Les Secrets de Saint Pierre

Économie bleue, la mer, un atout majeur pour le développement

Télégramme du 6 février 2016

L'Assemblée nationale vient de voter la proposition de loi sur l'économie bleue. Le député Philippe Le Ray a voté en faveur de ce texte et s'en explique : « La France dispose du deuxième espace maritime mondial après les États-Unis. Un véritable potentiel de développement qui représente actuellement 69 milliards d'euros et plus de 300.000 emplois directs. La Bretagne, à elle seule, en compte 60.000. Ce potentiel, nous ne savons pas toujours l'exploiter. Les gouvernements qui se succèdent depuis plusieurs années n'ont pas su initier une véritable politique de la mer, une politique qui doit être totalement intégrée à tous les domaines de notre économie », écrit-il, assurant que la loi sur l'économie bleue est « une proposition novatrice dans beaucoup de domaines, notamment en matière de simplification de procédures administratives complexes qui ne répondent plus aux besoins d'une administration moderne d'une économie concurrentielle. Ce texte ne répond malheureusement pas à toutes les attentes, car le gouvernement s'est opposé à certaines dispositions. Malgré tout ce texte est une avancée pour tous les professionnels de la mer, qu'ils soient marins de commerces, pêcheurs, conchyliculteurs ou qu'ils travaillent dans tous les domaines liés à la mer. C'est pourquoi, j'ai voté ce texte ».

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Mission locale d'Auray, un bilan, quatre objectifs

Télégramme du 6 février 2016

 

L'équipe de la Mission locale du Pays d'Auray.

779 jeunes âgés de 16 à 26 ans sont demandeurs d'emploi sur le pays d'Auray. C'est à cette population que se consacre la Mission locale dont l'objectif, en 2016, est de mieux se faire connaître, de travailler davantage sur les jeunes diplômés et les aider dans leurs soucis de mobilité. Sans oublier un travail sur la citoyenneté.

Jeunes chômeurs, une évolution favorable. Il y avait donc, en 2015, 779 chômeurs âgés de 16 à 26 ans sur le pays d'Auray. Cette catégorie d'âge représente 14,2 % des demandeurs d'emploi. C'est toujours trop, même si la tendance est à la baisse depuis 2014 (8 % de chômeurs en moins). « C'est mieux qu'en Bretagne, où la baisse est de 2 %.

Les 59 contrats d'avenir signés l'an passé y sont pour quelque chose », souligne Olivier Cojan, président de la Mission locale.

Gagner en visibilité.

C'est l'un des quatre objectifs que s'assigne la structure pour 2016. « On s'aperçoit que certains ignorent toujours le rôle et les services que remplit la Mission locale », déplore Olivier Cojan. Cet effort va être mené de front avec ses partenaires que sont le Pays d'Auray, Aqta (Auray Quiberon terre Atlantique) et la communauté de communes de Belle-Ile. « En septembre, le Pays d'Auray aura défini une stratégie de développement économique. La Mission locale devra se positionner dans le cadre de cette stratégie », considère Yves Normand, président du Pays d'Auray.

Sur la période 2014-2020, le Pays d'Auray a obtenu une enveloppe de 1,8 M€, afin de mener des actions pour aider les jeunes à vivre et travailler sur le territoire.

Davantage de services 

La Mission locale va jouer gagnant-gagnant avec les Très petites entreprises (TPE) et les PME. « Ces entreprises de taille réduite n'ont pas de service de DRH (direction des ressources humaines).

Les entrepreneurs ne connaissent pas toutes les aides auxquelles ils peuvent prétendre, ce que l'on peut comprendre. Quand nous aurons un jeune qui a un projet professionnel particulier, nous irons à la rencontre des entreprises qui correspondent à son choix, afin de soumettre son attente, mais aussi expliquer quelles aides peuvent accompagner son embauche », souligne Olivier Cojan.

La Mission locale vient de commencer une étude prospective avec l'école de commerce de Vannes pour savoir quelles sont les perspectives d'embauche sur le territoire d'Auray. « Il y a des jeunes qualifiés qui ne savent pas vers qui se tourner pour trouver un emploi », constate Véronique Le Nabour, directrice de la Mission locale.

Travailler sur la mobilité. On parle de mobilité locale, mais aussi internationale. Sur le plan local « il faut qu'un jeune de Quiberon qui n'a pas le permis puisse aller facilement à Camors s'il le souhaite », souligne Véronique Le Nabour, qui évoque la création d'une « plateforme de la mobilité sur le territoire d'Auray ».

Par ailleurs, la Mission locale entend « mobiliser les aides financières disponibles » pour aider ceux qui souhaiteraient faire une expérience à l'étranger. La citoyenneté. « On constate que beaucoup de jeunes ne connaissent pas ou mal les institutions de la République », note Olivier Cojan. L'idée est de créer un « parcours citoyen » qui ferait découvrir à la population des 16-26 ans les acteurs politiques locaux, mais aussi, pourquoi pas, de les amener à découvrir les deux chambres que sont le Sénat et l'Assemblée nationale, en s'appuyant sur la présence du sénateur Michel Le Scouarnec et de Philippe Le Ray. « On pourrait aussi en profiter pour mettre en valeur des jeunes qui ont fait des choses un peu exceptionnelles », ajoute le président de la Mission locale. Cette initiative est consécutive aux événements tragiques de 2015 et au faible taux de participations des jeunes aux élections régionales.

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