'exploitation commerciale sous forme de crédits et des outils conçus pour une réutilisation professionnelle (découpe d'articles avec possibilité d'intégration dans ses propres publications, accès à la version texte intégrale...). En payant, l'internaute aura accès à la totalité des dossiers pédagogiques - autour de 50 événements historiques au démarrage - et disposera d'un espace de travail en ligne. Des offres d'abonnement collectif sont également proposées aux bibliothèques, collèges, lycées et centres de documentation. Le produit des abonnements doit servir à financer la poursuite de la numérisation des titres.
L'une des ambitions de RetroNews est aussi de constituer un espace de débats et d'échanges, de créer «un média qui puisse servir de tribune aux historiens, aux journalistes, aux enseignants pour mieux lire le présent à l'aune du passé», explique Nathalie Thouny. RetroNews sera un site participatif où tout un chacun pourra créer ses propres dossiers (pas plus de cinq pour un membre gratuit), les publier et les partager.
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