21/03/2016
La "débilité" des responsables locaux de Pôle Emploi !
La "saisonnalité" tue à petit feu toute la Presqu'île de Quiberon...
Le tourisme n'est pas la solution au "décollage économique" de Quiberon, Saint Pierre Quiberon et Carnac. Ni d'ailleurs l'agriculture, qui est bien malade de la "surproduction" en ce moment !
Le passé nous enseigne, que la résidence secondaire, très attaquée par nos élus actuels (alors qu'il s'agit de 70% de la recette fiscale de ces communes !), est toujours d'actualité, car l'apport de pouvoir d'achat au niveau des commandes des artisans et des commerçants est à développer ! Le "camping" et le "tourisme de masse", s'il rapporte à quelques propriétaires de "terrains à vache", monopolistiques, n' a pas le même effet sur le tissu local. Quiberon, dont la réflexion est en avance sur celle de SPQ, se dirige vers la "montée en gamme", à l'imitation de Dinard, Deauville et Saint Tropez...
Saint Pierre Quiberon recherche pendant ce temps 3 agriculteurs "Bio", adeptes probablement de la Permaculture, qui embaucheront au maximum une dizaine de personnes, soit à peine le contingent de "femmes de ménage" des résidents secondaires...
Les terres, dites agricoles" de la presqu'île sont abandonnées naturellement par les derniers agriculteurs dans les années 90...comme dans la petite montagne et dans les régions peu accessibles...
Le "miracle", s'il est possible ici, est a attendre du côté des disciplines de l'esprit ! comme à Vannes, où l'UBS se développe depuis 10 ans avec succès. L'ENVSN, avec ses 7 hectares, pourrait devenir un "campus" à la mode "Jouy en Josas ou Silicon Valley"... mais encore faut-il une "volonté politique affirmée", différente de celle qui phosphore dans des aires de stationnement de camions !
"Long terme", objectif ambitieux, mais payant !
Emploi, le tourisme booste les embauches
Télégramme du 18 mars 2016
Éléonore Bohn
Françoise Clemenceau et Vincent Morin ont enregistré plus de 240 offres pour le forum de Carnac.
Destination prisée des touristes, la côte et la presqu'île de Quiberon concentrent de nombreux emplois saisonniers d'avril à octobre. Face à des demandes en hausse, Pôle emploi organise un forum de recrutement, le jeudi 24 mars à Carnac.
La haute saison approche à grand pas. D'ici deux semaines, les premiers travailleurs estivaux prendront leur poste. Locomotive du secteur, le tourisme génère de nombreux emplois, sur la côte et la presqu'île de Quiberon. « L'hôtellerie et la restauration représentent 37 % du secteur d'activité sur notre territoire », rappelle Vincent Morin, directeur adjoint du Pôle emploi d'Auray.
Des contrats saisonniers de six à huit mois
Déjà en 2015, les Français avaient privilégié une destination nationale. Cette année, la tendance sécuritaire (la crainte des attentats à l'étranger) devrait à nouveau se confirmer. Résultat, les besoins augmentent et les durées de contrat s'allongent. « On était à quatre ou cinq mois l'année dernière, constate Françoise Clemenceau, responsable d'équipe à l'agence Pôle emploi d'Auray. Tandis que cette année, on prévoit des contrats de six à huit mois ». Parmi ses 6.000 demandeurs d'emploi, l'agence alréenne comptait 650 inscrits, en janvier, pour l'hôtellerie-restauration. 200 d'entre eux ont déjà trouvé du boulot, que ce soit par candidature spontanée ou en resignant chez leur précédent employeur. Pour les autres, direction le forum de recrutement à Carnac, le jeudi 24 mars. Il concerne certes les saisonniers, mais pas seulement... En effet, parmi les 241 offres de la soixantaine d'entreprises qui seront présentes, il y a aussi des contrats longue durée. Afin de déblayer le terrain, nos 17 conseillers vont analyser leurs portefeuilles de candidats et en retenir 30 à 50 chacun », projette la responsable d'équipe. À cela s'ajoute un flash information diffusé via le site Internet, directement dans l'espace candidat.
Des besoins dans l'aide à domicile
Durant cette journée de recrutement, la matinée sera consacrée à l'hôtellerie-restauration, ainsi que la santé et le social. Une quarantaine d'entreprises seront présentes. Aide à domicile, aide-soignant, agent d'entretien, chef de partie, chef de rang, garçon limonadier, barman, accueil au camping... Les postes ne manquent pas : 95 sont à pourvoir. « Nous allons de l'emploi peu qualifié à très qualifié », complète Françoise Clemenceau. Par ailleurs, un job-dating ou un forum, dédié à l'aide à domicile, est programmé mi-avril. « Il y a beaucoup de besoin dans ce domaine », poursuit Françoise Clemenceau.
Cinq minutes pour convaincre
L'après-midi sera multisectoriel, avec de l'agroalimentaire (La Belle-Iloise et La Quiberonnaise), des agences d'intérimaires pour l'industrie, l'AEF (association nationale pour l'emploi et la formation en agriculture) et des commerces, comme par exemple le Super U de Carnac. Une vingtaine d'entreprises concentrent quelque 146 offres. Pôle emploi présentera entre 500 et 850 demandeurs d'emplois. « On conseille aux candidats de se présenter avec un CV et d'avoir un premier contact avec l'employeur », explique Françoise Clemenceau. En amont, les moins à l'aise à l'oral pourront participer à un atelier, lundi 21 mars, intitulé « Cinq minutes pour convaincre ». Les entretiens lors du forum seront donc courts et pourront déboucher sur une deuxième rencontre, mais cette fois au sein de l'entreprise. Pratique Forum recrutement Pôle emploi à la salle du Ménec, à Carnac, jeudi 24 mars, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 16 h 30.
© Le Télégramme
Formation à Portivy, retour à la terre avec Irvin et la permaculture
Télégramme du 19 mars 2016
Cyril Dennery, animateur passionné d'ateliers de permaculture.
Dimanche, ils seront une dizaine de jeunes (âgés de 18 à 26 ans) à venir découvrir le travail de permaculture, à Portivy, aux cotés de Cyril Dennery, qui y a créé un jardin depuis plusieurs années maintenant en collaboration avec le Chef Hervé Bourdon du « Petit Hôtel du Grand Large », voisin.
L'idée ?
Un après-midi durant, venir mettre les mains dans la terre, découvrir les spécificités de la permaculture et ses débouchés.
Irvin, une association d'entrepreneurs motivés
À l'origine de l'aventure il y a l'association créée en 2014, Irvin. Christophe de la Foye, à l'origine de sa création, explique. « Nous sommes partis du constat que les seuls débouchés qui semblaient exister sur le papier et dans les pensées des gens, pour les jeunes en difficulté, c'était le bâtiment. Nous avons eu envie de leur prouver que non, en créant Irvin, pour montrer que les débouchés professionnels sont légions dans la filière des métiers dits vivants : agriculture sous toutes ses formes, dont la permaculture, les chantiers forestiers, etc. »
Des ateliers de six semaines sont organisés pour les jeunes avec trois buts : immersion en milieu naturel, éducation au travail et vie collective. L'association oeuvre sur tout le Grand Ouest, soutenue par la Région Bretagne et par des entreprises qui y trouvent ensuite un vivier de main d'oeuvre déterminée.
Dimanche après-midi, avec l'aide de Cyril Dennery, les jeunes découvriront à Portivy ce qu'est la permaculture et ce qu'elle permet.
© Le Télégramme
UBS à Vannes, deux filières d'excellence en ingénierie
Télégramme du 21 mars 2016
« C'est un cursus renforcé, sélectif et exigeant », prévient Frédéric Bedel, doyen de la Faculté des sciences et des sciences de l'ingénieur.
L'UBS propose deux Cursus de master en ingénierie (CMI) en cinq ans, labellisés par le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et le réseau Figure : master mention mathématiques, informatique, statistique, à Vannes ; master mention sciences pour l'ingénieur, à Lorient.
« Les cursus d'ingénierie sont des filières d'excellence, dans le cadre des investissements d'avenir. Il n'en existe qu'une trentaine en France », précise Frédéric Bedel, doyen de la faculté des sciences et des sciences de l'ingénieur. « C'est une belle reconnaissance pour l'UBS de la part des instances nationales », souligne-t-il. Trois laboratoires de l'Université de Bretagne-Sud (UBS) sont impliqués dans ces Cursus de master en ingénierie (CMI) : l'Institut de recherche Dupuy-de-Lôme (ingénierie des matériaux) à Lorient, le laboratoire de mathématiques de Bretagne-Atlantique et l'Irisa (informatique et systèmes aléatoires) à Vannes. « Cela relève de l'intérêt général », poursuit Frédéric Bedel. « On a besoin, en France, de développer la recherche et l'innovation. Ça crée des start-up, ça génère du travail, ça fait marcher l'économie ».
Cursus sur cinq ans
Dans le cadre du cursus d'ingénierie, « il s'agit de prendre des étudiants sur cinq ans en licence et master, en complétant leur formation avec d'autres compétences liées à la recherche et à l'innovation ». À Lorient (CMI sciences pour l'ingénieur), le cursus d'ingénierie crée des passerelles entre génie civil, énergétique, éco-matériaux et génie mécanique ; à Vannes (CMI mathématiques, informatique, statistique), entre ingénierie mathématique, informatique-web-multimédia-réseaux et statistique-aide à la décision. Ce sont des filières sélectives ? « bonnes notes en terminale, lettre de motivation, entretien... mais aussi et surtout des élèves passionnés par leur sujet », indique Frédéric Bedel ? et pluridisciplinaires. « C'est un cursus renforcé, sélectif et exigeant ».
Des experts en ingénierie
L'objectif des CMI est « de former des experts en ingénierie, spécialisés sur une discipline scientifique de pointe tout en ayant des aptitudes personnelles et professionnelles nécessaires au métier d'ingénieur et une bonne connaissance de l'entreprise et de la recherche », résume Frédéric Bedel. Les diplômés du CMI exercent des missions en conception, recherche et développement, innovation, dans les grandes entreprises, les grands centres de recherche privés ou publics ou les PME innovantes. Dès le début de sa formation, l'étudiant est positionné sur un projet. Tout au long de son cursus, il est suivi par un chercheur qui « l'aide à formaliser la problématique, analyser les besoins et apprendre à créer ».
L'université a des points forts
Pour les accompagner dans l'appréhension de leur environnement, les étudiants ont aussi du sport « pour apprendre à manager, diriger et organiser une équipe », de l'anglais, de la culture économique et juridique en partenariat avec les facultés de lettres de Lorient et d'éco-droit-gestion de Vannes... « L'université a des points forts. Qu'elle réinvestit pour cette jeunesse dans l'économie locale. L'objectif, c'est d'avoir, sur le territoire, des jeunes diplômés qui vont créer de la valeur ajoutée ». Renseignements et inscriptions Renseignements : ssi.scol-l@univ-ubs.fr Responsables de formation : philippe.le-masson@univ-ubs.fr et gilles.durrieu@univ-ubs.fr Scolarité Lorient : tél. 02.97.88.05.53 ; scolarité Vannes : tél. 02.97.01.72.60. © Le Télégramme
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