Les Secrets de Saint Pierre

 

Quiberon, Jacques Leroy se défend d'avoir tenu des propos racistes

 

Télégramme du 2 octobre 2015

 

Suite au dépôt de plainte porté contre lui (Le Télégramme du 1e r octobre), Jacques Leroy tient à réagir :

 

 « Je tiens à préciser que les propos que l'on m'a prêtés faisaient partie d'un échange entre le maire, Bernard Hilliet et moi-même, sans qu'il soit fait référence à quelque autre personne. C'est mal me connaître que de vouloir me taxer de racisme, moi qui, durant toute ma carrière de proviseur, et non de professeur comme indiqué dans l'article, ai côtoyé une multitude de personnels et d'élèves de toutes origines qui pourront témoigner de mon attachement à des valeurs humanistes. J'ai toujours oeuvré en ce sens (mission humanitaire en Afrique, jumelage avec le Maghreb, le Mexique...).

 

 Personne ne sera dupe du fait qu'en instrumentalisant mes propos, le maire cherche à détourner la situation de sa liste, au sein de laquelle les démissions s'accumulent (certaines n'ont pas encore été rendues publiques), toutes pour les mêmes motifs que je cite (absence de démocratie interne, de transparence, posture de certains adjoints). Les Quiberonnais attendent autre chose qu'une municipalité partisane qui souhaite marginaliser les autres composantes du conseil. En ce qui me concerne, je continuerai à oeuvrer dans l'intérêt commun, sans esprit partisan et arrière-pensée électoraliste

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Quiberon Pôle de santé, un projet à reconstruire

 

 

 

Télégramme du 2 octobre 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Olivier Duport, président de l'association, tente de remotiver ses troupes pour l'élaboration d'un nouveau projet de santé.

 

 

 

 Mardi, quinze membres de l'association Presqu'île Quiberon santé se sont réunis à l'espace Louison-Bobet, autour de leur président Olivier Duport. Le maire, Bernard Hilliet, et son adjointe aux affaires sociales, Marie-Thérèse Le Gac, étaient présents.

 

 

 

 Si tous ont reconnu que la Maison de santé était maintenant une chose acquise pour permettre de maintenir une offre de soin avec un large choix de soignants, il a toutefois été rappelé que le Pôle de santé était, lui, à construire ou plutôt à reconstruire, suite à la volte-face de l'Agence régionale de santé (ARS).

 

 

 

 Un nouveau médecin à Quiberon en juillet 2016 Si, au printemps, un premier projet avait été validé par l'ARS, ouvrant droit à une subvention de 4.500 €, cette dernière a fait marche arrière en constatant que la continuité des soins n'était pas assurée avec un seul médecin adhérent au projet (Sylvie le Du).

 

 

 

 Toutefois, l'arrivée confirmée du docteur Jean-Philippe Moitier en juillet prochain, et son adhésion au projet, changeront la donne. De ce fait, si les troupes semblent quelque peu démotivées, le président a expliqué qu'une opportunité se présentait, via une formation proposée par l'ARS, pour enfin élaborer ce Pôle de santé, espace de concertation qui devra permettre aux professionnels de santé de se saisir ensemble des problèmes et des chantiers pour les mener à terme.

 

 

 

 C'est Isabelle Raibaut (diététicienne) qui représentera l'association dans le cadre d'une formation de deux ans pour aider à la conception d'un projet de santé viable.

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Tourisme, Aqta ne prendra la main qu'en 2017

 

 

 

Télégramme du 1er octobre 2015

 

 

 

Sophie Paitier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le tourisme tombera dans l'escarcelle d'Auray Quiberon Terre Atlantique avec un an de retard. La compétence devait revenir à la communauté de communes au 1e r janvier 2016. Ce sera finalement 2017.

 

 

 

Un changement pour les dix offices de tourisme concernés, qu'avec ce délai Aqta ne souhaite pas transformer en chamboulement.

 

 

 

Les dix offices de tourisme situés sur le territoire de la communauté de communes passeront dans le giron d'Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta) avec un an de retard par rapport à la date initialement prévue. La décision qui devait être actée par les élus au 1e r janvier 2016, le sera en 2017.

 

 

 

La faute à la loi NOTRe portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la République, promulguée le 7 août.

 

 

 

 Elle est venue bousculer le calendrier établi.

 

 

 

 Le tourisme est devenu une compétence que doivent obligatoirement endosser les communautés de communes, ce qui n'était pas le cas jusqu'ici. Pour prendre la compétence au 1er janvier prochain, l'intercommunalité aurait dû le signifier aux offices de tourisme, avant le 1er octobre.

 

 

 

 Un délai trop court.

 

 

 

 « Il ne faut pas trop se presser pour faire bien les choses », confirme le vice-président chargé du tourisme au sein d'Aqta, Bernard Hilliet, également maire de Quiberon.

 

 

 

 « Nous avons reculé d'un an la prise de compétence. Il y a des subtilités dans la loi, qu'il nous faut bien étudier ».

 

 

 

Subtilités de la loi

 

 

 

Les subtilités concernent surtout les trois locomotives touristiques du territoire : Quiberon, Carnac La Trinité. Classées station de tourisme, leurs offices de tourisme pourraient garder leur indépendance dans la nouvelle organisation.

 

 

 

 « La décision appartiendra au conseil communautaire », explique Bernard Hilliet. « L'idée, c'est que ces trois communes sont les porte-drapeaux du secteur. Leurs offices de tourisme savent très bien fonctionner tous seuls. On ne veut pas faire disparaître quelque chose qui marche ».

 

 

 

Dans la balance se trouve surtout le statut qui a l'énorme avantage d'apporter des subsides de l'État aux trois communes. Pour les percevoir, elles doivent avoir leur propre office de tourisme en catégorie une. Si les offices de Quiberon, Carnac et La Trinité étaient fusionnés dans la grande maison Aqta, elles pourraient perdre les bénéfices de leur statut actuel.

 

 

 

 Soit une perte de 300.000 € pour La Trinité et 1,4 M€ pour Quiberon.

 

 

 

 Plan marketing lancé Pour les aider dans leurs réflexions les élus ont lancé fin août, un plan marketing tourisme. Ils ont confié une étude d'un montant de 23.000 €, à un groupement de cabinets (Maitres du rêve d'Aix-en-Provence et Topics à Saint-Malo).

 

 

 

 Un comité de pilotage a été créé, composé d'élus d'Aqta, de représentants du Pays d'Auray (Yves Normand et Émilie Fusil), de Gérard Pierre président du Comité départemental du tourisme.

 

 

 

 Le 15 octobre, des ateliers réuniront à Carnac les dix présidents des offices du tourisme du territoire, les élus et des professionnels désignés par chaque office.

 

 

 

« Ne pas rester entre élus »

 

 

 

« Ce qui va rythmer notre travail, c'est la définition du plan marketing. Il ne faut pas que l'on reste entre élus », assène Bernard Hilliet. Il y a d'énormes compétences chez les professionnels du tourisme. Mutualisons nos ressources humaines ! Le monde touristique bouge à une vitesse grand V. Notre territoire a de la concurrence. On doit proposer aux touristes une offre suffisamment large, mais avec un seul point d'entrée.

 

 

 

 Quelqu'un qui veut séjourner à Carnac, doit tout de suite voir, qu'il va pouvoir découvrir des mégalithes certes, mais aussi des bateaux de courses à La Trinité, une forêt domaniale à Camors, un patrimoine architectural hors pair à Sainte-Anne-d'Auray... C'est une bonne chose que nous soyons contraints de prendre notre temps et de travailler ensemble »

 

 

 

. Un gage pour le vice-président d'Aqta d'un passage de flambeau réussi, de nature à rassurer les dix offices de tourisme concernés et la quarantaine de salariés à l'année.

 

 

 

« Personne ne doit se sentir exclu de la réflexion, ni frustré. On est dans une période de changement. L'idée est d'être à l'écoute », conclut-il.

 

 

 

 En complément

 

 

 

 La démission d'Alain Bourneau pressentie S. P. Le président de l'office du tourisme d'Auray communauté (Otac) Alain Bourneau aurait fait connaître son intention de démissionner, probablement à l'occasion de la prochaine assemblée générale de l'office du tourisme en novembre.

 

 

 

 Une décision dont les élus d'Aqta (Auray Quiberon Terre Atlantique) ont eu connaissance et que nous a confirmée de façon sibylline le principal intéressé. Ses méthodes de fonctionnement avaient été contestées, en novembre dernier, par une partie du bureau, lors de l'assemblée générale de l'Otac. À ces bisbilles s'ajoute son isolement politique, depuis son éviction de la liste du candidat aux élections municipales Jean Dumoulin, élu maire en mars 2014. Un départ qui ne serait pas une surprise « L'office de tourisme, ça n'est pas Alain Bourneau. C'est une équipe », a rétorqué le président, interrogé sur son éventuel départ.

 

 

 

« Ma démission ? L'assemblée générale en décidera. Je suis président depuis 2002. En 2013, lors de ma réélection j'aurais passé la main, si j'avais trouvé un successeur. Il y a des échéances qui arrivent avec de nouvelles dispositions. Je réagirai au moment voulu. Je suis un chevalier servant, au service de la population ».

 

 

 

 Un départ qui n'est pas une surprise pour les élus d'Aqta, qui ont déjà préparé son remplacement. « Alain Bourneau envisage très fortement de démissionner », confirme Bernard Hilliet.

 

 

 

« S'il confirme sa décision », poursuit-il, « quelle organisation mettrons-nous en place, comment va-t-on gérer la suite ? S'il souhaite partir, il sera remplacé par un fin connaisseur de l'office de tourisme, qui sera épaulé par Aqta ». Le vice-président se veut rassurant. « Auray est un bon exemple de ce qu'on peut faire demain. L'office de tourisme d'Auray est l'organe central. Il y a des structures dans chaque commune qui fonctionnent très bien seules ». Alain Bourneau semble avoir déjà acté qu'il ne sera pas le président de l'office de tourisme sous compétence Aqta et tacle au passage les élus :

 

 

 

« Nous avons une réunion à Carnac le 15 octobre avec Aqta », confie-t-il. Pourquoi pas un élu comme président de l'office de tourisme ?

 

 

 

Au moins, il sera en prise avec les réalités du terrain ».

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