19/07/2015
Couverture des coûts ! On se fout du monde !
Chez EDF, les nouveaux dirigeants, nommés par le pouvoir, demandent une hausse des prix !
Dans cette entreprise "nationale", tout va mal !
L'EPR en chantier a pris 5 ans de retard, et un doublement du prix de revient...
Le rachat d'Areva doit coûter autant, alors que cette opération est "commandée" par L'Etat, pour se sortir de ce caca merdeux !
Le stockage des matériaux fissiles en souterrain est autorisé par la Loi Macron, mais Ségo n'en veut pas...
La liberté de fixer son prix de vente lui est retirée, la Ministre ayant un sens aigu de la popularité "monétaire"...
La CSPE augmente en catimini, mais ce phénomène n'est "visible" que sur les factures...
Aujourd'hui Groix aura son champ éolien, alors que tous les calculs indiquent que la rentabilité n'est pas pour demain !
Le kWh de demain a tous les ingrédients pour "exploser" !
Electricité, le gouvernement opte pour une hausse des tarifs de 2,5 %
Les Echos du 16 juillet 2015
Ségolène Royal a mis en scène jeudi son opposition à EDF. - LIONEL BONAVENTURE /AFP
L’augmentation est inférieure à ce que préconisait mercredi le régulateur. Elle devrait néanmoins satisfaire EDF.
La décision du gouvernement n’aura pas tardé. Au lendemain de la publication des recommandations de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) sur la hausse des tarifs réglementés de l’électricité, la ministre de l’Energie, Ségolène Royal, a annoncé jeudi matin sur BFMTV que l’augmentation au 1er août serait de 2,5 % pour les particuliers. Une hausse non négligeable, mais qui reste facialement inférieure à ce que recommandait le régulateur . Pour un foyer dont la facture annuelle s’élève à 780 euros TTC, elle représente 1,20 euro TTC par mois.
Ségolène Royal veut montrer qu’elle protège le pouvoir d’achat des Français et qu’elle ne cède pas aux pressions. « EDF demandait + 8 % d’augmentation ! Il n’y aura que 2,5 % et 0 % pour les petites entreprises + crédit d’impôt travaux », a tweeté la ministre peu après son interview.
En réalité, constatant que les augmentations insuffisantes des tarifs en 2012, 2013 et 2014 avaient généré un manque à gagner pour EDF de 2 milliards d’euros, la CRE (et non pas EDF) avait indiqué qu’une hausse temporaire de 8 % sur un an était nécessaire pour purger le rattrapage. Mais aussi qu’il était possible de se contenter d’une hausse (également temporaire) de 3,5 %, si celle-ci était appliquée pendant une période de deux ans. Autrement dit, ces augmentations auraient été « annulées » au terme de la période concernée (un ou deux ans). A l’inverse de la hausse de 2,5 % annoncée jeudi matin par Ségolène Royal.
Malgré l’opposition mise en scène par la ministre, cette hausse devrait satisfaire EDF. Elle correspond exactement à ce que l’électricien avait demandé à l’Etat début juin, selon nos informations. « C’est aussi le niveau que les marchés avaient anticipé », relève un analyste financier. Et ce, même s’il n’est pas sûr qu’elle suffise très longtemps à l’électricien. « Compte tenu du plan d’investissements qui se profile pour EDF, cela semble un peu court », poursuit l’analyste financier.
Couverture des coûts
De leur côté, les fournisseurs alternatifs restent vent debout contre la politique gouvernementale consistant à limiter les hausses tarifaires. « Cela tue la concurrence : c’est un peu comme si on avait dit à Air France de diviser par deux ses tarifs lorsque les compagnies low cost sont arrivées. Elles n’auraient jamais trouvé leur place ! » explique Fabien Choné, directeur général délégué de Direct Energie et président de l’Anode, qui regroupe les concurrents d’EDF. L’association a notamment déposé un recours devant le Conseil d’Etat contre la nouvelle méthode de calcul des tarifs, en vigueur depuis le 1er novembre 2014.
Ils estiment que les tarifs de l’électricité doivent permettre à EDF de couvrir ses coûts. La nouvelle méthode, dite « d’empilement », prévoit d’additionner les coûts de transport, les taxes et le prix de fourniture de l’énergie, qui dépend des prix de l’électricité sur les marchés de gros. Comme ces derniers ont tendance à baisser, cette méthode conduit à un recul des tarifs – hors rattrapage. « Si EDF ne couvre pas ses coûts, la situation n’est pas pérenne. Quelqu’un devra bien payer ! » poursuit Fabien Choné. Le bras de fer sur les tarifs n’est sans doute pas terminé.
Parc éolien, l'île de Groix accueillera une ferme pilote
Télégramme du 18 juillet 2015
Photo Céline Le Strat Ségolène Royal a donné son feu vert au lancement de plusieurs zones propices au développement de fermes pilotes pour un parc d'éoliennes flottantes. L'une d'entre elles se trouvera au large de l'île de Groix. Le ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie a choisi. En France, quatre sites ont été désigné pour accueillir des fermes pilotes, dans le cadre de la transition énergétique pour la croissance verte dans trois régions : Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Languedoc-Roussillon et la Bretagne. Objectif 2030
Ainsi dans l'Ouest, c'est au large de l'île de Groix que le parc d'éoliennes flottantes s'installera.
L'objectif est de produire 40% de notre électricité à partir de source renouvelable à l'horizon 2030, avec à la clef de nombreux emplois non-délocalisables. Selon le communiqué du ministère :" Un appel à projets « fermes pilotes éoliennes flottantes » va maintenant être lancé sur ces quatre zones et publié avant la fin du mois de juillet. Financé par le programme d’investissement d’avenir (PIA) et par des tarifs de rachat de l’électricité produite, il va permettre de lancer une nouvelle filière industrielle prometteuse pour la France."
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/economie/parc-eolien-l-ile-de-groix-accueillera-une-ferme-pilote-18-07-2015-10710239.php
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