18/07/2015
Capsules, e-mails et tablettes...les nouveaux standards émergent !
Dans le monde de demain, les habitudes changent...
Après avoir transformé "le petit noir", le système Nespresso attire à lui les "infusions". Lipton lance ses dosettes à l'assaut de la machine à café !
Le mail, objet commun, devient une arme de promotion ! Il s'est transformé par l'image et la composition, il est imbattable sur les délais, il est quasiment gratuit...Avoir l'idée d'en faire l'objet social d'une entreprise, c'est osé !
La tablette, légère, tactile et réactive se perfectionne et rivalise avec un portable classique...encore faut-il des programmes, des développeurs et des outils ! La communication remplace la faiblesse du stockage ! Un outil parfait aux service de toute l'entreprise.
La concurrence fait baisser "les coûts"... la demande devient solvable !
Lipton crée des dosettes de thé et infusions pour machine Nespresso
Les Echos du 29 juin 2015
Les dosettes Lipton seront lancées en France en septembre, au Royaume-Uni en fin d'année, puis en Allemagne et en Scandinavie début 2016. - Photo Lipton
Le marché français du thé et des infusions a stagné en 2014.
Les ventes de thé et infusions marquent le pas en France. A 367 millions d'euros en 2014, elles n'ont pratiquement pas progressé. Mais, pour Unilever, numéro un mondial avec les marques Lipton et Eléphant, ce n'est pas irrémédiable : ce marché peut être réveillé. Les 15 % de foyers équipés de machine Nespresso sont ainsi, selon le directeur marketing de Lipton Yannick Le Coz, un vivier potentiel de « nouveaux consommateurs ». Il espère que la moitié d'entre eux deviendront ses clients d'ici à trois ans. Ce qui devrait lui rapporter 15 millions d'euros de plus en 2018, soit une hausse de 14 % de son chiffre d'affaires actuel.
Les adeptes de Nespresso sont « plus pressés » que les clients traditionnels et pourraient de ce fait être séduits par des capsules de thé et infusions compatibles avec leur machine à café. « La boisson est prête en trente secondes », indique Yannick Le Coz, qui affirme qu'elle n'aura aucun arrière-goût de café, à condition de faire couler de l'eau pendant « trois à cinq secondes » avant de préparer le thé ou l'infusion, plus concentrés qu'en sachet. Lipton s'est calé sur le bas de la fourchette de prix des capsules de café Nespresso, à 35 centimes l'unité. C'est trois fois le prix des sachets et un peu au-dessus de Dolce Gusto (Nestlé) et de Tassimo (Mondelez), deux machines multiboissons.
Capsules biodégradables
Deuxième atout de Lipton : ses dosettes ne requièrent pas l'achat d'une machine supplémentaire à l'inverse de La Machine T de Nestlé, qui ne fait que du thé. Unilever n'est pas le premier à avoir eu l'idée : il a été précédé par l'italien Segafredo, qui s'apprête à se retirer de ce marché, faute d'avoir convaincu.
Les dosettes Lipton seront lancées en septembre en France, puis au Royaume-Uni en fin d'année, en Allemagne et en Scandinavie début 2016. Elles seront commercialisées en grande surface, dans les drives et sur Internet sous huit références. Trois thés noirs (Earl Grey, fruits rouges, caramel-vanille), deux verts (Marrakech Mint, agrumes), deux infusions (verveine-menthe, orange-miel) et un coffret découverte. Une société partenaire de Lipton assurera la fabrication dans une usine polonaise.
La France est le premier marché pour Nespresso, le troisième pour le thé. « C'est un gros marché pour les infusions », précise Yannick Le Coz. Les capsules biodégradables sont le fruit de cinq ans de recherche et développement. Lipton n'exclut pas d'être copié par des marques de distributeur, mais pense être protégé de la concurrence par la barrière technologique que représente la conception de ces dosettes.
Mailjet lève 10 millions d'euros pour aider les entreprises à envoyer des emails
Le Figaro du 15 juillet 2015
La société française aide les petites et grandes entreprises à organiser l'envoi d'emails commerciaux. Elle revendique aujourd'hui plus de 32.000 clients dans le monde.
Mailjet envoie plus de 600 millions d'emails par mois, et vous en avez sans doute déjà lu quelques-uns. Créée en 2010, cette société française développe une plateforme en ligne qui permet aux entreprises d'organiser l'envoi de leurs mails commerciaux. Elle a annoncé mercredi une levée de fonds de 10 millions d'euros auprès des fonds d'investissement Alven Capital, Iris Capital et Seventure.
Mailjet aide les entreprises à organiser des campagnes promotionnelles ou envoyer des mails transactionnels, par exemple après l'achat en ligne d'un billet d'avion. Ce secteur est déjà occupé par de nombreuses sociétés américaines, comme SendGrid ou MailChimp. «Le marché n'a pas de leader bien défini», explique Alexis Renard, PDG de Mailjet, au Figaro. «Cette levée de fonds va nous aider à nous consolider.»
60% du chiffre d'affaires à l'étranger
Pour se démarquer de la concurrence, Mailjet revendique la polyvalence de son service et son engagement auprès des petites et moyennes entreprises. «Nous proposons des fonctionnalités adaptées aux plus grosses sociétés, mais nous cherchons avant tout à aider le restaurant du coin à envoyer des promotions à ses clients», affirme Alexis Renard. Pour lui, le mail est le meilleur moyen pour une entreprise de s'adresser à ses clients, que ce soit sur ordinateur ou mobile. «Les emails font partie de notre quotidien à tous. Ils sont moins intrusifs que les SMS et plus personnels que des messages publiés sur les réseaux sociaux», explique-t-il. Les nombreuses études à ce sujet ont tendance à lui donner raison. Par exemple, presque 70% des internautes américains affirment qu'ils préfèrent le mail pour communiquer avec des entreprises, d'après l'institut eMarketer. Le mail est par ailleurs l'application mobile la plus consultée dès le réveil, d'après OpinionWay.
Mailjet revendique aujourd'hui plus de 32.000 clients. Elle propose des abonnements allant de 5 à 779 euros par mois: il est néanmoins possible d'utiliser ses services gratuitement. Aujourd'hui, plus de 45% des clients de Mailjet souscrivent à un abonnement payant. Plus de 60% de ses revenus proviennent d‘entreprises étrangères: Mailjet dispose de bureaux à Berlin, à Londres et à New York. La société ne communique pas son chiffre d'affaires, mais affirme enregistrer une croissance annuelle moyenne de 80%. «Je n'adhère pas au discours qui affirme que la France entrave l'entrepreunariat», affirme Alexis Renard. «C'est une bonne période pour les start-up françaises et nous sommes fiers de cette identité.»
Tablette en entreprise, la bataille est lancée entre l'iPad, Android et Windows
ZDNet du 17 juillet 2015
Technologie : Si les tablettes utilisées en entreprise sont souvent d'abord des tablettes personnelles, les employeurs équipent de plus en plus les salariés. Pour Forrester, les entreprises doivent penser sur plusieurs années leurs déploiements, et accepter la diversité des terminaux.
Christophe Auffray
Dans une étude réalisée auprès des salariés, Forrester observe une pénétration véritable des tablettes et un développement des usages au sein des entreprises. Dans une large majorité des cas, ces terminaux appartiennent aux employés et sont donc utilisés dans une démarche BYOD.
Toutefois selon le cabinet, les entreprises investissent de plus en plus afin d'équiper elles-mêmes les salariés. Pour les éditeurs des grandes plateformes du marché, il est donc crucial de prendre en compte les besoins des entreprises.
Pas de tablette unique réunissant tous les salariés
Pour Forrester, la bataille se joue entre trois OS. Pas de mystère, il s'agit d'iOS avec l'iPad, d'Android et de Windows. Et selon les auteurs de l'étude, la tablette d'Apple fait office de leader sur la partie applicative B2B sur mobile, grâce notamment à son accord avec IBM. L'iPad a en outre bénéficié du coup de pouce de Microsoft qui a porté sa suite Office sur la tablette Apple.
Quant à Android, Forrester juge l'OS prêt pour l'entreprise, avec en outre l'atout du coût. "Android for Work, un nouvel ensemble de fonctionnalités OS rend Android bien plus viable pour un usage en entreprise en remédiant à certains problèmes fondamentaux de sécurité".
Et Windows, la 3e plateforme en termes de part de marché ? Pour le cabinet, pas de doute, l'OS est adapté à l'entreprise. Pas franchement une révélation puisque l'OS est le même que celui qui équipe déjà les parcs PC déployés dans l'univers professionnel.
Windows 10 : le futur standard pour l'entreprise ?
Mais Forrester estime aussi que l'écosystème Windows dans les tablettes incarne l'innovation matérielle grâce à des produits répondant à des besoins de niches et adaptés à des processus spécifiques.
Tablettes livrées dans le monde par OS (millions d'unités)WindowsiOSAndroid20142015 (prévision)2019 (prévision)070140210280Source IDC - via ZDNet.fr/chiffres-cles
OS |
Android |
iOS |
Windows |
2014 |
154.7 |
63.4 |
11.6 |
2015 (prévision) |
158.1 |
60.1 |
16.3 |
2019 (prévision) |
169.5 |
61.9 |
38 |
Et l'OS disposerait d'un autre atout sur ses rivaux avec la possibilité de développer une application une fois seulement avec la possibilité de la déployer sur une grande diversité d'appareils (téléphones, PC, tablettes…). Pour Forrester, Windows 10 deviendra le nouveau standard en entreprise car répondant aux besoins en termes d'ergonomie, de sécurité et en matière de diversité des modèles.
Toutefois, le déploiement de tablettes ne se limite pas au choix des plateformes. Le cabinet estime que les entreprises doivent définir une stratégie sur plusieurs années, en combinant au besoin terminaux fournis aux salariés et BYOD. Et comme un terminal unique ne peut convenir à tous, Forrester encourage à fonctionner par segment de salariés et donc à diversifier leur équipement.
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