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15/09/2015

Un EPR ou un joli coquelicot !

La "danse du ventre" de François est en pleine contradiction avec la politique des socialistes !

François Hollande face au milieu rural.jpg

STMicro, Areva, France Télévisions, Alstom Turbines, les désastres industriels se multiplient, avec comme seule solution "le dégraissage" du personnel ! Le "partage du travail" est en euphorie...

Le recul de compétitivité de la France est inexorable et conduit à la perte définitive de nombreux emplois industriels. Les compétences filent en Chine ou en Allemagne !

Les solutions trouvées sont extraordinaires :

22.730 kilomètres de voies ferrées couvertes en 4 G, alors qu'il vaudrait mieux équiper les routes et les autoroutes !

1.000 maisons de santé, soit 2 pour 100 communes françaises !

150.000 foyers, connectés au Haut débit numérique, alors que nos satellites de Telecom sont actuellement saturés !

Une borne électrique de recharge tous les 50 kilomètres, soit deux sur la presqu'île de Quiberon..., qui seront reliées par de nouvelles lignes électriques ?

Simplifier les normes comptables applicables aux investissements des communes et des intercommunalités ! La comptabilité privée l'a déjà fait après la guerre de 40 !

Vive la vie à la campagne, avec François !

 


 

Hollande en opération séduction rurale pour 2017

 

Les Echos du 14 septembre 2015

 

 

 

 

Les 21 nouvelles mesures

 

- Favoriser l’installation de 1.700 jeunes médecins ; 1.000 maisons de santé d’ici à 2017 ; former 700 généralistes aux urgences
- Engager tous les départements dans le plan France très haut débit ; couvrir 22.730 km de voies ferrées en 4G ; 150.000 foyers supplémentaires en haut-débit par satellite d’ici à 2018 ; mobiliser le réseau de la médiation numérique pour accompagner l’utilisation du numérique en milieu rural
- Créer 100 plate-formes de mobilité dans les bourgs-centres ; garantir le maintien de stations service indépendants, installer une borne de recharge électrique tous les 50 km
- Etendre le dispositif PTZ rural à 30.000 communes
- Créer un fonds de 1 milliards d’euros pour soutenir les projets d’investissement, avec 300 millions réservés communes de moins de 50.000 habitants ; élargir le remboursement de la TVA aux dépenses d’entretien des bâtiments publics ; simplifier les normes comptables applicables aux investissements des communes et intercos.
- Rendre plus lisible et plus juste la dotation globale de fonctionnement
- Mettre en place un nouveau dispositif de zonage de revitalisation rural plus juste et plus simple
- Nouvelle vague de suppressions et d’allégements do normes dès la fin 2015
- 100 % des écoles rurales couvertes par un projet éducatif territorial et développement des activités périscolaires facilité ; développer des conventions ruralité pour une école rurale de qualité
- Plus de cohérence dans lel évolutions des réseaux de services publics dans les territoires

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/021325108302-hollande-et-valls-saffichent-en-haute-saone-au-milieu-dune-campagne-moderne-1155381.php?sRd1IzecKblXpchM.99#xtor=EPR-8-%5B18_heures%5D-20150914-%5BProv_%5D-1104545%402

 

 

 

 

L’ombre d’un plan social plane au-dessus de STMicro

 

Les Echos du 13 septembre 2015

 

Sandrine Cassini

 

 

 

 

Carlo Bozotti, PDG de STMicroelectronics, étudie « toutes les options » pour la branche digitale du groupe, en perte de vitesse. - LUDOVIC/REA

 

 

Une note évoque plusieurs scénarios de réduction drastique de la branche « Numérique », notamment en France.Mais certains membres du conseil ne sont pas sur la même ligne que le PDG.

 

STMicro est-il à l’aube d’une restructuration ? Depuis plusieurs mois, la question est sur toutes les lèvres au sein du fabricant de semi-conducteurs franco-italien, qui emploie 40.000 personnes dans le monde, dont 10.000 en France. Le 7 septembre dernier, l’intersyndicale du groupe a été reçue par Alexis Kohler, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron. Cette réunion faisait suite à une pétition interpellant « l’Etat actionnaire » et signée par 4.300 personnes. Les syndicats, qui avaient déjà rencontré cet été le cabinet du ministre, n’ont pas obtenu de garantie en termes d’emploi, même si ce dernier leur a assuré qu’il discutait avec les actionnaires italiens et français ainsi qu’avec la direction du groupe.

 

C’est Carlo Bozotti qui a mis le feu aux poudres en mai dernier. Le PDG déclare d’abord qu’il ne veut pas investir dans des technologies inférieures au 14 nanomètres - le niveau de gravure d’une puce - laissant entendre qu’il projette de recourir à la sous-traitance, et qu’il étudie « toutes les options pour la branche digitale », en perte de vitesse. De fait, les résultats de cette division, essentiellement composée de l’activité de puces pour les box Internet, ne sont pas bons. Rien qu’au second trimestre, son chiffre d’affaires a dégringolé de 20 %, à 207 millions d’euros.

 

Après les déclarations du PDG, une note provenant d’un adjoint de Philippe Notton, vice-président du groupe en charge de la division grand public, logée dans le « Digital », vient jeter de l’huile sur le feu, en évoquant trois scénarios quant à l’avenir de la branche en difficultés. Le premier, conservant la branche quasi en l’état, fait tomber ses effectifs à 1.200 personnes. Le second propose de conserver entre 400 et 500 personnes, et le troisième, qui mise au maximum sur la sous-traitance, réduit la branche à 300 salariés. Tentant d’éteindre l’incendie, Philippe Notton, assure alors qu’il s’agit d’un « mémo interne » non validé par la direction. Reste que pour la France, où sont employées 1.100 des 1.800 salariés de la division digitale, le plan, s’il était mis à exécution, serait une véritable saignée. « Il y aurait des conséquences sur tout le groupe, car si on arrête cette activité, certains sites, comme Crolles ou Rousset, devraient absorber les produits provenant d’autres sites », met en garde Marc Leroux, de la CGT. Un risque d’autant plus grand qu’aujourd’hui l’usine de Crolles tourne entre « 70 et 80 % de ses capacités », dit Jean-Marc Sovignet, de la CGC.

 

A ce jour, la question d’un plan n’est pas tranchée. Il faut dire que le PDG du groupe et certains membres de son conseil ne sont pas sur la même ligne. Selon nos informations, Carlo Bozotti a évoqué cette restructuration auprès des analystes - qui ont applaudi la nouvelle - alors que le conseil de surveillance lui avait demandé de ne pas communiquer. Certains de ses membres ne plaident pas pour un plan, qui revient à « avoir une vision comptable » de la situation, mais pour une relance commerciale « agressive ». Le numérique a en effet profondément changé la façon de commercialiser des semi-conducteurs, en obligeant les fabricants à vendre des solutions complètes, intégrant tout le logiciel d’un produit. C’est donc ce virage qu’il faudrait pouvoir opérer. Certains en interne, mettent la situation actuelle sur le compte de Carlo Bozotti, qualifié de « gestionnaire », plutôt que de « stratège ». Renouvelé en 2014 dans une structure actionnariale complexe - les Etats italiens et français, étant chacun propriétaire de 13,9 % du capital, sont condamnés à s’entendre - Carlo Bozotti voit son mandat actuel venir à échéance en 2017. La remise en cause de son poste n’a pas été abordée en conseil de surveillance. La situation géographique du siège du holding de STMicro, basé aux Pays-Bas, ne facilite pas les choses.

 

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021323314126-lombre-dun-plan-social-plane-au-dessus-de-stmicro-1154987.php?XKQeKhht3A5cIigY.99#xtor=EPR-12-%5Btech_medias%5D-20150914-%5BProv_%5D-1104545%402

 

 

 

Colère des salariés d’Areva devant le gâchis industriel

 

Le Monde.fr du 14 septembre 2015

 

Jean-Michel Bezat

 

 

 

 

Il est bien révolu le temps où les dirigeants d’Areva embauchaient à tout-va, persuadés que le secteur nucléaire vivait sa renaissance après l’hiver des années post-Tchernobyl (1986-2000). L’époque pas si lointaine où, avant la cession de ses activités de transmission-distribution d’électricité à Alstom et Schneider Electric en 2010, le groupe comptait plus de 75 000 salariés à travers le monde. D’ici à la fin 2017, une fois le plan de compétitivité mené à bien, il n’en aura plus que 35 000 – et même 20 000 si l’on décompte les employés d’Areva NP, le pôle réacteurs et services qui va passer sous le contrôle d’EDF.

 

Début mai, soit deux mois après la publication des résultats de l’exercice 2014 (– 4,8 milliards d’euros), le président et le directeur général d’Areva, Philippe Varin et Philippe Knoche, annonçaient en effet la suppression de 5 000 à 6 000 postes dans le monde, dont environ 3 500 en France où se concentrent les deux tiers des effectifs. Après un « accord de méthode » (calendrier, périmètre, moyens donnés aux syndicats…) signé par la CFDT et la CFE-CGC, mais dénoncé par la CGT, FO et l’Unsa-SPAEN), la direction et les organisations syndicales ont engagé les négociations, début juillet, sur la gestion de l’emploi pour 2015-2017.

 

A la veille du dernier round de discussions prévu les 21 et 22 septembre, les cinq syndicats du groupe ont appelé à une journée d’action, mardi 15 septembre, pour la défense de l’emploi et, plus largement, la sauvegarde des compétences dans une filière nucléaire française en pleine restructuration. Pour cette première mobilisation intersyndicale depuis l’annonce d’un plan social le 7 mai, la direction s’attend à une « participation importante avec des arrêts de travail » dans les usines comme au siège de La Défense, où quelque 2 000 salariés sont attendus, rejoint par des syndicalistes d’EDF, de Total, d’ERDF, de RTE et d’Engie.

 

1 milliard d’économies d’ici à 2017

 

Ce sont des sentiments mêlés qui habitent les ingénieurs, les techniciens et les ouvriers d’Areva, ballottés au gré des mauvaises nouvelles depuis cinq ans. Ils sont partagés entre le refus d’un gel des salaires et des suppressions d’emplois, la colère face à un gâchis industriel dont ils ne s’estiment pas responsables, les doutes sur l’intérêt d’une reprise d’Areva NP par EDF et, plus généralement, sur l’avenir d’une filière nucléaire naguère présentée comme une fierté nationale.

 

Lire aussi : Emmanuel Macron : « Nous sommes en train de rebâtir la filière nucléaire »

 

Une question revient : Areva recentré comme l’ex-Cogema sur le cycle du combustible est-il viable à long terme ? Nombreux sont ceux qui en doutent, qu’ils soient employés sur les sites d’enrichissement et de fabrication du combustible de la Vallée du Rhône, au sein du centre de traitement-recyclage des déchets de La Hague (Manche), dans les forges du Creusot (Saône-et-Loire) ou à l’usine de fabrication des réacteurs de Châlon-Saint Marcel. En conséquence de quoi, ils réclament d’urgence une recapitalisation, que les dirigeants eux-mêmes évaluent à 3,4 milliards.

 

Les dirigeants d’Areva le savent. Ils se sont engagés à ce que le plan de compétitivité de 1 milliard d’euros d’économies d’ici à 2017 – dont plus de la moitié sera assurée par une réduction de 15 % à 18 % de la masse salariale – repose exclusivement sur des départs volontaires. « Il n’y aura pas de licenciements », affirment-ils. S’il n’y a pas suffisamment de partants, réplique Jean-Pierre Bachmann, coordinateur CFDT du groupe, le plan « glissera automatiquement vers un plan de sauvegarde de l’emploi ». Sur les 26 000 salariés du groupe en France, entre 17 000 et 18 000 sont concernés dans toutes les activités (mines, combustible, réacteurs, traitement-recyclage…), à l’exception du démantèlement des centrales et de la Chine, nouvelle frontière du nucléaire tricolore.

 

Jouer sur la mobilité interne

 

M. Knoche et François Noguès, le directeur des ressources humaines venu de la SNCF, veulent jouer sur la mobilité interne afin de réduire les recrutements qui continuent dans certaines activités pour compenser les départs à la retraite. Ce qui suppose notamment un effort de formation pour que certains ingénieurs et techniciens passent d’une spécialité à une autre. Les départs volontaires devraient aussi être importants vers d’autres sociétés, et la direction table également sur l’activation des aides à la création-reprise d’entreprise.

 

Enfin, une bonne partie des départs reposera sur des mesures d’âge et des cessations anticipées d’activité. La pyramide des âges s’y prête : 2 900 personnes ont plus de 58 ans, et la direction leur propose notamment une prise en charge de 70 % en moyenne de leur dernier salaire pendant deux ans, escomptant que 1 500 d’entre elles partiront en préretraite, avec le souci qu’elles n’aillent pas pointer à Pôle emploi. Areva est aussi prêt à cofinancer un dispositif de rachat de trimestres jusqu’à douze trimestres, prenant par exemple à sa charge 100 % de la première année et réduisant progressivement sa participation pour les années suivantes. Depuis janvier, 1 100 personnes ont quitté le groupe, dont 600 en France.

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