12/08/2015
Brocante "locale" contre catawiki !
Catastrophe !
Les "sites internet" de toutes sortes grignotent petit à petit les activités traditionnelles...
Entre balade matinale au milieu de stands divers et "fouine" derrière son écran, la brocante traditionnelle garde son charme de contact avec les vendeurs, négociation de prix et paiement en espèces...
Pour les spécialistes, qui font leur marge sur l'ingénuité des vendeurs, l'Internet interdit le "coup de Jarnac" !
Catawiki lève 75 millions d’euros
Les Echos du 30 juillet 2015
La plate-forme Catawiki organise chaque semaine des enchères d’objets uniques. - DR
La plate-forme d’enchères en ligne veut devenir le carrefour mondial des collectionneurs.
C’est l’une des plus grosses levées de fonds européennes de l’année. La plate-forme d’enchères en ligne néerlandaise Catawiki a réuni 82 millions de dollars (75 millions d’euros), principalement auprès du fonds d’investissement américain Lead Edge Capital, qui a déjà investi dans le Chinois Alibaba ou le Français Blablacar. D’autres fonds déjà présents au capital, comme Accel Partners (Facebook, Dropbox, Spotify...) et Project A Ventures ont réinvesti. Il y a moins d’un an, la société avait déjà levé 10 millions d’euros.
Créé en 2008 par deux entrepreneurs du Net, Catawiki s’est spécialisé dans les objets anciens, d’art, de collection, etc. à mi-chemin entre la brocante et l’antiquaire en ligne. Sur la plate-forme, il est possible de trouver des lampadaires anciens, des voitures miniatures, de vieilles armes de collection, des timbres ou encore du vin (60 catégories sont disponibles).Ces derniers temps, le site a notamment vendu des gravures de Rembrandt, une édition originale de « Tintin au pays des Soviets » adjugée 30.000 euros, ou encore... un cheveu de Napoléon. Chacun peut mettre en vente ses objets. Toutes les enchères débutent en même temps, une fois par semaine le vendredi, et se terminent dans le courant de la semaine. Le site prélève une commission de 9 % sur le montant payé par l’acheteur tandis que le vendeur lui reverse 12,5 % de la transaction. De quoi assurer de belles marges, même si la société s’est entourée d’experts, de commissaires priseurs, qui aident les internautes à fixer le prix de leurs objets, et de salariés chargés d’animer la communauté. Au total, 200 personnes répartis entre les marchés où la société est présente : les Pays Bas, l’Allemagne, la France, la Belgique et le Royaume-Uni. La plate-forme est aussi disponible depuis peu en Espagne et en Italie.
300 % de croissance
La levée de fonds devrait permettre à Catawiki d’étendre son activité à l’international, d’abord en intensifiant sa présence en Europe, puis en attaquant les marchés américain et asiatique. « Il est temps d’augmenter la cadence et de tirer profit de l’opportunité qui s’offre à nous », déclare le co-fondateur et directeur général René Schoenmakers. « Plusieurs centaines » de postes devraient être créés.
Au cours des douze derniers mois, la société a connu une croissance de 300 % et doublé le nombre de catégories disponibles. En 2013, elle avait réalisé un chiffre d’affaires de 10 millions de dollars et frôlerait désormais les 100 millions... Catawiki vend en moyenne 15.000 lots par semaine.
Commentaires
Les sites de ventes ou d'enchères sont mille fois plus intéressant
que les pseudos foire à la brocante ou vides greniers, chaque week-end
dans une commune. Souhaitons que les sites internet fassent disparaître
les vides greniers
Écrit par : hermine | 12/08/2015
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