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08/02/2016

A Vannes, l'usine Michelin "tresse" du fil métallique depuis 1962 !

Derrière le succès du "pneu radial" chez les Poids lourds, l'usine de Vannes a sa part !

Bertrand de Solage, Directeur de Michelin, Vannes.jpg

Dans un univers compétitif du transport routier, Michelin est une référence !

Qualité, prix, le duo "éternel", qui fait la différence et les raisons du bon choix.

Avec une usine, pensée dans les années 60, modernisée avec des machines récentes très performantes, le Directeur pense avant tout à la sécurité, même sur les rampes d'escalier.

Sur deux niveaux, en trois 8, le fil métallique de base se transforme et se traite "en continu" pour aboutir en des "tresses" jolies et solides...

Le succès de Michelin dans le monde entier commence à Vannes !


Visite un samedi chez Michelin à Vannes

Télégramme du 1er février 2016

Catherine Lozac'h

 Atelier de tressage chez Michelin.jpg

D'un atelier à l'autre, les visiteurs peuvent percevoir l'évolution de l'usine qui emploie aujourd'hui 500 salariés. C'est dans la nouvelle extension de 2006 qu'ont pris place les tout nouveaux procédés de fabrication.

Samedi, 14 h 30, une quarantaine de personnes se rassemblent devant l'usine Michelin, zone du Prat. Ce n'est pas l'heure du changement d'équipe, mais un groupe du Samedi d'art et d'histoire : l'industrie aussi est un patrimoine...

Ni la pluie, ni les déviations, ne les ont découragés. Pour ce samedi d'art et d'histoire consacré à l'usine Michelin, tous les inscrits répondent à l'appel. L'un vient de Saint-Philibert, l'autre de Sarzeau, il y a bien sûr aussi des Vannetais. La visite a pourtant dû être reportée de plusieurs semaines, suite aux attentats de novembre. « Qui a déjà visité l'usine ? », interroge Marie-Cécile Mengailhou, responsable communication du site Michelin de Vannes, alors que chacun récupère son équipement de sécurité. Aucune main ne se lève. Qui dit site industriel, dit nécessité d'une certaine discrétion pour garder ses atouts face aux concurrents. Néanmoins, près d'un groupe pousse les portes chaque mois pour découvrir qu'ici... on ne fabrique pas de pneus. « Nous fabriquons uniquement leurs parties métalliques, essentiellement pour les camions ». Et pour le voir, il faut marcher : l'usine couvre 50.000 m² des 18 hectares achetés en 1962 par Michelin. Devant des bobines de fil d'acier de deux tonnes, Marie-Cécile Mengailhou explique : « Nous allons suivre les différentes étapes qui amènent ce fil de 5,5 mm à 0,18 mm ». Nettoyage, étirage, chauffage à blanc, bain de laiton, tréfilage humide..., en suivant scrupuleusement les cheminements jaunes au sol, les visiteurs suivent aussi l'évolution du fil dans ce gigantesque labyrinthe de machines.

"" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no" style="border: 0px; border-image: none; vertical-align: bottom;" « C'est génial », souffle une dame. « J'ai travaillé dans l'industrie. Mais je suis impressionné par la longueur des installations », avoue son voisin. Difficile d'imaginer qu'il n'y avait que des champs ici au début des années 1960. Dans une salle, au calme, place ensuite à l'histoire. De la découverte de la personnalité de l'homme qui a donné son nom au boulevard : Édouard Michelin. « Un artiste, comme son père », rappelle Véronique Martin, guide-conférencière. « Il avait été reçu premier au concours de l'école des Beaux-arts de Paris ». Pas étonnant qu'il soit donc le père du célèbre Bibendum. À l'évocation de l'homme politique qui a pesé pour faire venir l'industriel ici : Raymond Marcellin.

L'avenir

Mais déjà le fil de l'après-midi se termine. Bertrand de Solages, directeur de l'usine, est présent. « C'est bien d'appartenir au patrimoine d'une ville, mais notre usine est aussi tournée vers le futur ! Elle évolue et s'adapte en permanence ». Sur les cinq dernières années, quelque 30 millions d'euros y ont été investis. 2016 devrait également être une bonne année. « Nous devrions augmenter notre tonnage de 30 % », précise Bertrand de Solages. Dans les prochains jours, il doit détailler les impacts de ce développement, notamment en terme d'embauches. Ce patrimoine industriel se montre donc bien vivant.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/industrie-un-samedi-chez-michelin-01-02-2016-10941932.php#5Oa03G8kH9fYjEgq.99

Michelin, Vannes sur la bonne voie

Télégramme du 5 février 2016

Flore Limantour

Bertrand de Solage, Directeur de Michelin, Vannes.jpg 

Bertrand de Solage, le directeur de Michelin-Vannes. Le site emploie actuellement 500 personnes.

Avec une augmentation significative du tonnage, des recrutements en vue et des investissements en cours, 2016 se présente favorablement pour le site vannetais de Michelin. L'usine va aussi connaître un audit en profondeur, avant la mise en oeuvre d'un « projet d'avenir et de compétitivité » prévu en 2017.

De l'usine Michelin de Vannes ne sort pas un seul pneu mais des « renforts métalliques à fil fin » qui composent le squelette des pneus de poids lourds. 95 % de la production vannetaise y est consacrée. Le procédé consiste à réduire le diamètre de fil d'acier par tréfilage, laminage, traitements thermique et chimique. « Le fil passe de la taille d'un crayon... à l'épaisseur d'un cheveu que nous pouvons tresser », explique Bertrand de Solage, le directeur de Michelin-Vannes. Impressionnant : un mètre des grosses bobines livrées par train ou camion en provenance d'aciéries allemande ou espagnole quitte les lignes entièrement automatisées sous la forme d'1 km de fil spécial. Cette année, 37.000 tonnes de produits (câbles et tringles) seront expédiées aux usines Michelin qui fabriquent les tissus et les pneus de poids lourds. La plus proche est à La Roche-sur-Yon (85). Les plus lointaines sont en Chine, en Inde, au Brésil... « Un pneu de poids lourd sur cinq vendus dans le monde contient un produit fabriqué à Vannes », rappelle Bertrand de Solage.

31 % de production en 2016

La spectaculaire progression du tonnage (31 %) prévue en 2016 ne reposera pas sur les seules performances des nouveaux produits élaborés en lien avec la R & D du groupe. Ni sur celles du site industriel vannetais où 2,6 M€ d'investissements sont prévus. La demande mondiale a évolué et le groupe Michelin est en pleine réorganisation.

Trois usines situées en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Italie ferment leurs portes. Une bonne partie de la production de ce dernier site est rapatriée sur le site morbihannais. Pour autant, les effectifs du premier employeur privé de Vannes ne suivront pas dans les mêmes proportions. Ni dans les mêmes conditions salariales. Michelin recrute une quarantaine (une trentaine l'an dernier) de personnes en CDD de professionnalisation pour un an. Avec le jeu des départs à la retraite, l'effectif devrait atteindre les 510 salariés courant 2016, contre 500 actuellement. L'avenir reposera davantage sur des gains de productivité que le directeur compte obtenir dans le cadre d'un accord avec les représentants du personnel, baptisé « Projet d'avenir et de compétitivité ».

Dialogue social et audit en profondeur

Bertrand de Solage, qui a été le numéro 2 de feu Kodak Industrie (Lons-Le-Saunier), compte sur le dialogue social pour aboutir à un contrat impliquant les salariés. À l'image de celui en cours de signature à l'usine de Roanne. Les Vannetais, actuellement organisés en 3x8 et en équipes de week-end, passeront-ils aux 4x8 (qui avaient mis le feu aux poudres chez Goodyear) ? « Nous ne faisons que commencer les discussions. Sous le contrôle du siège de Michelin, on va faire un diagnostic pour évaluer les performances industrielles, économiques et sociales. On comparera aux autres sites, production par production. Il nous faudra être réactifs pour répondre aux besoins du marché et de nos clients et pérenniser le site ». © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/economie/michelin-vannes-sur-la-bonne-voie-05-02-2016-10946704.php#BF5k3rR6zumi3gJ1.99

 

 

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