UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/08/2015

Les "Russes", maîtres du jeu...

La crise du porc risque d'atteindre les "casinos bretons"...

Casinos en Bretagne.jpg

La surproduction, qui déstabilise le marché du porc breton, est provoquée par seulement 10% des flux, qui ne vont plus en Russie... Les "Mistral" ne représentent  à côté, qu'une "carabistouille" de plus dans la géostratégie de notre Président !

Pour les casinos, qui pullulent avec retard sur la crise économique de la France (il vaut mieux installer en ce moment un Casino à Estoril au Portugal !), les "Russes" sont recherchés, ainsi que les habitants du Golfe persique, pour alimenter les tables de jeu, qui viennent d'ouvrir à Larmor-Plage et à Vannes !

Paire ou impaire, la surproduction de l'industrie des jeux risque de faire plusieurs morts sur la côte ! dont probablement un à Quiberon, à deux pas de Beg Er Vil...

A moins, bien entendu, que la "Thalasso" n'ouvre aux quiberonnais des cours de Russe ou d'arabe !


 

Casinos, cartes rebattues en Bretagne

 

Télégramme du  13 août 2015

 

Hervé Queillé

 

La Trinité-sur-Mer qui ferme, Perros-Guirec et Carnac en voie d'être vendus, ouverture d'un nouvel établissement à Vannes... Le petit monde des casinos bretons est en plein bouleversement.

 

 

 

 

 Une conjoncture difficile, une sévère concurrence mais aussi diverses stratégies expliquent cette recomposition du paysage des jeux, ces derniers mois, en Bretagne. Trop de concurrence ?

 

La baisse constante de la pratique des jeux n'est évidemment pas sans incidence sur les chiffres d'affaires. Face à un gâteau qui se réduit, la concurrence, en toute logique, se fait plus rude.

 

 Le groupe Partouche a ainsi dû se résoudre à fermer son établissement de La Trinité-sur-Mer. En difficulté depuis des années, le petit casino (171e sur 178 en France) a dû faire face à l'ouverture d'un établissement de la Société bretonne d'exploitation des casinos (Sbec), en septembre 2013, à Larmor-Plage (*), fut-il à titre provisoire.

 

 Le groupe Barrière a également été concerné par la montée en puissance de la Sbec dans le Morbihan (les Bretons exploitent également Quiberon). Il affichait ainsi un chiffre d'affaires 2014 en baisse de 25 % pour Carnac. Et il craignait une nouvelle chute de 18 % de part de marché, du fait de la concurrence de Vannes, autre et toute récente (juin) implantation de la Sbec, comme l'expliquait Sébastien Larrieur, directeur du casino de Carnac dans Le Télégramme du 6 décembre 2014.

 

 Recentrage stratégique

 

 Ceci étant dit, ses concurrents, de dimension nationale voire internationale, obéissent à d'autres impératifs et mettent en oeuvre des stratégies différentes. Ce qui explique aussi cette redistribution des cartes.

 

Le groupe Barrière vient ainsi d'effectuer un changement de marque et un recentrage stratégique.

 

Cette stratégie de grande ampleur repose sur le concept « d'hôtellerie de luxe à la française », avec des complexes multi-loisirs regroupant hôtel, casino, thalasso et golf.

 

Perros-Guirec, 31e des 37 casinos du groupe, répond-il à la philosophie du groupe ?

 

 En tout cas, Barrière étudie des propositions de reprise. Tel est également le cas pour le casino de Carnac qui vient de faire l'objet d'importants investissements. Toujours plus de nouveautés

 

 D'une façon générale, dans ce contexte difficile, tous les exploitants de casinos, en Bretagne comme ailleurs, sont obligés de mettre la main au portefeuille. Des centaines de milliers d'euros sont dépensées pour répondre à l'évolution des goûts et à la baisse du pouvoir d'achat de la clientèle.

 

 Roulette anglaise tactile électronique, qui permet de valider sa mise d'une simple pression de l'index, machines à sous multijeux, machines XXL à double assise... viennent côtoyer les tables de poker, roulette et black Jack. Une diversité à même de toucher tous types de clientèle et de tout âge.

 

 Si les seniors sont à chouchouter pendant la semaine, les 18-34 ans, de plus en plus nombreux dans les casinos le week-end, représentent l'avenir. Un avenir qui concerne environ 1.000 salariés en Bretagne mais aussi les finances locales et celles de l'État.

 

 En 20 ans, Vannes devrait, par exemple, toucher quelque 23 M€ en impôts et taxes.

 

Faites vos jeux... *

 

Le casino définitif ouvrira ses portes en octobre. Celui de Vannes, accueilli dans une structure provisoire, aujourd'hui, sera mis en service à l'été 2017.

 

 En complément

 

 Hugo Corbillé : « Le casino est un réseau social » Qu'est ce qui explique la bonne tenue de vos casinos ? Nos casinos ne travaillent pas au nom d'un groupe. Chaque établissement est une structure indépendante avec ses propres méthodes de fonctionnement qui s'adaptent à une clientèle locale. Ce qui fait que les jeux sont différents d'un endroit à l'autre mais aussi que, si un jeu ne marche pas, on l'enlève très rapidement. Nous possédons une réactivité que n'ont pas les structures dépendant d'un gros groupe.

 

 Il faut en référer au siège, présenter un rapport avant qu'une décision soit prise. Mais chaque stratégie est respectable. De plus, nous bénéficions aussi, peut-être, d'un peu de chance et du fait d'être bien placés.

 

Votre stratégie est-elle uniquement basée sur le jeu ?

 

 Les jeux sont importants puisqu'ils représentent 95 % du chiffre d'affaires. Mais le côté « hors jeux » est aussi essentiel, selon nous. Nous misons beaucoup sur l'accueil et la satisfaction des clients. L'objectif est de leur faire plaisir et qu'ils se sentent bien chez nous. D'où l'attention que nous portons à une restauration et à des spectacles de qualité, à la possibilité d'accueillir des séminaires mais aussi des mariages ou autres fêtes de famille. Quand on se sent bien, on est enclin à aller jouer une petite pièce. En fait, comme sur le net, un casino c'est un réseau social.

 

 Six casinos sur 90 km de côte dans le Morbihan, n'était-ce pas trop ?

 

 Nos études préalables ont montré qu'il existait un potentiel dans ce département qui attire beaucoup de touristes et qui travaille bien. Notre arrivée à Larmor-Plage et Vannes n'est, bien sûr, pas sans impact sur le secteur mais sans doute pas autant que nos concurrents le disent. Sur la côte d'Azur et en Normandie, il y a beaucoup plus de machines à sous que dans le Morbihan et ça marche.

 

Comment lutter contre la baisse croissante de la pratique des jeux ?

 

 La dépense moyenne a effectivement chuté (entre 40 et 50 €). Il faut compenser cette baisse par une augmentation de la fréquentation, ce qui passe par de nouveaux jeux ou de nouvelles anImations. Mais je suis confiant, nous avons une activité de divertissement et de loisirs. Les gens auront toujours envie de s'amuser et de rencontrer du monde.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/casinos-cartes-rebattues-en-bretagne-13-08-2015-10737584.php

 

 

 

Commentaires

A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 31 décembre, les habitants de la planète Terre vivent à crédit (mais qui leur prête quoi? des extra-terrestres?), ayant déjà dépensé tout ce que le globe est capable de produire d'ici la fin de l'année.
Ca ne paraît pas plus important que ces histoires de casinos ou d'indigestion de musique classique?

Écrit par : JPD | 13/08/2015

Comique, de plus en plus...Malthus est ton maître ?
18ème siècle ! depuis la terre continue de tourner !

Écrit par : jeanbart | 13/08/2015

Evidemment, elle tournera au moins jusqu'à ta mort et nous pourrons continuer à l'épuiser! Nous, les nantis.
Après nous, le déluge???

Écrit par : JPD | 13/08/2015

L'argent du jeu ou encore l'argent maudit du Diable. Il ne faut pas s'apitoyer sur cette saloperie amorale!

Écrit par : Jean Rohu | 13/08/2015

Les commentaires sont fermés.