23/02/2016
La "vie numérique" s'accélère...les métiers changent !
La France présente en Europe la moins bonne adaptation aux nouveaux métiers !
En cause, bien entendu, les concepts "de gauche"... et la toute puissance des slogans syndicaux...
La création "en surnombre" d'emplois publics (nouveaux professeurs, emplois "jeunes"), le développement d'une réglementation du travail absconse (compte pénibilité, seuils pénalisant les petites entreprises, présence syndicale dans les PME, rechargement des droits au chômage !), les déficits en croissance de l'Assurance "chômage", du système de santé, passé "champion de France" de la crypto-administration et donc des déficits des comptes publics (rapport 2016 de la Cour des Comptes).
Le "ver" est dans le fruit, notre pays se dirige tout droit dans le mur "économique", sauvé, contrairement à la Grande Bretagne, par l'administration nouvelle de Bruxelles !
Fort heureusement, la sortie rapide de cette situation est dans le bulletin de vote en 2017 !
La Poste à Saint Pierre, des scooters électriques arrivent
Télégramme du 10 février 2016
Christian Meillassoux sur un scooter électrique « Pulse 3 ». Les deux premiers scooters électriques « Pulse 3 », qui équiperont les postiers de la presqu'île, sont arrivés. Christian Meillassoux, de Cat cycle, qui s'occupe de l'entretien du parc de scooters des postes de Quiberon, Carnac et Belz, vient de les recevoir pour les préparer. Fini le bruit du scooter qui annonce le passage du postier avec son lot de bonnes ou moins bonnes nouvelles. Avec l'arrivée de ces « Pulse 3 », la tournée se fera en silence. « Ils sont de la marque française Ligier, surtout connue pour ses voitures sans-permis », explique Christian Meillassoux. « Ces scooters à trois roues, 100 % électriques, ont une autonomie de 35 km. Ils offrent une maniabilité intéressante et surtout une belle capacité de chargement (40 kg à l'arrière et 20 kg à l'avant). Il a une stabilité et une sécurité accrues à l'arrêt ». Christian Meillassoux s'apprête à livrer les deux véhicules. Ils devraient donc être sur les tournées rapidement. Des vélos électriques avaient déjà fait leur apparition à Carnac, pour les secteurs les plus urbains, leur révision et entretien étant déjà réalisés au sein de l'entreprise Cat cycle. Avec l'arrivée de ces derniers-nés de la flotte de La Poste, pas de problèmes majeurs en vue, car ces scooters électriques sont déjà commercialisés et réparés depuis longtemps : « L'important est d'avoir des pièces de rechange en stock. Il faut être réactif pour la Poste ».
© Le Télégramme
Aide à la lecture, une tablette magique
Télégramme du 23 février 2016
La « Machine à Lire » concernera, en priorité, des élèves allant du CM1 à la 5 e .
Une tablette numérique pour apprendre à lire sans craindre d'affronter les pages qui se succèdent : « une Machine à Lire », expérimentée au Havre (Seine-Maritime), va bientôt être généralisée dans l'Hexagone.
Elle a été conçue par le linguiste Alain Bentolila et présentée, hier, à la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, dans une école d'un quartier populaire de la cité portuaire. La méthode ? Avec ces tablettes numériques, les enfants peuvent alterner les phases d'écoute et de lecture d'un texte. L'objectif est que les phases audio soient progressivement réduites et les phases de lecture de plus en plus allongées, afin que les enfants puissent « tenir la distance » et lire de plus en plus longtemps, explique Alain Bentolila, qui rapproche sa méthode d'un entraînement à l'endurance pour un coureur à pied. « Quand on voit le nombre d'élèves qui rentrent au collège et qui en sortent sans maîtriser les fondamentaux de la lecture et de l'écriture, soit globalement un élève sur cinq, et le nombre d'adultes qui ne maîtrisent pas suffisamment les mots de la langue française pour pouvoir s'exprimer, on se dit qu'il faut consacrer toute notre énergie à cette priorité-là », a indiqué la ministre.
L'expérience va s'étendre
L'expérience menée depuis plus de deux ans au Havre se déroule pour le moment en activité périscolaire. Mais, dès la rentrée de septembre, elle sera introduite dans des écoles primaires et dans d'autres villes de France. L'application comprend déjà 35 titres, des livres jeunesse, et des classiques comme l'Odyssée d'Homère, Aladin, Les Trois Mousquetaires et bientôt Notre-Dame de Paris. « Les textes ont été raccourcis et on a conservé uniquement les passages où il y a de l'action, en enlevant les parties descriptives, mais on ne réécrit pas Victor Hugo », assure Alain Bentolila, qui se réjouit quand les élèves réclament ensuite le texte original.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/france/aide-a-la-lecture-une-tablette-magique-23-02-2016-10966951.php#ujMOCMVCGFFsLrKA.99
La fiche de paie bientôt seulement numérique
Le Figaro du 20 février 2016
À partir de 2017, le bulletin de salaire papier devrait être dématérialisé. Il devrait aussi être simplifié. Mais les professionnels restent sceptiques sur ces deux projets.
Marie-Cécile Renault
Dans le grand chambardement promis par la loi El Khomri, un petit article passé inaperçu pourrait pourtant changer la vie des salariés. L’article 24 du texte, déniché par RTL, annonce en effet la mort du bon vieux bulletin de paie imprimé sur papier ! Ce dernier pourra être remplacé à compter de 2017 par un bulletin électronique pour les employeurs qui le souhaitent, et ce sans accord préalable du salarié. « Ce n’est pas nouveau ! Des entreprises envoient déjà les bulletins de paie par e-mail ou via une plateforme de gestion électronique de documents », indique Philippe Arraou, président de l’ordre des experts-comptables. Et de citer le cas de certaines collectivités locales ou de La Poste qui met le bulletin de paie à disposition de ses salariés dans un endroit sécurisé.
Mais rares sont les entreprises à avoir franchi le pas, même si le Code du travail autorise cette fiche dématérialisée depuis 2009. La loi devrait largement encourager le mouvement, car elle dispense l’employeur de demander son autorisation au salarié. Seuls ceux qui s’y opposeront continueront à recevoir leur bulletin papier.
Pour le salarié, c’est la garantie de ne perdre aucun document et de pouvoir toujours retrouver un historique. Pour les entreprises, « ce sera moins coûteux et un moyen de lutter contre la déforestation. À raison de deux pages par bulletin de paie pour 20 millions de salariés, on n’imprime pas loin de 40 millions de feuilles de papier par mois ! », observe Éric Hayat, vice-président de Sopra Steria et président du groupement d’intérêt public chargé de mettre en place la déclaration nominative simplifiée (DSN), autre vaste chantier de dématérialisation de la gestion des paies.
« Je n’y vois ni une économie, ni une simplification pour les entreprises, car on ne réduit pas la phase de construction du bulletin de paie, estime de son côté Philippe Arraou, qui appelle à la plus grande vigilance sur les questions de sécurité. Il va falloir s’assurer que le bulletin de paie numérique ne puisse pas être falsifié, il faut du cryptage et de la signature électronique. »
Disponible dans le CPA
Les rédacteurs de la loi en sont conscients. Ils précisent d’ailleurs que la feuille de paie électronique devra être remise « dans les conditions de nature à garantir l’intégrité des données ». Notamment via le compte personnel d’activité (CPA), cette plateforme virtuelle voulue par le gouvernement qui regroupera, à compter de 2017, le compte personnel de formation et le compte pénibilité. Il sera géré par le coffre-fort numérique de l’État à la Caisse des dépôts et consignations.
Au-delà de la dématérialisation, le gouvernement s’est aussi engagé, fin 2014, à simplifier le bulletin de paie, afin de le rendre plus lisible pour les salariés. Une vieille promesse sur laquelle nombre de politiques se sont cassé les dents au fil des ans. Avec un nombre de lignes divisé par deux et des libellés plus clairs, ce bulletin allégé doit être testé cette année dans des entreprises pilotes, avant d’être généralisé à partir de 2017. « Un chantier qui avance bien », selon Laurent Grandguillaume, le député PS de Côte-d’Or et coprésident du conseil de simplification.
Mais les professionnels sont peu convaincus. « C’est un effet d’annonce qui va créer plus d’incertitude que de simplicité. Le bulletin de paie est compliqué en France, car nous avons un système social complexe », note Djamila Bendellali, associée du réseau Exco, qui gère 2 500 bulletins de paie pour 350 clients. « Le risque est d’obliger les entreprises à tenir deux bulletins: l’un simplifié, l’autre détaillé pour que les salariés puissent vérifier », confirme Philippe Arraou.
Pour ces spécialistes, la seule façon de simplifier serait d’avoir, comme à l’étranger, un interlocuteur unique, type Urssaf, charger d’encaisser la totalité des cotisations. Charge à lui de les répartir ensuite entre les différents organismes ! On en est encore loin…
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