UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/01/2016

Droit civil, 1805, Internet, 1990 !

L'internet a bouleversé de nombreux secteurs de l'économie française...

Le bon coin, site internet.jpg

Le Droit civil, plus accessible aujourd'hui sur de nombreux sites spécialisés, reste un "domaine réservé" à nos tribunaux d'instance et de Grande instance, avec de très vieilles habitudes de fonctionnement ! c'est ainsi que la pratique "hebdomadaire" de l'appel des affaires et de leur renvoi, de la plaidoirie contradictoire ne risque pas d'améliorer la productivité de l'institution... sous-effectif, greffiers débordés et peu aimables, sonorisation déplorable des audiences...Le déroulement semble figé "à jamais" !

Dans un domaine "plus opérationnel", l'encyclopédie "monopolistique", Wikipédia, met en œuvre un travail collaboratif et bénévole sur le partage des connaissances... après avoir tué par Internet les vieilles encyclopédies imprimées (le siècle des Lumières, le travail de l'Académie...), puis les encyclopédies électroniques, cette "somme" intellectuelle" propose des explications au bout des doigts !

Le "Bon Coin" étend à tous la pratique de "brocantes virtuelles en référençant les offres de vente d'objets divers de toutes régions. et bien entendu, au coin de chez soi, tant le classement est particulièrement bien exécuté...

Les réussites sur Internet recouvrent presque toutes de réelles performances des bases de données sous-jacentes, en général fondées sur une organisation relationnelle (interrogations SQL)... une technologie efficace, couplée à des logiciels de présentation. Les recherches sont "textuelles" (Wikipédia, le Bon Coin, Code civil...), encore peu sur l'image et son contenu...

L'honnête homme gagne "en agilité intellectuelle" !


L’encyclopédie en ligne Wikipédia fête ses 15 ans

Les Echos du 15 janvier 2016

Source AFP

 Wikipedia, 15 ans d'existence.jpg

Wikipedia fête ce vendredi 15 janvier, ses quinze ans d'existence. - AFP

En quinze ans d’existence, l’encyclopédie collaborative a vu la création de 36 millions d’articles. Elle donne un aperçu de l’intérêt porté par les internautes à différents sujets selon leur pays d’origine.

L'encyclopédie collaborative en ligne Wikipédia fête ce vendredi 15 janvier son 15e anniversaire , et est devenue au fil des ans l'un des sites les plus visités au monde. 80.000 éditeurs volontaires contribuent au site, selon la fondation Wikimedia, qui gère l'encyclopédie.

Avec 500 millions de visiteurs uniques par mois pour 18 millions de pages vues, l'encyclopédie gratuite compte aujourd'hui plus de 36 millions d'articles en 280 langues. Pour les seules pages en anglais, il faudrait ainsi compter 16 années de lecture pour en faire le tour en l'état actuel.

Une ampleur qui permet d'avoir un aperçu des intérêts des internautes à travers le monde, avec des variations parfois importantes d'une langue à l'autre. D'après une étude publiée jeudi 14 janvier par le centre de recherche américain Pew, l'article consacré à Wikipédia elle-même a été le plus consulté l'an dernier parmi tous ceux existant en français dans l'encyclopédie en ligne.

Molière pour les Français, le volley pour les Hispanophones

Dans le top 10 francophone, on retrouve des sujets d'actualité comme le groupe Etat islamique (EI, 2e) ou le magazine satirique Charlie Hebdo (4e), cible d'attentat en janvier, mais aussi des programmes télévisés comme la série américaine « Game of Thrones » (5e), ou encore Molière (8e) et Victor Hugo (9e). Wikipédia, « EI » et « Game of Thrones » font aussi partie des articles les plus lus en anglais, pointant respectivement en 2e, 4e et 10e position. Mais pour les anglo-saxons le sujet le plus consulté est la liste annuelle des célébrités décédées.

En japonais, les quatre articles les plus lus concernent des groupes de pop nippons, tandis que les hispanophones s'intéressent beaucoup au sport, avec le volley, le basket et la Copa America (respectivement 2e, 3e et 7e) parmi les articles les plus consultés avec le tableau périodique des éléments (5e).

Wikipedia a dévoilé parallèlement un classement des articles les plus modifiés , et donc potentiellement les plus controversés, durant ses quinze ans d'existence. La liste, qui concerne toutefois uniquement les articles en anglais, place en tête l'ex-président américain George W. Bush, suivi de près par un organisateur d'événements liés au catch professionnel. Elle voit se côtoyer des personnalités et institutions aussi diverses que Michael Jackson, Jésus et l'Eglise catholique, Barack Obama, Adolf Hitler ou Britney Spears.

En 15 ans, Wikipédia a également donné naissance à de nombreux autres outils collaboratifs comme Wikimedias commons, Wikitionnaire, Wikilivres... Pour marquer son 15e anniversaire et célébrer ce à quoi elle a donné naissance, le site à ouvert un site dédié ainsi qu'un compte Twitter .

Leboncoin, ringard mais efficace

LE MONDE ECONOMIE du 15 janvier 2016

Cécile Prudhomme et Denis Cosnard

 Le bon coin, site internet.jpg

On trouve de tout sur Leboncoin : des petites cuillères et des avions d’occasion, des vinyles d’André Verchuren ou un château dans les Yvelines (à 12 millions d’euros), des météorites, un CDI pour trier des œufs en Ille-et-Vilaine, des chiens, des locations de vacances, un crachoir dentaire de 1885, des arbres, des poignées de cercueil, quelques produits volés, sans oublier de nombreux ratons laveurs… en peluche. Toute la France dans une immense brocante virtuelle.

On trouve de tout, et on en trouvera de plus en plus. Dix ans après sa création en avril 2006, le site est devenu archi-leader des petites annonces entre particuliers en France, et il ne compte pas en rester là. Avec 23 millions de visiteurs uniques par mois, un score en hausse de 10 % en un an, Leboncoin se situe déjà parmi les cinq sites les plus consultés dans l’Hexagone, derrière Google, Facebook, Orange et Microsoft, au coude-à-coude avec Dailymotion et Amazon. Un Français sur trois s’y connecte chaque mois.

Filiale du norvégien Schibsted, le site passe à présent à l’offensive pour couvrir de nouveaux secteurs, rajeunir son image et mieux profiter financièrement de son incroyable puissance. « Un grand virage », résume son directeur général, Antoine Jouteau, qui prépare pour début février une conférence sur les innovations maison, sur le modèle des « keynotes » d’Apple ou de Google. Il y sera question de messagerie, de géolocalisation ou encore d’acquisitions : après Kudoz (recherche d’emploi) en septembre, la société compte bien investir dans d’autres jeunes pousses tricolores. « On analyse des dossiers tous les mois », confie le directeur.

Première étape de cette offensive : Leboncoin va faire peau neuve, début février, avec un logo modernisé, et surtout un site plus adapté aux téléphones mobiles. Celui-ci est en phase de test. Plus de 55 % des consultations passent déjà par les mobiles, un taux qui pourrait monter à 70 % en fin d’année. Face à ce basculement, il devenait urgent de revoir le site.

Deuxième point-clé : un coup d’accélérateur sur le marché du travail. Leboncoin est très présent dans l’automobile, les biens de consommation en général, et l’immobilier. L’emploi constitue sa nouvelle frontière. Dans ce domaine, le site pèse déjà lourd, avec quelque 190 000 offres d’emploi en ligne, qui trouvent en moyenne preneur au bout de treize jours. A cette aune, « nous sommes plus gros qu’un spécialiste comme Monster.fr », note M. Jouteau.

Un clic sur une région

Le marché reste cependant très éclaté, avec des concurrents comme Cadremploi, Regionsjob ou encore LinkedIn. Il y a donc une place à prendre, estiment les dirigeants de Leboncoin. La première, évidemment. D’autant qu’à 95 %, les offres déposées actuellement concernent des postes d’employés ou d’ouvriers. Les cadres représentent à peine 5 % du total, ce qui ouvre là aussi un vaste champ d’action.

« Quand Leboncoin s’intéresse à un domaine, il est en mesure de carboniser la concurrence »

Le projet de M. Jouteau est clair : « Nous voulons imposer Leboncoin comme le réflexe en matière d’emploi. » Il rencontre depuis quelques semaines tous les grands recruteurs, comme Pole Emploi. Objectif : signer des contrats avec les entreprises à la recherche de beaucoup de personnel, et mettre en place des outils technologiques pour diffuser automatiquement leurs annonces. « L’armée de terre, avec qui nous sommes en négociation, ou Carrefour ne vont pas saisir les postes à pourvoir un par un », explique le directeur général.

De quoi donner des frayeurs aux acteurs déjà présents sur ce marché. « Quand Leboncoin s’intéresse à un domaine, il est en mesure de carboniser la concurrence », constate Yves Marin, consultant chez Kurt Salmon, impressionné par l’« essor fulgurant » du site. Créée à partir de rien en 2006, l’entreprise tient aujourd’hui la dragée haute dans l’Hexagone à un groupe américain comme l’ancienne star eBay.

Ce succès, Leboncoin le doit un peu à la crise, qui favorise l’essor du marché de l’occasion, et beaucoup à sa simplicité d’utilisation, comme Google. « Pour les particuliers qui veulent vendre quelque chose, il n’y a pas de meilleure solution », relève Jérôme Colin, du cabinet de conseil Roland Berger. Sur la page d’accueil, une carte de France rudimentaire. Un clic sur une région, et toutes les annonces apparaissent. Les trier est facile. Pour les particuliers, tout est gratuit, acheter comme vendre. Le site se contente de diffuser les annonces. Aux intéressés, ensuite, de se retrouver chez l’un, chez l’autre ou au café du coin pour échanger les vieux disques de Verchuren contre quelques billets.

Lire aussi : Uber, Airbnb, leboncoin et les limites du partage

« C’est formidable !, s’exclame Marie, une Parisienne qui vient de se débarrasser d’une partie de sa bibliothèque grâce au site. J’ai vendu un sac de 100 romans pour 30 euros, et l’acheteur s’est déplacé jusqu’à chez moi. En plus, il n’y a pas de taxe, puisque la transaction s’effectue de la main à la main, sans passer par Leboncoin. Sur Amazon, il faut payer la TVA. »

Tout est gratuit ? En réalité, pas vraiment. La réussite de Leboncoin repose sur un modèle mixte. L’essentiel des services est effectivement gratuit, de façon à attirer un maximum d’internautes. Mais quelques prestations sont payantes, pour que le site gagne sa vie. Ainsi, les entreprises qui déposent des offres doivent payer. Même règle pour les marques qui placent des bannières publicitaires. Enfin, tous les vendeurs peuvent faire remonter leurs annonces dans la liste moyennant quelques euros.

Ce cocktail « freemium », le même que celui adopté par certains journaux, se révèle très efficace. Au cours des neuf premiers mois de 2015, Le Bon Coin a vu son chiffre d’affaires grimper de 18 %. Son excédent brut d’exploitation représente… 64 % de ses ventes. Croissance, rentabilité : la recette est si tonique qu’à elle seule, la jeune société française, avec ses 350 personnes, vaut selon les analystes 2,5 à 3 milliards d’euros. Soit 40 % à 50 % de l’ensemble du groupe Schibsted, un poids lourd norvégien des médias, fondé en 1839, qui compte 6 800 salariés et des dizaines de sites similaires dans le monde ! Portée par le succès de Le Bon Coin, l’action Schibsted a touché fin novembre le plus haut niveau de son histoire, avant de redescendre un peu.

En 2015, la marge de Leboncoin a bien légèrement fléchi, en raison des investissements réalisés. Mais ce n’est sans doute que momentané. Le programme de 2016 prévoit une importante initiative pour « monétiser » davantage l’énorme audience. « Nous allons lancer un concurrent de Google AdWords à la fin du premier trimestre », annonce M. Jouteau. Le système d’achats de mots-clés de Google, grâce auquel les annonceurs peuvent cibler les internautes intéressés par des thèmes précis, assure la fortune du moteur de recherche américain. Leboncoin veut faire de même. « Avec une simple carte bleue, une PME pourra acheter des espaces publicitaires qui seront visibles sur une zone de chalandise et pour ceux qui auront tapé ces mots-clés », détaille le directeur. Un test est en cours.

L’horizon de Leboncoin n’est pas exempt de nuages pour autant. D’une part, Leboncoin fait partie des sites dans le viseur de Bercy, qui cherche à récupérer une partie des revenus des usagers de l’économie collaborative. Des mesures sont attendues dans la future loi de Myriam El Khomri, la ministre du travail, à la suite du rapport du député (PS) Pascal Terrasse.

L’immobilier mobilisé

D’autre part, les concurrents ne restent pas inertes. Face à la montée de Leboncoin, désormais numéro un devant Seloger.com, les acteurs de l’immobilier (agences, administrateurs de biens, promoteurs, syndicats, etc.) ont créé ensemble le 7 décembre 2015 un site dénommé Bien’ici. Objectif : récupérer une partie des annonces immobilières aujourd’hui captées par leur concurrent franco-norvégien.

« Leboncoin est payé en partie par les agences, qui y publient leurs annonces, si bien que la profession immobilière encourage ses concurrents », commente Laurent Vimont, président de Century 21. La décision de lancer un site propre est donc « une initiative pour ne pas vivre ce qu’ont subi les hôteliers ou les agents de voyages, avec des intermédiaires comme Booking.com qui ont pris tellement d’importance qu’ils dictent leurs règles », affirme-t-il. « Nous devions reprendre en main notre avenir, avec un outil qui nous appartienne, et éviter que de nouveaux entrants puissent mettre un péage devant l’agence immobilière », ajoute M. Vimont. Bien’ici propose déjà plus de 500 000 biens et vise 1 million d’annonces à la fin juin.

Enfin, la puissance même de Leboncoin limite sa progression. « Le site a déjà une forte pénétration, le nombre de ménages n’augmente guère et tous ne veulent pas vendre ou acheter d’occasion, note M. Colin. On peut donc imaginer un ralentissement… sauf à s’intéresser à de nouveaux types de produits. »

Le groupe a fait une croix sur les armes, les rencontres et les parfums, des marchés jugés trop compliqués. Mais après l’emploi, il pourrait débarquer en force dans l’enseignement, les services à la personne ou encore les événements locaux, pour remplacer les affichettes scotchées dans les boulangeries. La saga est loin d’être finie.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/01/15/le-bon-coin-a-l-offensive_4847769_1656994.html#E4ixGLAdRCt8seHD.99

 

Tribunal de Grande Instance de Vannes, les délais de jugement repartent à la hausse

Télégramme du 12 janvier 2016

Mathieu Pélicart

 Véronique Marmorat, tribunal civil de Vannes.jpg

Devant un parterre d'élus et de hauts représentants des services de l'État, la présidente du tribunal, Véronique Marmorat, a rappelé la « mission de régulation sociale » et le manque récurrent de moyens de la justice française.

Juges et greffiers ont dû cravacher sec en 2015 pour absorber une activité toujours en hausse. Mais les délais de jugements reviennent à leur niveau de 2013, compte tenu de moyens humains toujours insuffisants.

Après une audience de rentrée 2015 marquée par la proximité et l'émotion des attentats de janvier, celle d'hier avait « un caractère quasi festif » pour la présidente du tribunal de grande instance, Véronique Marmorat, avec l'installation du nouveau procureur, François Touron. (Lire ci-dessous) « Faut-il agir avec rapidité et détermination pour garantir la sécurité des Français au mépris du respect des garanties démocratiques élaborées, parfois à l'excès ? », a interrogé l'ancienne juge des enfants, avant de rappeler, devant un parterre d'élus et de hauts représentants des services de l'État, la « mission de régulation sociale » et le manque récurrent de moyens de la justice française. « Concrètement, à notre niveau, la dotation annoncée pour 2016 ne nous permettra pas de faire face à nos engagements à compter de mai 2016 ».

Activité en hausse

L'activité du tribunal a continué d'augmenter en 2015. Il a reçu 2.321 nouvelles affaires civiles (hors divorce), contre 2.241 en 2014 et 2.217 en 2013. Preuve que juges et greffiers n'ont pas chômé l'année passée, la courbe des affaires terminées, dont le nombre repart à la hausse (2.353, contre 2.055 en 2014 et 2.134 en 2013), reprend le dessus. Mais le nombre d'affaires en cours ne cesse d'augmenter : 1.

"" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no" style="border: 0px; border-image: none; vertical-align: bottom;"366, contre 1.170 en 2014 et 918 en 2013. Conséquence, et ce même si l'activité pénale du tribunal reste stable (13.393 procès-verbaux traités, chiffre non arrêté, contre 13.607 en 2014) : le délai moyen de jugement a retrouvé en 2015 son pic atteint en 2013, juste après la livraison des travaux d'accessibilité du palais de justice : 7,4 mois, contre 7,1 en 2014. « Et l'augmentation spectaculaire des dossiers d'aide juridictionnelle, qui traduit les difficultés économiques grandissantes des justiciables, annonce une inflation d'affaires nouvelles en 2016 », prévient Véronique Marmorat.

Postes non-pourvus

Au palais de justice de Vannes, tous les postes ne sont toujours pas pourvus. Pire, compte tenu des arrêts de travail non remplacés, le nombre de magistrat n'évolue pas dans le bon sens. Au siège, il a encore baissé en 2015 (10,53 équivalents temps plein, contre 11,53 en 2014 et 12,1 en 2013), alors que quatorze postes sont normalement dévolus à l'arrondissement de Vannes (323.250 habitants de l'est du Morbihan). Au parquet, le nombre de juges placés (1,5) compense presque les postes non-pourvus (3,3 équivalents temps plein pour cinq postes). Chez les greffiers, rouage indispensable de l'outil judiciaire, il manque toujours plus de deux postes sur les 38 prévus. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/tribunal-les-delais-de-jugement-repartent-a-la-hausse-12-01-2016-10916867.php#yehPW1v81HLHoIzy.99

 

 

 

Les commentaires sont fermés.