05/09/2015
Coulé !
JPR, "dents blanches, haleine fraîche", est "déstabilisé", en tant que président d'AQTA et député local !
Les mots sont durs... tant l'attaque est pertinente !
L'absence à Paris 4 jours par semaine du député ne laisse pas beaucoup de temps au Président d'AQTA, pour faire avancer "la tambouille" !
La réponse, stupide et paysanne : nous sommes sous-administrés... Il y a un décalage entre nos réunions et ce qui est dit dans la Presse...
La "malaise estival" se transforme donc en crise de confiance au sein de l'Intercommunauté, avec comme seule issue la démission de son Président !
Parmi les félons, on compte ceux, qui ne sont pas sur la photo (L'inévitable Gérard Pierre partage les idées de JPR...) !
Quant aux chiffres d'investissement, n'oublions pas qu'il s'agit de ceux des syndicats mixtes, dont le fameux ABQP...
Les seules nouveautés de JPR : le "Pôle multimodal" à Auray, qui est mis à la poubelle par l'arrivée des autocars Macron (qui seront parqués près du Centre-ville d'Auray !)...le "pôle multimédia (encore à Auray) et la plateforme énergétique bretonne(des éoliennes ou des panneaux solaires dans sa commune !).
Ce qui lui colle à la peau : l'incinérateur de Plouharnel, qui enfume les riverains, l'Auberge de jeunesse de Plouharnel, qui coûte la peau des fesses, le passage de l'Isthme à vélo, l'axe routier Auray-Quiberon, qui explose maintenant à l'année aux heures de pointe...
Après de deux ans de Présidence d'AQTA, choisissons la compétence, la vraie !
Aqta, Philippe Le Ray répond à ses détracteurs
Télégramme du 5 septembre 2015
Philippe Le Ray, le président d'Aqta, entouré de trois vice-présidents, Gérard Pierre, Dominique Riguidel et Fabrice Robelet, premier vice-président.
La jeune communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta) traverse actuellement sa première crise. Tensions au sein du personnel, manque de clarté sur les décisions, dialogue devenu difficile entre élus...
Le président, Philippe Le Ray, accepte de revenir sur le malaise estival d'Aqta. Entouré de trois vice-présidents, Gérard Pierre, Dominique Riguidel et Fabrice Robelet, c'est un Philippe Le Ray remonté qui répond à ses détracteurs et aux critiques formulées par certains élus d'Aqta : « J'ai vu ce territoire se construire avec une habitude d'ambiance apaisée et avec d'autres méthodes de tactiques politiques que celles qu'on peut entrevoir aujourd'hui », ouvre-t-il, évoquant clairement « une manoeuvre politique » pour le « déstabiliser ».
Décalage Le mot « complot » est lâché, pour expliquer les attaques formulées ces derniers jours (Le Télégramme de jeudi et vendredi).
Un président d'Auray Quiberon Terre Atlantique d'autant plus surpris par les déclarations (en off) des élus, parus dans nos colonnes hier matin, qu'une réunion était programmée dans la soirée de jeudi, seulement quelques heures après avoir recueilli ces griefs. « Nous avons pourtant eu une réunion remarquable entre élus. 23 des 24 maires de la communauté étaient présents...
Mais certainement que quelques personnes ont des envies et des intérêts qui dépassent Aqta ».
Fabrice Robelet le rejoint dans l'incompréhension : « Il y a un décalage entre nos réunions et ce qui a pu être dit dans la presse ».
Philippe Le Ray poursuit : « En juillet, une organisation de déstabilisation s'est mise en place et un courrier d'une violence quasi inouïe m'a été transmis ». Il en profite pour expliquer l'absence de réponse, dans un premier temps, à cette lettre : « La période était sans doute bien choisie (pour les signataires de la lettre). Faire cela en été, en période de vacances, quand les élus sont dispersés... J'ai décidé d'attendre le retour de tout le monde. Mais je condamne complètement la méthode ».
Contre-attaque Sur le malaise ressenti au sein du personnel d'Aqta, le président a rappelé qu'il « avait fallu créer 29 postes à la fusion (des différentes communautés de communes). Je remarque que les mêmes personnes qui s'étaient opposées à la création de ces postes se retrouvent aujourd'hui à pilonner le travail qui est fait au quotidien... »
« Et ce sont souvent les mêmes communes qui nous envahissent de demandes », ajoute, de son côté, Dominique Riguidel. Les intéressés se reconnaîtront. « Je suis conscient de la difficulté de certains agents de se retrouver. Il y a une surcharge de travail. Depuis la création de notre communauté, nous avons reçu plus de 28.000 courriers.
Je crois, en effet, que nous sommes encore nettement " sous-administrés " pour pouvoir faire notre travail », assure Philippe Le Ray, avant de défendre le bilan de la communauté :
« On a entendu que tous les projets étaient à l'arrêt. C'est faux ! De quoi parle-t-on ? De la salle du PLA (Patronage laïque d'Auray), qui est un projet en totale illégalité et qui ne peut se faire ainsi ? Il y a effectivement la petite enfance, dossier sur lequel on s'est demandé si on était prêt à la « faire » tout de suite. Une nette majorité s'est dégagée pour qu'on prenne cette compétence donc on va y aller, mais c'est un dossier compliqué. On doit pouvoir trancher avant la fin de l'année... Mais c'est un dossier compliqué. On doit pouvoir trancher avant la fin de l'année...
Mais quand on dit que tout est bloqué, c'est de la pure calomnie.
Les investissements ont été colossaux : 54 M€ en 2014 et 78 M€ en 2015, entre le fonctionnement et l'investissement. Dans les cinq ans, on va lever 50 M€ sur l'agglomération d'Auray...
Le pôle d'échange multimodal (PEM) va se lancer, nous allons accueillir un pôle multimédia (sans doute porte Océane), on n'a jamais mis autant d'argent dans l'eau et dans l'assainissement...
Il faut également rappeler que nous avons été le seul territoire breton retenu par la plateforme énergétique ».
L'apaisement ? Même après avoir admis quelques erreurs dans un bref mea culpa - « j'aurais sans doute dû passer plus de temps avec certains et la relation entre les maires et les vice-présidents n'est pas forcément bien organisée »
- Philippe Le Ray n'en démord pas : « C'est une méthode de félons. Il y a les régionales qui arrivent...
L'objectif est de déstabiliser le président et sans doute le député ».
Après la mise au point, l'heure serait cependant à l'apaisement, comme l'assure Gérard Pierre : « Chacun va trouver sa place ». Et Philippe Le Ray de conclure : « On est déterminé à faire fonctionner cette institution. On n'a pas le choix ».
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Commentaires
Que veut dire JPR ?
Écrit par : Bassecour | 10/09/2015
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