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23/07/2015

Vaut mieux aujourd'hui être chômeur, qu'agriculteur !

La France de François Hollande décourage les seuls vrais travailleurs de l'Hexagone !

François Hollande, les prix de marché.jpg

Les agriculteurs sont des travailleurs indépendants, dont la durée de travail n'es pas limitée ! Une terrible exception dans les réformes Post-Mitterrandiennes, visant à redistribuer les fruits de la croissance...

Aujourd'hui, un agriculteur en France nourrit environ 10 chômeurs. Malgré les difficultés, ce sont des travailleurs acharnés, attachés à leur terroir, de plus en plus informatisés dans la gestion de leur exploitation, ayant une connaissance des marchés et de la variabilité des prix !

La distribution en 50 ans est devenue oligopolistique, s'appropriant les marges de revente en jouant sur la qualité et le prix des produits importés. Les négociations annuelles sont insupportables pour un "indépendant paysan"...

L'abatage, en mauvaise santé depuis 5 ans a mauvaise réputation depuis l'affaire du "cheval"... cette branche est également à la remorque de la Grande distribution, qui la manipule sans aucun respect !

Dans un tel marché, qui au niveau européen subit les attaques des pays "à faibles charges", la formation des prix est sans aucun rapport avec les prix de revient. La déconnexion est totale, depuis la crise du poulet et des volailles.

Le consommateur est "assommé" par des informations de promotion, qui relèvent du mensonge permanent !

Avec un Président, qui vient dans son laïus socialiste de parler "prix", la confiance du Monde agricole est à zéro, comme chez les industriels et les artisans !

Son pouvoir de négociation à l'échelle européenne, est étroitement limité !

Le retour des "aides à la production" vers le Monde agricole est incontournable, mesures nettement moins coûteuses que le financement des "emplois d'avenir" !


Porcherie de Pommeret, le Conseil d'État confirme l'interdiction d'extension

Télégramme du 23 juillet 2015

Cette fois, le projet de porcherie du Bas-Refus a reçu un coup fatal. Alors que la création de cet élevage porcin est, depuis cinq ans, au centre d'une lutte entre l'exploitation agricole à responsabilité (EARL) Les Bergeons et les associations de défense de l'environnement « Sauvegarde de Penthièvre » et « Eau et rivières de Bretagne », le Conseil d'État a confirmé le jugement de la Cour administrative d'appel qui avait annulé, en décembre 2014, l'autorisation préfectorale accordée au projet en 2010. La haute juridiction administrative a suivi les préconisations du rapporteur public qui avait indiqué en audience que la décision attaquée était « suffisamment motivée » et « largement détaillée ». Aucune étude sur les incidences Il s'était également étonné de ce qu'aucune étude agro-pédologique, dont la réalisation aurait permis de « déterminer l'état naturel du site et les incidences liées à l'exploitation de la porcherie », n'avait été réalisée. Reprenant à son compte les observations de la cour d'appel, le conseiller d'État avait stigmatisé des insuffisances qui avaient manifestement nui « à l'information complète de la population » dans le cadre de l'enquête publique.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/porcherie-de-pommeret-le-conseil-d-etat-confirme-l-interdiction-d-extension-23-07-2015-10714925.php

 

 

Camions vidés à Ploërmel, les pêcheurs exigent réparation

 

Télégramme du  23 juillet 2015

 

Olivier Le Nézet exige des explications qu'il espère obtenir demain, lors de la réunion organisée à Lorient, avec des représentants de la pêche professionnelle et de l'agriculture.

 

 

 

 

« Une agression inqualifiable »

 

 Olivier Le Nézet, président des comités régional et morbihannais des pêches, condamne l'action des éleveurs, qui ont vidé des camions de la Scapêche, mardi, à Ploërmel. Dans un communiqué, les comités des pêches de Bretagne et du Morbihan « condamnent fermement les attaques commises par des éleveurs contre des produits de la Scapêche » et « exigent réparation de la part des responsables de cette agression inqualifiable ».

 

 Mardi, plusieurs camions frigorifiques transportant du poisson appartenant à l'armement Scapêche ont été arrêtés et vidés de leur cargaison sur des barrages érigés par des éleveurs de bétail en colère à Ploërmel. « Près de 100 tonnes de poissons ont été déversées sur la chaussée et sont donc définitivement perdues pour la commercialisation », déplore Olivier Le Nézet, président des comités régional et départemental des pêches.

 

 1 M€ de perte

 

« Si je comprends la colère et les inquiétudes des éleveurs et des agriculteurs, je ne peux pas accepter ce genre d'attaques totalement injustifiées et dont les conséquences financières sont très lourdes pour les pêcheurs comme pour les mareyeurs », souligne-t-il.

 

En effet, « ces camions ne transportaient pas de la nourriture importée mais bien des poissons pêchés par des navires français, des pêcheurs bretons et destinés à des mareyeurs de Lorient ».

 

 Le préjudice est estimé entre 800.000 € et 1 M€.

 

 En outre, plusieurs salariés d'entreprises de mareyage de Lorient vont se retrouver au chômage technique. Une réunion de concertation demain à Lorient

 

 « Les pêcheurs bretons doivent pouvoir travailler »,

 

 ajoute Olivier Le Nézet. « Ils n'ont pas à faire les frais de la crise de l'élevage. Les différents métiers de la filière primaire partagent souvent les mêmes préoccupations ; les actions irresponsables de certains ne doivent pas mettre à mal la solidarité nécessaire entre nos métiers ».

 

Une réunion de concertation entre représentants de la pêche professionnelle et de l'agriculture se tiendra, demain matin, au port de pêche de Lorient

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/camions-vides-les-pecheurs-exigent-reparation-23-07-2015-10714931.php

 

 

 

 

 

 

 

Eleveurs, il faut agir sur les prix, déclare Hollande

 

 

 

Les Echos du 23 juillet 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

François Hollande était jeudi à Dijon pour une réunion avec les représentants des éleveurs à laquelle participaient notamment le ministre du Travail et ancien maire de Dijon, François Rebsamen et le préfet de la région Bourgogne Eric Delzant. - AFP PHOTO / POOL / BERTRAND GUAY

 

 

 

A l'issue d'une rencontre avec des représentants des éleveurs à Dijon, le président de la République a déclaré que distributeurs, abatteurs et transformateurs devaient rendre des comptes pour des prix qui rémunèrent les éleveurs.

 

 

 

La grande distribution doit produire "l'effort indispensable" et les abatteurs et les transformateurs doivent "rendre des comptes" pour aboutir à une hausse des prix de la viande et du lait, a prévenu François Hollande jeudi au lendemain de la présentation du plan gouvernemental d'urgence pour l'élevage.

 

 

 

Le chef de l'Etat a d'abord rappelé que des mesures indispensables avaient été prises mercredi pour venir en aide aux agriculteurs : "Des mesures d'urgence ont été prises. Je pense notamment aux allègement de charges, également à la restructuration de la dette, pour notamment des jeunes qui sont eux-mêmes en difficulté".

 

 

 

Il a ensuite abordé la question centrale des prix. "Mais nous devons agir sur ce qu'est le sujet, c'est-à-dire les prix, aussi bien du lait que de la viande, et je pense à toutes les productions, porcine, bovine, et d'autres encore. Il y a là aussi des décisions qui ont été prises et qui vont maintenant se traduire car nous voulons qu'il y ait non seulement la distribution qui fasse l'effort indispensable pour rémunérer les producteurs, mais également les abatteurs et les transformateurs qui doivent rendre des comptes sur ce qui est en cause dans la filière", a poursuivi le président de la République.

 

 

 

"Il faut... nous devons..." au-delà de ce nouvel appel aux acteurs de la filière pour mieux rémunérer les éleveurs, la parole présidentielle n'était pas porteuse d'annonces concrètes, alors que ces derniers demandent une action durable sur les mécanismes de fixation des prix. D'où la réaction de Jean-Pierre Fleury, le président de la Fédération nationale bovine et éleveur en Côte d'Or, qui a estimé à l'issue de cette réunion _ à laquelle ont aussi assisté ont participé Jean-Pierre Fleury, Bernard Lacour, le président de la FDSEA de Saône-et-Loire et Samuel Legrand, le président des Jeunes Agriculteurs de Bourgogne _ que les conditions pour la levée des blocages n'étaient pas réunies (voir son tweet)".

 

 

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/021223335131-eleveurs-en-colere-hollande-a-dijon-blocages-autour-lyon-1139243.php?Ft3tq1w0MSi9CAZD.99

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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