16/09/2015
Foire d'empoigne et nullité des débats au Conseil municipal de Saint Pierre Quiberon !
Conseil municipal du 15 septembre 2015
Normalement important, après une vacance de 2 mois d'été ! et bien, non...
Les querelles "stupides" entre majorité et minorité continuent, avec gros mots et coups bas !
Les légitimes interrogations du Père François reçoivent des réponses très approximatives ! Aucune autorité dans les débats, des prises de position floues, absence de rigueur...
Le manque de travail, après un été radieux, est évident !
Celtic, c'est l'envasement ! Le PLU, toujours au même point ! Monsieur Loget a tout fait, mais ne sait pas communiquer... Mairie, au point mort...Dépenses administratives 2014, rien...
Le Maire n'a rien vu passer chez AQTA ! Elle approuve le "vieux coq", fait partie du faible soutien au Président (10 maires non frondeurs !), est pour la paix dans la "mouise"...
Le maire aime "les migrants", mais révèle son impuissance, soutenue par Monsieur Loget, qui veut bien accueillir plusieurs familles...Il ferait mieux de travailler son PLU !
Les concerts "de grande classe" ont rapporté 1.500 euros à la commune, 700 euros à l'Office de Tourisme, qui fait les billets à la photocopieuse et 700 euros à la paroisse. Monsieur Loget a le temps d'envoyer aux frais de la communes les invitations du concert du fiston... transparence, où es tu ?
Seul nouvelle positive : le nouveau DGS de Saint Pierre...
Auray, le point sur les dossiers de la rentrée 2015
Télégramme du 16 septembre 2015
L'Hôtel-Dieu, contigu à la chapelle Sainte-Hélène, devait accueillir avant la fin de l'année les premières entreprises d'une pépinière et un Fab Lab dans des locaux rénovés. Le projet n'est pas enterré, selon Jean Dumoulin, qui attend le soutien d'Aqta.
L'heure de la rentrée a sonné, du côté de la municipalité.
Avant le conseil municipal qui se tenait hier soir, Jean Dumoulin, le maire, a décidé de faire un point sur quelques sujets d'actualité comme l'accueil des migrants, les projets à venir, ou encore la crise d'Aqta...
1. Auray va accueillir (au moins) quatre nouvelles familles de migrants
Personne ne peut rester insensible face au désastre humanitaire qui se répand dans toute l'Europe. Auray, comme d'autres communes, va ouvrir (un peu) ses portes pour accueillir quelques familles de migrants... Même si le maire tempère et rappelle : « C'est à l'État de prendre en charge l'hébergement et une allocation, mais aussi l'accompagnement administratif et social ou les besoins de soins via le centre hospitalier... La commune d'Auray n'a pas compétence sur ses sujets et n'a pas les ressources pour l'assurer ». Le Cada (Centre d'accueil de demandeurs d'asile) dispose de huit logements sur la commune pour accueillir huit familles et 32 personnes. « Derrière cela, l'État suggère aux communes d'aider le dispositif, ce que l'on peut faire dans trois domaines : recenser les initiatives locales - j'en profite d'ailleurs pour inviter les gens souhaitant aider à se rapprocher des services de la Ville - ; mettre à disposition des bâtiments pour créer des logements, et nous n'en disposons pas... ; enfin, mettre à disposition des logements vacants dans le parc social ou du foncier disponible », détaille Jean Dumoulin. Anticipant l'appel de la Ville, « une personne a déjà proposé de mettre son appartement à disposition », révèle le maire. La commune se joindra à cette âme charitable en acceptant, à l'initiative de l'Amisep (Association morbihannaise d'insertion sociale et professionnelle), « que trois familles puissent s'installer dans des logements sociaux. Nous devons maintenant faire le tour des bailleurs sociaux mais BSH (Bretagne sud habitat) dispose de deux logements vacants ». Les quatre logements d'urgence, « qui sont fléchés pour accueillir des personnes ayant des accidents de vie », étant de leur côté actuellement occupés, Auray ne devrait peut-être pas ouvrir plus grand ses bras... à moins que d'autres citoyens généreux...
2. Des projets qui avancent
Le projet de Pôle nautique semble en bonne voie. « L'architecte est en train de lancer l'appel d'offres aux entreprises ».
L'aménagement du centre-ville et la réorganisation de la place de la République sont également dans les tuyaux. « Une réunion publique de concertation avec les riverains est programmée le 5 novembre. Les travaux pourraient être lancés en septembre 2016 (pour un montant de 2,3 M€) ».
Le port d'Auray devrait également prendre un coup de jeune : « Auray est actionnaire de la Compagnie des ports qui gère une douzaine de ports. Nous avons commandé un audit qui devrait être livré fin octobre. D'ores et déjà, il en ressort trois grands axes à développer : la création de pontons là où nous avions des mouillages ; trouver un meilleur positionnement pour la capitainerie ; améliorer la capacité d'accueil des parkings. Mais tout cela ne se fera certainement pas en deux ans ».
3. Un transport médical à la demande
Autre projet, encore à l'état de réflexion : « Nous envisageons de lancer un transport à la demande médicalisé. On privilégiera les personnes âgées de plus de 15 ans. Cela prendrait la forme d'un véhicule de neuf places pouvant accueillir au moins une personne handicapée. Le coût du transport pourrait s'élever à 1 €, comme sur notre ligne de bus. Le CCAS (Centre communal d'action sociale) sera porteur du projet qui pourrait être lancé au premier semestre 2016 ».
4. L'Hôtel-Dieu attend la lumière d'Aqta
Quelques projets sont sur la rampe de lancement et d'autres demanderont plus de temps, mais n'ont pas été jetés aux oubliettes. Si Jean Dumoulin ne pourra pas tenir son pari, pris lors des voeux de début d'année, d'accueillir à l'Hôtel-Dieu, contigu à la chapelle Sainte-Hélène, les premières entreprises d'une pépinière vouée aux nouvelles technologies, ainsi qu'un un Fab Lab, dans des locaux rénovés, le projet n'est pas enterré pour autant.
Il l'assure : « Nous avons déjà cinq Alréens intéressés pour lancer leur association (et faire vivre le Fab Lab qui a pour but de mettre en commun du matériel informatique et technique en partageant le savoir). Nous sommes toujours en discussion avec le Centre hospitalier Bretagne-Atlantique pour l'aménagement du site. Et nous allons consulter les Alréens pour écouter leur avis et leurs souhaits lors d'un forum que nous organisons le 7 octobre au Petit Théâtre ». Même l'installation d'une autre pépinière, portée par Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta), ne le décourage pas : « Il y a de la place pour plusieurs pépinières d'entreprises sur le territoire ». Une chose semble certaine pour Jean Dumoulin : cette pépinière à l'Hôtel-Dieu ne se fera pas sans la communauté Auray Quiberon Terre Atlantique.
« C'est un projet intercommunal », martèle Jean Dumoulin.
Le projet ne semble cependant pas totalement emballer la communauté de communes, dont la réponse sur le sujet, ou l'absence de réponse, ne devrait pas faire accélérer les choses...
En complément
« Aqta va retrouver sa sérénité »
Aqta justement : dans la crise qu'a traversée la communauté de communes, les Alréens n'ont pas entendu la voix de Jean Dumoulin. C'est désormais chose faite : « Nous avons eu des réunions de travail très constructives avec Philippe Le Ray (le président de la communauté). Nous allons pouvoir activer la conférence des maires, chaque premier jeudi du mois. C'est une très bonne chose. Certains maires se trouvaient peut-être frustrés par un manque de communication.
Je pense que les décisions actées vont ramener de la sérénité », explique Jean Dumoulin, qui ne fait par ailleurs pas de mystère sur son désir de participer à la bataille des Régionales.
Partant pour les élections régionales
« David Robo (tête de liste du Morbihan sur la liste UMP de Marc Le Fur) m'a sollicité. Ça m'intéresse et je crois que je pourrais être utile, dans la mesure où la Région a récupéré la compétence développement économique ».
Jean Dumoulin sera sur un autre front, le 19 septembre prochain, en manifestant au sein de l'association des maires.
« Nous voulons dire au gouvernement d'arrêter de matraquer les communes qu'il met en grandes difficultés ». Le maire d'Auray prend ainsi en exemple la fonte des dotations pour sa commune. La réduction du déficit de l'État entraîne en effet une baisse des dotations d'État à hauteur, pour Auray, de 360.000 €, auxquels il faut ajouter des frais supplémentaires liés à la mise en place des Tap (Temps d'activités périscolaires).
« On va perdre 1 M€ en cumulé ».
Seule solution pour l'élu : « Il va falloir réduire notre budget de fonctionnement de 7 % dans les quatre ans qui viennent ». Le budget de fonctionnement se monte à 15 M€. La masse salariale s'élève à 9 M€. « Cela veut dire que, quand quelqu'un part, on ne le remplace que si on n'a pas le choix ».
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/maire-le-point-sur-les-dossiers-de-la-rentree-16-09-2015-10776005.php
Les commentaires sont fermés.