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27/07/2015

Centre des Impôts, une "icône en faillite"...

A l'ère de la "télédéclaration", les agriculteurs bousculent les "institutions de la République" ! 

Centre des finances d'Auray et les agriculteurs.jpg

Après Leclerc, le Centre des Impôts d'Auray... logique, car l'Etat est actuellement "sensible" du portefeuille !

L'éleveur, l'agriculteur commencent à porter le "bonnet rouge" ! avec de cuisants souvenirs plus au Nord en Bretagne...

Pour protéger nos "Centres démodés", faites donner nos escadrons de CRS !


40 % des Français ont déclaré en ligne leurs impôts en 2015

Le Figaro du 25 juillet 2015

Christine Lagoutte

Les Français adhèrent à la télédéclaration pour effectuer leur déclaration sur les revenus. En 2015, selon les statistiques rendues publiques vendredi par Bercy, ils étaient 14,6 millions de contribuables à avoir opté pour la déclaration en ligne. Cela représente environ 40 % des foyers fiscaux, en hausse de 12 % par rapport à l’an dernier. PAGE

Le nombre de télédéclarations a progressé régulièrement depuis la mise en service de ce dispositif au début des années 2000. Seules exceptions, les années 2007 et 2008, où la réduction d’impôts de 20 euros avait été restreinte.

Michel Sapin, le ministre des Finances, a indiqué « vouloir amplifier ce mouvement au cours des années qui viennent ».

L’idée serait de rendre la télédéclaration obligatoire, mais sans sanction en cas de non-respect, et en commençant par les contribuables les plus aisés. Dans une interview au Figaro, le ministre avait pré­cisé que « le projet de loi de ­finances pour 2016 de cet automne encouragerait la ­déclaration via Internet et la mensualisation ».

Pour augmenter encore le nombre de télédéclarants, l’administration fiscale met en avant de nouvelles applications. Dès le 4 août, le service « corriger ma déclaration en ligne » permettra par exemple de rectifier la quasi-totalité des informations qui ont été télédéclarées, à l’exception d’un changement d’adresse ou de situation de famille.

Alors que le prélèvement à la source a émaillé le débat politique ces dernières semaines, le gouvernement voulant lancer le processus de « manière irréversible le 1er janvier 2018 », les Français sont largement pour la déclaration en ligne. Selon un sondage Odoxa pour le Syntec numérique, huit personnes sur dix y étaient ainsi favorables en avril dernier.

 

 

 

Agriculteurs, la colère ne faiblit pas

 

 Télégramme du 26 juillet 2015

 

 

 

 

Les agriculteurs ont déversé le contenu de leurs remorques sur le parking du centre des finances. Le mouvement des agriculteurs ne retombe pas sur le pays d'Auray : hier, ils ont bloqué l'accès au centre Leclerc, contraignant l'enseigne à fermer ses portes pour la deuxième journée consécutive.

 

 Plus tard, c'est le centre des finances et AQTA qui ont subi leur ire. Les agriculteurs avaient laissé entendre qu'ils n'en resteraient pas là, après les dernières annonces gouvernementales qui ne semblaient pas satisfaire la base... Ils ont donc tenu parole.

 

 Après une première journée de blocage du centre Leclerc vendredi (Le Télégramme de samedi), une quarantaine d'agriculteurs ont pris position, dès 10 h, hier matin, devant les entrées du centre Leclerc. « Hier, on a discuté, et cela n'a mené à rien. On a fini par déverser le contenu de nos remorques à la déchèterie. Pas sûr que cela se termine comme cela aujourd'hui... », confiait, prémonitoire, un jeune agriculteur remonté. Le centre Leclerc a de nouveau fermé ses portes Les tracteurs ont rapidement bloqué les accès, laissant filtrer les consommateurs qui sortaient du centre commercial. Peu avant 13 h, il a fermé ses portes.

 

 Devant les entrées, on retrouvait Serge Belz, président du comice agricole du canton d'Auray et producteur laitier, à la tête d'une exploitation sur Crac'h de 60 vaches laitières : « Je suis installé depuis 1993, on produit plus de 500.000 litres de lait et la conjoncture, aujourd'hui, elle est simplement catastrophique : on est payé 300 € à peu près les 1.000 litres là où il nous faudrait au moins 350 € de façon à payer toutes les charges et à dégager un salaire ». L'accord trouvé vendredi soir ne le convainc pas du tout : « On nous annonce un prix de 340 € les 1. 000 litres mais cela ne couvre pas, car on prévoit une certaine " flexibilité " derrière ce prix et on sait déjà qu'il y aura déjà 10 ou 15 € retirés...

 

 Nous, on prend ce que l'on nous donne. On ne fixe pas le prix du litre de lait. Tout cumulé, on arriverait à un prix maximum de 315 €... Ce n'est pas du tout ce que l'on demande. Il faut savoir que, dans d'autres pays, comme l'Italie par exemple, le prix du lait est fixé à 450 € ou encore au Canada 700 dollars la tonne ! ».

 

 Au tour du centre des finances Le blocage du centre Leclerc s'est poursuivi jusqu'à 17 h : « On souhaite que le Leclerc paye un petit peu plus les industriels pour qu'ils puissent répercuter cette hausse sur nos exploitations », a rappelé Serge Belz.

 

 Dans la matinée, les agriculteurs ont reçu la visite des élus locaux : le maire d'Auray, celui de Brec'h et le député. En soirée, les agriculteurs ont finalement levé le camp, mais sans déverser le contenu de leurs remorques devant les portes du centre Leclerc. Ils l'ont réservé au centre des finances, dont le parking et l'accès à la porte principale ont été ensevelis sous une montagne de pneus et de détritus. Avant de se rendre devant le centre des impôts, ils ont également déversé des pneus et des détritus devant le siège d'AQTA (Auray Quiberon Terre Atlantique). S'ils devraient observer une pause aujourd'hui, les agriculteurs ont prévenu : ils seront de retour pour de nouvelles actions cette semaine.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/agriculteurs-la-colere-ne-faiblit-pas-26-07-2015-10718899.php

 

 

 

 

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