Les Secrets de Saint Pierre

Concours photos à SPQ, la presqu'île de près

Télégramme du 23 juillet 2015

Il est encore temps de participer au concours photo organisé par les villes et offices de tourisme de Quiberon et de Saint-Pierre-Quiberon.

 

 Le thème de cette deuxième édition est « Zoom entre baie et océan ».

 Place donc au « macro » après avoir exploité l'univers maritime l'an dernier. La qualité des photos présentées l'an dernier avait agréablement surpris le jury. Leur nombre avait dépassé la centaine. Pour ce nouveau concours, les responsables espèrent le même engouement et même davantage d'inscription.

 « Nous avons quatre catégories », explique Françoise Duperret, la présidente de l'office de tourisme.

 « Il y a les 4-12 ans, plus de 12 ans, amateurs avertis et professionnels. Il peut y avoir plusieurs participants par famille ». Les photos peuvent être en couleur ou en noir et blanc, seul impératif, il faut répondre au thème « zoom entre baie et océan sur la presqu'île de Quiberon », et donc être des photos macro. Proxi et gros plan sont acceptées.

 « Le jury est composé de dix personnes des deux communes », ajoute Sérine Barbin, l'adjointe à la culture de Quiberon. Deux prix seront remis par catégorie : le lauréat et un coup de coeur. Les résultats seront donnés le samedi 26 septembre à la médiathèque de Saint-Pierre au cours d'une exposition qui présentera les photos gagnantes et un diaporama de l'ensemble des photos. Cette exposition ira ensuite à Quiberon.

 Pratique Inscription jusqu'au 29 août dans les offices de tourisme de la presqu'île.


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Agriculteurs, trois enseignes alréennes touchées dans la nuit

 

 Télégramme du 23 juillet 2015

 

 La colère des agriculteurs a été ressentie dans tout le pays. Auray s'est également réveillée avec la gueule de bois, hier matin.

 

 

 

 

 

Les parkings de trois enseignes ont été saccagés dans la nuit de mardi à mercredi. La nuit de mardi a été longue, dans certains quartiers d'Auray.

 

 Notamment du côté de l'avenue Philippe-Le-Gall, où s'est installée l'enseigne Aldi. « Je ne sais plus trop quelle heure il était, mais on a vu que ça commençait à brûler à l'extérieur du magasin. On a eu peur que tout s'enflamme », commentait hier matin cette femme, en observant ce qui ressemble à un champ de bataille : sur le parking, des litres de purin lancent leurs effluves agressifs aux riverains. Des arbustes arrachés, des pneus enflammés, des bottes de paille entassées devant les grilles témoignent de la colère des agriculteurs.

 

Les pompiers sont intervenus plusieurs fois dans la nuit, vers 1 h, puis à 3 h, pour éteindre notamment un début d'incendie : les flammes ont léché l'enseigne et les murs d'Aldi avant d'être maîtrisées.

 

« Un acte irraisonné qui aurait pu avoir de graves conséquences », constatait la compagnie de gendarmerie de Lorient.

 

 Des dégâts, le centre Leclerc et le Lidl de la porte Océane en ont également fait le constat hier matin : des tonnes de paille et de fumier, mais aussi deux candélabres mis à terre sur le parking du Lidl... Les trois gérants des enseignes (Leclerc, Lidl, Aldi) ont déposé plainte à la gendarmerie.

 

Blocages sur la RN 165 et sur le giratoire de porte Océane

 

 Cet éclat de colère intervient après plusieurs jours de haute tension. Les discussions avec le gouvernement et les promesses non tenues, selon les agriculteurs, ont conduit à une explosion que rien ne laissait pourtant augurer, mardi, en début de soirée. À l'appel de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles), une trentaine de tracteurs avaient convergé vers le giratoire de Kerizan (dit rond-point Le Torc'h). Un barrage laissant filtrer les voitures une à une toutes les dix minutes avait été installé sur la voie express, dans le sens Quimper-Vannes.

 

Calmement, mais fermement, les agriculteurs avaient entrepris de bloquer le rond-point qui dessert Quiberon et Belz.

 

 Ce n'est que plus tard, dans la soirée, que les esprits commençaient à s'échauffer, notamment quand les agriculteurs ont bloqué les camions frigorifiques pour contrôler la traçabilité des produits. « On est déterminé, on ne lâchera rien. Ce ne sont pas les mesurettes que nous prépare le gouvernement qui nous feront changer d'avis. On veut des garanties sur nos prix et un appui pour développer la production française », expliquait un agriculteur qui assurait « ne pas avoir dégagé de salaire ces derniers mois ». Hier, en soirée, les agriculteurs devaient se réunir pour discuter du plan d'aides proposé par le gouvernement...

 

 Et peut-être envisager de nouvelles actions si les mesures n'étaient pas jugées à la hauteur de la détresse de la profession.

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