Les Secrets de Saint Pierre

 

Philippe Le Ray, se spécialiser, travailler, avancer

 

Télégramme du 12 octobre 2015

 

 

 

 

Philippe Le Ray fait le bilan de son action parlementaire à mi-mandat.

 

Le député de la circonscription d'Auray Philippe Le Ray, élu pour la première fois en 2012, suit plusieurs dossiers et commissions à l'Assemblée nationale. Tourisme, crise agricole, aide aux soignants, primaire au parti Les Républicains, il nous livre son bilan de mi-mandat.

 

Rapporteur au budget sur le Tourisme.

 

Le tourisme est le gros dossier suivi par le député Philippe Le Ray à l'Assemblée nationale.

 

 Rapporteur au budget sur le tourisme, il a coécrit avec une députée de la majorité, Jeanine Dubié, un rapport parlementaire sur l'accueil des touristes en France. Rapport sorti en juillet. Il présentera fin octobre ses propositions. « On a travaillé sur plusieurs axes, explique le député.

 

 En premier lieu le financement d'Atout France, le bras armé de la politique touristique en France, une Agence de développement touristique.

 

 Nous proposons un système de financement privé à l'américaine. On pourrait prélever une certaine somme sur les visas touristiques. Nous proposons également la création d'un fonds d'investissement pour la modernisation des infrastructures hôtelières. Sur l'e-tourisme, j'ai travaillé sur les plates formes de réservations... Ce sont des sujets importants. Le chiffre d'affaires du tourisme en France est 160 milliards d'euros. À titre de comparaison l'agriculture, c'est 70 milliards ».

 

 Crise agricole

 

 « Le plan Valls annoncé début septembre est positif, mais on raisonne à court terme. L'année blanche dans le remboursement des dettes bancaires va seulement décaler le problème. Les agriculteurs ne supportent plus ces fonds publics qui viennent les aider. Ils sont lâchés dans une économie libre, alors qu'ils ne sont pas prêts. On ne les a pas aidés à se préparer.

 

J'appartiens au groupe de mission "élevage" à l'Assemblée nationale.

 

 Il faut contractualiser les prix et les volumes, informer les consommateurs de la provenance des produits. La dessus, on peut légiférer. Les fonds européens agricoles doivent être davantage dirigés vers les investissements, ou les aléas. Il faut aussi modifier la fiscalité agricole. Faire en sorte de protéger les fonds propres des entreprises agricoles. Là encore on peut légiférer.

 

 La loi de finance l'envisage. Beaucoup de propositions ont été faites. Je suis un des référents de la droite sur ses questions à l'Assemblée. J'appartiens au groupe de crise. Il faut accompagner les agriculteurs et ne pas les laisser dans la jungle ».

 

 Régime social des indépendants (RSI)

 

Avec Bruno Le Maire, nous venons de déposer une proposition de loi sur le RSI qui est en cours d'enregistrement. Il faut améliorer le fonctionnement de cette protection sociale, modifier l'assiette de calcul et effectuer des ajustements sur les paiements des cotisations. Treize propositions ont été faites pour améliorer le dispositif. J'espère que ces propositions seront votées avant la fin de l'année.

 

Emploi

 

On est un territoire qui créé de l'emploi. Notre attractivité fait que beaucoup de gens viennent habiter ici. Dans certaines communes, le revenu moyens est très élevé. Néanmoins, je reçois beaucoup de personnes, à la recherche d'un emploi dans ma permanence. Il existe de grandes difficultés sociales. Le dernier recours souvent est l'élu, qui peut pousser un dossier ou accélérer un paiement. Notre territoire a un potentiel de création d'emploi.

 

 Je suis étonné de voir beaucoup de chefs d'entreprise qui sont débordés de travail, mais n'embauchent pas. Trop compliqué, disent-ils. Il n'y a pas de prise de risques, car il y a un problème de confiance. C'est à la politique nationale de répondre à cela.

 

Vie parlementaire

 

À l'Assemblée, il faut se spécialiser, connaître ses dossiers sur le bout des doigts et les travailler avec les autres parlementaires, y compris de l'autre bord. Avoir raison seul dans son coin ne sert à rien. Il faut être dans des positions tenables.

 

Je fais partie de la commission des affaires économiques. J'appartiens au groupe de réflexion autour de l'autonomie et de la dépendance. Il n'est pas toujours facile de faire avancer les choses quand on est dans l'opposition.

 

La primaire du parti Les Républicains

 

Je fais partie de l'équipe très solide constituée d'une quarantaine de parlementaires autour de Bruno Le Maire. On se voit toutes les semaines. Bruno Le Maire doit être candidat aux primaires. Je ne crois pas en l'homme providentiel, mais en celui qui est entouré. Je crois en une grande primaire ouverte, bien au-delà des centristes. Je crois que les Français sont prêts au changement.

 

En savoir plus sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/p-le-ray-se-specialiser-travailler-avancer-12-10-2015-10809037.php#3p67FvjJpaVPkFiX.99

 

 

 

Aqta, prendre le train du très haut débit

 

Télégramme du 10 octobre 2015

 

Loïc Berthy

 

 

 

 

Le maire de Landaul, Serge Cuvillier (au centre), encadré par le président et le vice-président d'Aqta, Philippe Le Ray et Bruno Goasmat, devant l'installation technique qui a permis de multiplier par trois le débit moyen dans la commune.

 

Internet qui rame, des téléchargements qui vont à la vitesse de l'escargot, c'est du passé pour des centaines de foyers de Crac'h, Landaul et Plouharnel. En parallèle, les travaux débutent pour amener le très haut débit à Auray. Les premières offres sont prévues pour fin 2016.

 

On les appelle des NRA-Med (*). Un nom un peu barbare derrière lequel se cachent des installations techniques qui permettent de booster le débit Internet. L'un de ces équipements était inauguré hier à Landaul. Il est entré en fonction depuis le mois de juin et pour le maire, Serge Cuvillier, il n'y a pas photo : « On voit nettement la différence. Dans certains endroits de la commune, la réception était très mauvaise. Les habitants en profitent, mais nos entreprises aussi ». 1,3 km de fibres optiques part du NRA-Med jusqu'au réseau de téléphonie classique, qui permet d'amener Internet dans les foyers. Les habitants les plus proches de l'installation peuvent bénéficier d'un débit de 20 Mb. En moyenne, la vitesse a été multipliée par trois dans tout le centre-bourg et dans ses quartiers périphériques. 643 foyers sont concernés.

 

« Un moteur de développement »

 

Il n'y a pas que Landaul qui bénéficie des avantages de ces nouvelles installations, implantées par Orange et financées pour un tiers par la communauté de communes Aqta (le reste étant pris en charge par l'État, la Région, le Département et un programme européen). Trois NRA-Med sont actifs à Crac'h et Plouharnel depuis le mois dernier et deux autres seront mis en service à Brec'h et Saint-Philibert avant la fin de l'année. Coût de l'opération pour Aqta : 246.000 €. Un investissement justifié selon son président, Philippe Le Ray : « Le haut débit, c'est un moteur de développement pour l'économie et pour la population en général. vers le haut un territoire comme le nôtre, coincé entre Vannes et Lorient ». S'ils apprécient que leur connexion à Internet soit boostée de la sorte, pour les habitants des quartiers concernés, cette technologie n'est qu'une solution intermédiaire avant de passer au très haut débit. Il leur faudra attendre quelques années avant de bénéficier de débits à hauteur de 100 Mb et plus encore. Mégalis, le bras armé de la Région pour la diffusion du très haut débit, va commencer à s'attaquer au territoire d'Auray ce mois-ci.

 

Le tout fibre optique en 2030

 

11.000 prises seront raccordées sur la ville-centre d'ici septembre 2016. Fin 2016, les opérateurs devraient être en mesure de commercialiser leur offre aux habitants et aux entreprises. « Il devient impératif de faire évoluer notre réseau pour répondre aux usages de la population et des professionnels. Là où, il y a quelques années, seul l'ordinateur familial était connecté à Internet, c'est aujourd'hui ce même ordinateur, mais aussi celui des enfants, les smartphones, la télévision et les tablettes, la domotique et l'ensemble des objets connectés de toute la famille qui échangeant données, messages, images, vidéos en même temps », explique Bruno Goasmat, vice-président à l'économie numérique d'Aqta. Une politique qui a un coût, la collectivité se délestant au passage de 4,9 M€. Après Auray, ce sera au tour de Carnac, de Crac'h et de Belz de prendre le train du très haut débit (2017-2018). 75 % des foyers d'Aqta seront raccordés à la fibre optique d'ici 2025, 100 % en 2030. (*) Noeud de raccordement d'abonnés - Montée en débit.
En savoir plus sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/aqta-prendre-le-train-du-tres-haut-debit-10-10-2015-10807201.php#sPdGj8v1zPf7ZI0P.99