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15/11/2015

Les grandes vocations des jeunes...

160 jeunes postulent à l'ENVSN pour une formation "foil" !

Yves et Gwenola Le Berrigaud.jpg

Le financement pour trois ans est fourni par Groupama Team et Bic Sports, le reste par le Département et l'ENVSN (probablement par le biais de prêt gratuit de personnel de l'ENVSN).

Ici, la sélection se fera à "l'excellence", comme dans tous les sports de compétition !

L'agriculture "maraîchère" attire moins sur la presqu'île, et pourtant...

La "montée en gamme" est-elle l'assurance d'un emploi à vie ?


Maraîcher à Quiberon, un couple entre terre et mer

Télégramme du 12 novembre 2015

Pierre Guyon

 

Yves et Gwénola Le Berrigaud sont les derniers maraîchers exerçant leur activité à Quiberon.

À Quiberon, Yves et Gwénola Le Berrigaud sont les derniers maraîchers de la commune. Outre cette spécificité, le couple cultive la terre avec un engrais rejeté par la mer... Yves et Gwénola Le Berrigaud sont les derniers maraîchers de Quiberon.

Ils cultivent, tout au long de l'année, leurs six hectares de terre. Une terre sur laquelle poussent tomates, pommes de terre, fraises...

Ici, pas question de trouver, par exemple, du melon en hiver. Le couple cultive des fruits et légumes de saison. Yves Le Berrigaud commence son activité en 1988. « À l'époque, nous étions cinq maraîchers sur la commune », se souvient l'homme. « Puis ils sont tous partis à la retraite et personne n'a pris leur succession ».

Une proximité qui plaît au client 27 ans après, si l'homme devait décrire son activité professionnelle en un mot, il parlerait de « pénibilité ». « En pleine saison, on travaille 17 h par jour », précise sa femme, Gwénola. « C'est un métier stressant, voire angoissant, poursuit Yves Le Berrigaud. Il ne faut pas compter ses heures ». Car dans le métier d'agriculteur, il y a le facteur météorologie. « Je peux passer des heures à semer deux hectares de pommes de terre. S'il arrive une gelée, la récolte est fichue ». En quantité, tout du moins, car la météo ne joue pas sur la qualité du produit.

La qualité du produit, le couple en a fait son cheval de bataille. « Nous avons des clients qui viennent exclusivement pour un fruit ou un légume bien spécifique, raconte Gwénola. Certains achètent des melons, d'autres des haricots verts et/ou des fraises. C'est de cette façon que nous constituons notre clientèle ».

Ici, pas d'intermédiaire.

Le client traite directement avec le producteur. Une proximité qui « revient à la mode », selon le maraîcher. Malgré tout, ils ne quitteraient pour rien au monde leur activité. « Nous sommes très heureux d'être maraîchers. C'est passionnant de cultiver la terre, insiste le couple, d'une seule et même voix. Même après tant d'années, lorsque nous sortons un légume de la terre, nous sommes comme un enfant qui vient de croiser le Père Noël ».

La récolte, l'été, elle se fait à la main.

La plus grande parcelle du couple fait un demi-hectare. « Nous sommes très loin des grosses exploitations », sourit Gwénola Le Berrigaud. Mais avant de récolter, il faut d'abord commencer par travailler la terre, pour qu'elle soit la plus fertile possible. Pour cela, Yves Le Berrigaud a sa méthode bien à lui...

Un engrais nommé goémon

Le soir, au gré des marées, il n'est pas rare de voir l'homme monter sur son tracteur direction la plage. Pas pour admirer le paysage, non, mais pour ramasser le goémon. « C'est un engrais très riche qui donne du goût à la pomme de terre », explique l'agriculteur. Un geste qui, en plus de le servir, sert également les intérêts des habitants qui ne verront plus des montagnes d'algues s'entasser.

Le couple l'assure, il sera là « encore pour une dizaine d'années et ne souhaite pas voir l'activité de maraîcher disparaître de la commune... »

Pratique Vente de légumes de saison toute l'année au 37, village de Kernavest à Quiberon. Contact : tél. 02.97.30.42.48 ou 06.88.68.63.53. Imprimer Télécharger Envoyer © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/maraicher-un-couple-entre-terre-et-mer-12-11-2015-10846852.php

 

Ils rêvent d'embarquer à l'école de Cammas

Ouest France du 14 novembre 2015

Jeunes volontaires à l'ENVSN.jpg

 

L'École nationale de voile et des sports nautiques de Quiberon ouvre un centre d'entraînement multicoques unique en France.

Ils sont déjà 160 à avoir postulé au projet de l'École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN) de Saint-Pierre-Quiberon : un centre de formation unique, parrainé par le navigateur Franck Cammas, sur voiliers équipés de foils.

Un centre de formation qui doit d'abord détecter celles et ceux qui rêvent d'apprendre... à voler sur l'eau. Le projet, financé pour trois ans, rassemble un pool de partenaires, dont la Fédération française de voile, Groupama team France, la société Bic sport et le Département

Vendredi, 34 jeunes entre 17 et 22 ans ont été accueillis à l'ENSVN. « Nous entamons aujourd'hui les premières sélections, explique Yves Clouet, formateur spécialisé en multicoques à l'ESNVN. Tous vont passer des tests d'aptitude physique, en condition de navigation et des entretiens individuels. Ils ne seront que six, au final, à être retenus ».

Une sélection drastique pour un enjeu de taille : la formation bénéficiant d'un encadrement d'excellence, ces jeunes profiteront des meilleurs matériels et conditions d'entraînement afin de constituer un équipage jeune, sous les couleurs de Groupama Team France. Après un engagement sur le Tour de France à la voile 2016 en DIAM 24, ils mettront le cap sur la Youth America's Cup 2017.

 

 

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