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30/10/2015

Un mise en bouche pour les "régionales"...

Saint Pierre Quiberon organise un concours de far !

Yves Le Drian à Rennes.jpg

Le conseiller à la communication prépare les prochains débats pour les élections régionales... et comme toute fine gueule commence par le sucré !

Et pourtant ces élections régionales ne mobilisent pas les foules sur la presqu'île.

Lors de cette élection sont en question les "frontières" de la Région Bretagne (à 4 ou à 5), décidées par le pouvoir présidentiel (vive la démocratie !). La Région est devenue par les lois de décentralisation le seul pouvoir économique de décision, qui élimine ainsi définitivement les départements...

 

 

 

 

La vie économique de la future Bretagne, qui est chahutée dans ses fondamentaux (Agriculture, élevage et transformation), qui est abandonnée dans les transports ferroviaires par le pouvoir central, qui est si particulière dans ses motivations politiques devient aujourd'hui "coupée en deux"...

L'Est se développe autour de Rennes, l'Ouest périclite doucement...

Les municipales, puis les départementales ont poussé les socialistes hors du pouvoir. Les prochaines élections régionales semblent avoir la même saveur sucrée !


 

 


Elections régionales de Bretagne, la liste de Oui la Bretagne dans le Morbihan

Ouest France du 29 octobre 2015  

Les candidats morbihannais de "Oui la Bretagne" étaient réunis à Lorient, ce jeudi. | Ouest-France

Christian Troadec a présenté son équipe morbihannaise, à Lorient (Morbihan), ce jeudi. Une liste menée par le binôme Christian Derrien et Martine Auffret. 

"On a une liste qui représente l’ensemble du Morbihan, avec beaucoup de chefs d’entreprises et d’élus, de Vannes, Lorient, Lanester, Auray, Pontivy…", lance Christian Derrien, maire et conseiller départemental de Langonnet, en présentant la liste morbihannaise de Oui la Bretagne, à Lorient (Morbihan), ce jeudi.

Plateforme participative et citoyenne 

Le chef de file régional, Christian Troadec, maire de Carhaix, rappelle que cette formation est "une plateforme participative et citoyenne, qui permet à chacun de réagir, notamment via le site Internet www.oui-la-bretagne.bzh. Chacun peut faire des suggestions, enrichir le programme."  

Les priorités de Oui la Bretagne? "L’économie et l’emploi, sans oublier la réunification de la Bretagne avec Nantes."

Les 21 noms en Morbihan 

1. Christian Derrien, maire de Langonnet, conseiller départemental, maître de conférences, 61 ans. 

2. Martine Auffret, adjointe au maire de Cléguérec, agricultrice, 60 ans. 

3. Loïc Cheval, chef d’entreprise en horticulture, conseiller municipal à Baden, 60 ans. 

4. Yolande Kervarrec, maire de Saint-Barthélémy, responsable d’achats, 51 ans. 

5. Yves Brien, ancien maire de Le Palais, conseiller général de Belle-île, 70 ans. 

6. Anne Sorel, maire de La Chapelle-Neuve, retraitée aide-soignante, 59 ans. 

7. Robert Ulliac, ancien maire de Gourin, ancien conseiller régional, retraité cadre comptable, 67 ans. 

8. Nelly Fruchard, ancienne maire de Plescop, professeur de lettres, 58 ans. 

9. Jacques Madec, adjoint au maire de Locmariaquer, retraité de l’enseignement, 62 ans. 

10. Véronique Coquil, professeur des écoles, Auray, 50 ans. 

11. Victor Gallou, étudiant, Vannes, 25 ans. 

12. Laure Le Maréchal, chef d’entreprise, Hennebont, 35 ans. 

13. Claude Prigent, entrepreneur artisan, Lanester. 

14. Sophie Hallot, professeur bilingue, Pontivy, 31 ans. 

15. Fulup Le Foll, ingénieur informaticien, chef d’entreprise, Séné, 56 ans. 

16. Nathalie Merlet, conseillère caisses de retraite, Lanouée. 

17. Hubert Le Danvic, conseiller municipal à Hennebont, retraité secteur bancaire, 65 ans. 

18. Anne Hamonic, retraitée aide-soignante, Bubry, 56 ans. 

19. Eric Mahé, artisan du BTP, Brec’h, 44 ans. 

20. Pascale Le Touze, cadre de santé, Lorient, 55 ans. 

21. Yann Jondot, maire de Langoëlan, éducateur sportif, 47 ans.

 

Une fracture grandissante entre l’ouest et l’est de la Bretagne 

LE MONDE du 28 octobre 2015 

Marie-Béatrice Baudet

 

 La nouvelle n’a pas échappé aux Bretons. Le projet ferroviaire qui devait mettre Brest et Quimper à trois heures de Paris a été repoussé sine die. En juin, SNCF Réseau a réclamé des études supplémentaires. « Rien ne se fera d’ici à 2030 », affirme Bernadette Malgorn, conseillère municipale à Brest et présidente sortante du groupe de la droite et du centre au conseil régional. « En 2017, avec la nouvelle ligne à grande vitesse, on mettra donc moins de temps pour aller de Paris à Rennes (1 h 30) que de Rennes à Brest ou à Quimper où il faut au minimum 2 heures ! Et le gouvernement nous parle de désenclaver la Bretagne, c’est une plaisanterie », ne décolère pas l’ancienne préfète de Bretagne. 

Philippe Ronarc’h, maire socialiste de Pouldreuzic (Finistère), petit bourg qui frôle la baie d’Audierne et où naquit Pierre-Jakez Hélias, l’auteur, en 1975, du célèbre Cheval d’orgueil (Pocket), n’aime pas que l’on utilise l’expression « Bretagne du bout du bout ». « C’est le bout de la France ou le début du monde ? », dit-il en souriant. Question de fierté. Hélias n’a-t-il pas rappelé qu’au pays bigouden, on ne courbait jamais l’échine… 

« La grande distribution réorganise ses plates-formes, les poussant toujours plus vers Rennes »
Daniel Sauvaget, membre du directoire de Tilly-Sabco 
 

A quelques mètres de la mairie, dans le bureau de la PME (230 salariés) créée en 1907 par Jean, son arrière-grand-père, Loïc Hénaff, président du directoire de l’entreprise, vient de célébrer les 100 ans du pâté finistérien dont la petite boîte bleue et jaune est un réconfort pour les matafs en mer. Même s’il acquiesce aux propos de son maire, le patron s’inquiète pour la pointe bretonne : « La césure n’est pas nouvelle. Tout le monde pense à la langue, le breton à l’ouest, le gallo à l’est. Mais aujourd’hui, la fracture se creuse. La crise de l’agroalimentaire fait que la vie économique se déporte à l’est. Ici, nous sommes de moins en moins irrigués par les transports routiers. » Un diagnostic partagé par Daniel Sauvaget, membre du directoire du volailler Tilly-Sabco, dont l’usine est à Guerlesquin, dans le nord du Finistère : « Les camions se raréfient. Les cargaisons ne sont pas assez massifiées. Et la grande distribution réorganise ses plates-formes, les poussant toujours plus vers Rennes. » 

Sur une carte, il suffit de tracer une ­ligne presque verticale descendant de Saint-Brieuc jusqu’à Vannes pour dessiner la frontière entre est et ouest de la Bretagne. Et laisser parler les chiffres de l’Insee. Fin 2014, la région affichait un taux de chômage de 8,9 % (contre 10 % pour la France entière), soit 0,4 point de plus qu’en 2013. Ce chiffre descend à 8,2 % en Ille-et-Vilaine, le département de Rennes, tandis qu’il grimpe à 9,2 % dans les Côtes-d’Armor et le Finistère et jusqu’à 9,5 % dans le Morbihan, là où le FN a d’ailleurs réalisé son meilleur score breton (20,27 %) aux élections européennes de 2014. 

Sentiment de relégation 

Cette inégalité territoriale se traduit aussi, à en croire l’Institut de la statistique, dans les rémunérations. C’est en Ille-et-Vilaine que l’on gagne le mieux sa vie. C’est aussi là que se concentrent les habitants (31 % des 3,3 millions de Bretons) et que l’on y fait le plus d’enfants. En revanche, alerte l’Insee, le poids du Finistère dans la population régionale diminue d’année en année. 

« On a créé des métropoles en Bretagne, comme Rennes et Vannes et bientôt Brest, en oubliant le maillage historique du territoire composé de communes moyennes souvent solidaires les unes des autres. Toute cette politique va finir par nous achever », s’énerve Alain Glon, président de l’Institut de Locarn, un think tank libéral que cet ancien industriel de l’agroalimentaire qualifie de « ni de gauche ni de droite ». 

La crise des « bonnets rouges », qui ont manifesté fin 2013 à Quimper puis à Carhaix, n’exprimait-elle pas aussi, outre le refus de l’écotaxe, le sentiment de relégation des habitants de l’ouest et du centre de la Bretagne ? « Bien sûr, répond sans hésiter Rozenn Milin, historienne de formation et ancienne ­directrice de TV Breizh, qui vient de ­publier Questions d’identité. Pourquoi et comment être breton ? (Bo Travail !, 192 p., 25 euros). L’Est rayonne, il est porteur de richesses. C’est quasiment la grande banlieue de Paris. L’Ouest risque, lui, de devenir une économie résidentielle soutenue par le tourisme. » 

Groupement d’intérêt économique 

Dans leurs meetings, Marc Le Fur, tête de liste LR aux élections régionales, et Christian Troadec, qui conduit la liste « Oui la Bretagne », évoquent souvent ce fossé grandissant. Le premier réclame des zones franches pour l’ouest de la région et entend rouvrir au plus vite le dossier ferroviaire. Le second veut attirer des emplois dans le centre de la Bretagne. Après la création d’une usine de lait au sud de ­Carhaix par le groupe chinois Synutra, l’élu annonce discuter maintenant « avec des Thaïlandais ». 

Jean-Yves Le Drian, qui conduit les listes PS-PRG, perd un peu de son calme quand on lui évoque cette question de la cassure entre basse et haute Bretagne. « Il faut pondérer les analyses historiques, appuie le ministre de la défense. Vous oubliez par exemple le centre de ­recherche de Roscoff. Sans parler de notre réseau patronal… Vous savez qui a été récompensé en 2015 par le prix de ­l’entrepreneur français ? Gilles Falc’hun, président de Sill Entreprises, un leader international de l’agroalimentaire, basé à Plouvien, dans le Finistère. » 

Sans attendre les politiques, Loïc Hénaff a déjà pris des mesures. Il y a trois ans, le chef d’entreprise, qui refuse « d’avoir le moral dans les chaussettes », a poussé à la création d’un groupement d’intérêt économique, Chargeurs pointe de Bretagne, afin de mutualiser avec d’autres ses coûts de transport et mieux lutter contre l’éloignement géographique des fabricants bretons du bout du bout. 


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/10/28/une-fracture-grandissante-entre-l-ouest-et-l-est-de-la-bretagne_4798579_823448.html#PeaMYVgOtxhrSww6.99

 

Un concours de fars pour lancer le festival à Saint Pierre 

 

Ouest France du 29 octobre 2015 

 

« Pour débuter le festival Presqu'île Breizh de Quiberon, nous avons décidé d'organiser un concours de fars bretons sur la place du Marché », lance Jean-Pierre Le Duvéhat, conseiller municipal délégué à la culture et à la communication.

Le dépôt des fars préparés par les Saint-Pierrois et Quiberonnais se fera à 14 h 30. Après dégustation par un jury, composé de deux élus, un membre d'association et un adhérent de l'Union des acteurs économiques, la délibération aura lieu à 15 h.

A 15 h 30, il sera procédé à la remise des prix pour les trois premiers, à savoir des bons d'achat de 30 €, 20 € et 10 € dans les commerces de la ville. Puis à 16 h, les concerts et spectacles débuteront. A Portivy, le bagad de Ploemel partira de la place du Marché-des-Dunes pour rejoindre le port, tandis que le bagad de Malestroit se produira dans le centre. De la place du Marché, il remontera vers La Poste, puis par la rue du Général-de-Gaulle et poursuivra jusqu'à la place des Martyrs. Les reines d'Arvor 2015 se joindront à la fête. Les groupes joueront et danseront jusqu'à 17 h, avant de prendre la direction de Quiberon en bus, pour retrouver les autres formations.

Samedi 31 octobre, à partir de 14 h 30. Gratuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

merci St Pierre merci Quiberon pour ce magnifique spectacle inoubliable!!

Écrit par : le port | 03/11/2015

merci St Pierre merci Quiberon pour ce magnifique spectacle inoubliable!!

Écrit par : le port | 03/11/2015

Quelle imagination!
Une remarque au passage. Il ne faudrait pas que monsieur Le Duvéhat participe. Il risquerai de gagner. Il faudrait aussi qu'il s'achète des pulls plus amples.

Écrit par : Le masque et la plume | 03/11/2015

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