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25/09/2015

'Petit bras"...

Le vol d'un communiqué de Presse rapporte plus qu'une baisse de l'impôt sur le revenu !

Impôt sur le revenu 2015.jpg

Dans une société, qui reste inégalitaire, la confiance en l'Etat est une erreur !

De Macron à Thevenoud, l'intelligence est le seul moyen de faire fortune...

Vaut mieux être aujourd'hui un "fin Hacker", qu'une "moule imposable" !


 

Baisse d’impôt, 3 millions de nouveaux bénéficiaires l’an prochain

 

Les Echos du 10 septembre 2015

 

Ingrid Feuerstein

 

 

 

 

Un million de foyers fiscaux vont sortir de l'impôt sur le revenu ou ne pas y rentrer en 2016 grâce à la baisse d'impôts de deux milliards d'euros voulue par François Hollande. - SIPA

 

Près de 1 million de ménages sortiront du barème de l’impôt ou éviteront d’y rentrer l'an prochain.

 

Les derniers arbitrages sur la baisse d’impôts de 2 milliards en 2016 ont été rendus. Les gagnants de ce geste fiscal sont les ménages se situant dans le bas du barème de l’impôt sur le revenu. L’objectif du gouvernement est d’alléger la facture pour les foyers devenus imposables ces dernières années, notamment en raison du gel du barème au début de la décennie.

 

D’après les simulations de Bercy, un célibataire dont le revenu mensuel net s’élève à 1.593 euros devrait bénéficier d’une baisse d’impôts de 310 euros en 2016. Un couple de retraités percevant 2.960 euros de pensions pourrait économiser 483 euros. Autre exemple : une famille avec deux enfants affichant un revenu de 3.800 euros devrait gagner 507 euros.

 

D'autres exemples :

 

Concernant les modalités techniques, l’exécutif va modifier la décote, un mécanisme qui déforme le barème progressif pour les contribuables faiblement imposables. C’est en fait le seul levier dont il dispose pour réduire l’impôt des classes moyennes sans toucher à celui des plus aisées. La création d’une nouvelle tranche paraît difficilement envisageable, pour des question de lisibilité, dans la mesure où celle à 5,5 % a été supprimée l’an dernier. La mesure consiste donc à adoucir la pente de la décote de façon à cibler les ménages légèrement au-dessus du seuil d’imposition (autour de 14.000 euros).

 

3 millions de nouveaux bénéficiaires

 

Au total, près de 1 million de ménages sortiront du barème de l’impôt ou éviteront d’y rentrer l’an prochain. Cette mesure s’inscrit dans le prolongement du geste fiscal de l’an dernier, avec la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu et un premier renforcement de la décote. Cette année, 9,45 millions de ménages ont bénéficié d’une baisse d’impôts de 3,2 milliards. L’exécutif a ciblé une nouvelle fois la même catégorie de contribuables à savoir ceux qui se situent autour du revenu médian. Le champ des bénéficiaires a néanmoins été élargi. Sur les 8 millions de ménages concernés, 3 millions n’avaient pas bénéficié de la baisse d’impôts de l’an dernier

 

 

 

Les classes les plus modestes, exonérées d’impôt sur le revenu, n’auront rien. L’exécutif a écarté une baisse de CSG pour les revenus les plus modestes, car elle a déjà été rejetée par le Conseil constitutionnel. « C’est l’impôt sur le revenu qui a été augmenté en France ces dernières années, pas la CSG. Lorsqu’on dit vouloir rendre une partie de l’effort fait par les Français, il faut le faire sur l’impôt sur le revenu », a justifié mardi le ministre des Finances, Michel Sapin,.

 

Les plus aisées, ceux dont le revenu est supérieur à 37.000 euros, supporteront donc seules la majeure partie de l’effort fiscal de ces dernières années. La part des contribuables imposables devraient revenir à son niveau de 2010 mais elle supportera une facture totale bien plus élevée : depuis quatre ans, le rendement de l’impôt sur le revenu a progressé de 18 milliards d’euros.

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/021317849446-nouvelle-baisse-dimpots-qui-sont-les-gagnants-1154259.php?GylETGHx6qbDi8hq.99#xtor=EPR-9-%5Bjournal_22h30%5D-20150910-%5BProv_%5D-1104545%402

 

 

 

 

L'affaire des vols de communiqués de presse livre ses secrets

 

Les Echos du 17 septembre 2015

 

Nessim Ait-Kacimi

 

 

 

 

Pour Mary Jo White, présidente de la SEC, cette affaire de hacking est « sans précédent dans son ampleur ». - Photo G. Demczuk/REA

 

Un premier accord financier a été conclu dans l'affaire du vol des communiqués de presse des sociétés américaines.
Un « casse » audacieux mais qui avait laissé des traces et indices.

 

Un premier accord financier a été noué à l'occasion de la plus retentissante affaire de délit d'initié 2.0 qu'ait connue Wall Street. La société ukrainienne Jaspen Capital a accepté de verser 30 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites. Il lui était reproché d'avoir bénéficié, comme d'autres, des vols de communiqué de presse de sociétés que lui livraient, « à la carte », un groupe de hackers. Ces derniers s'étaient introduits dans les systèmes informatiques de trois sociétés de diffusion d'informations financières.

 

Ce « casse » de 100 millions de dollars implique près de 35 personnes, essentiellement de nationalité ukrainienne et russe. Entre 2010 et juillet 2015, 150.000 communiqués de presse émanant d'une centaine de groupes cotés américains - Bank of America, DreamWorks, Ford, Hewlett-Packard… - ont été dérobés. Les escrocs ont réalisé des délits d'initié sur 800 communiqués avant qu'ils ne soient rendus publics, soit 0,5 % du nombre de communiqués volés. En effet, toutes les informations obtenues illégalement n'étaient pas de nature à générer des bénéfices : il fallait que ces données surprennent les marchés et fassent beaucoup monter ou baisser les actions de leurs entreprises (avertissement sur résultats, hausse très forte du bénéfice…).

 

En cinq ans, les profits illégaux ont été de 100 millions de dollars, soit un retour sur investissement de 125.000 dollars par communiqué de presse subtilisé, mais avec d'amples variations, de 100.000 à plus de 1,5 million de dollars de bénéfices. Exemple ? Le 21 octobre 2011, les escrocs prennent connaissance de l'annonce par le groupe Caterpillar d'un bond de 27 % de son bénéfice trimestriel. Trois jours avant la publication officielle du communiqué, ils achètent massivement des actions et options d'achat sur la valeur, et dégagent ainsi un bénéfice de 648.000 dollars.

 

Peu discrets

 

Tout ne s'est pas toujours déroulé comme prévu et les apprentis traders ont parfois perdu de l'argent malgré leur avantage. En effet, ce stratagème de vol de communiqués de presse était audacieux dans sa conception, mais assez sommaire dans sa mise en oeuvre.

 

Et pour cause, les traders inculpés, qui travaillaient dans l'immobilier et la construction, étaient plus proches des « days traders » (spéculateurs amateurs de court terme) que des professionnels chevronnés : ils ont été peu discrets dans leurs agissements et le gendarme des marchés a identifié des mouvements anormaux sur des titres. Un seul avait une expérience dans les marchés, et encore peu concluante. Vitaly Korchevsky avait travaillé à Wall Street et sa tentative de monter un « hedge fund » fut un échec. Les enquêteurs ont découvert des conversations et messages où ces opérateurs évoquaient l'intérêt de procéder à d'autres manipulations pour gagner davantage d'argent. Ce que l'enquête va devoir examiner. Les traders devaient reverser aux hackers une partie des bénéfices qu'ils avaient générés : plus le « tuyau » était profitable plus le pourcentage à reverser était élevé

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150917/lec2_finance_et_marches/021331385930-laffaire-des-vols-de-communiques-de-presse-livre-ses-secrets-1156400.php?goQu5LuEyBlfbfHr.99

 

 

 

 

 

 

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