10/07/2015
Internet, la mutation de nombreux métiers traditionnels...
Les "nouveaux pauvres" seront ceux qui habitent dans un territoire peu "irrigué" !
A Saint Pierre Quiberon, les épreuves informatiques démarrent vers le 4 juillet, avec l'arrivée des vacanciers ! Le réseau Internet, le réseau mobile (2G ou 3G ou 4G) sont confrontés à des demandes de connexion, puis de débit, multipliées par 10 !
Le résultat est l'effondrement local des débits et l'impossibilité de travailler à distance sur certaines applications... le champion de l'été 2015 est certainement le "Télégramme", qui vasouille fortement !
Selon Cisco, le débit moyen en France est de plus de 20 millions de bits par seconde... pour 6 sur la presqu'île ! 67% du trafic passe par le mobile... 2G à Saint Pierre, 53% par la WiFI, qui dépend ici comme ailleurs du débit internet de la ligne...
Les nouvelles applications touchent la vie courante : les objets connectés avec la sécurité de la maison (AXA avance ses pions !), le "robot financier", qui oriente vos placements, la vidéo, qui devient de plus en plus "internétisée" (pas accessible partout sur la presqu'île)...
Le "réseau" à jour, c'est la clé de l'avenir...
Le trafic Internet prêt à tripler dans les cinq prochaines années
Les Echos du 6 juillet 2015
En 2019, le trafic internet équivaudra à celui généré au cours des vingt dernières années. - Shutterstock
La multiplication des terminaux connectés et l’usage croissant de la vidéo vont peser sur le trafic internet, selon une récente étude.
La tendance est connue, mais son ampleur n’en reste pas moins impressionnante. Selon une récente étude publiée par Cisco, le trafic IP (Internet Protocol), qui représente peu ou prou la totalité des communications internet, devrait tripler dans le monde d’ici 2019. Le volume de données circulant sur les réseaux atteindra alors 2 zettaoctets, soit 2.000 milliards de gigaoctets. Cisco a ainsi calculé que, en 2019, le trafic équivaudra quasiment à celui généré au cours des vingt dernières années, depuis la création d’Internet !
Plusieurs raisons expliquent cette formidable croissance. Le monde est évidemment de plus en plus connecté. En 2019, le nombre d’internautes devrait passer à 3,9 milliards, contre 2,8 milliards l’an dernier, soit 51 % de la population. Dans le même temps, les habitants seront de plus en plus équipés avec 3,2 terminaux par personne, ce qui représentera, selon Cisco, 24 milliards d’appareils capables de se connecter au web (smartphones, tablettes, TV, montres intelligentes, etc).
La vitesse des connexions va accélérer. Le débit moyen fixe va ainsi doubler en cinq ans pour s’établir à 42,5 megabits par seconde. L’an dernier, il a déjà bondi de 26 %. Mais c’est bien par le mobile que transitera la majorité du trafic (67 %), avec une prédominance pour le wifi (53 %), devant les réseaux cellulaires (14 %). « Les réseaux mobiles ne sont pas forcément développes de façon uniforme, commente Eric Greffier, directeur des architectures technologiques chez Cisco France. Le wifi, de son coté, va rester, le réseau privilégié pour la consommation des gros débits ». Le boom des objets connectés ne devrait pas grever le trafic avec un poids limité à 2,7 % en 2019.
Virtualisation
L’usage de la vidéo reste l’un des principaux facteurs de croissance. Dans cinq ans, la vidéo représentera en effet 80 % du trafic IP dans le monde, avec une multiplication par trois du volume de données. La démocratisation de la haute définition et de l’ultra-HD pèsera sur le trafic, tout comme le streaming video avec le succès des nouveaux modèles de VOD comme celui de l’américain Netflix. Dans les entreprises aussi, l’usage croissant de la visioconférence va alimenter la hausse du trafic.
Pour les opérateurs, les enjeux sont importants. L’évolution des services vidéo va nécessiter « de nouvelles exigences en matière de bande passante et d’évolutivité », selon les auteurs de l’étude. En clair, il faudra améliorer la puissance des réseaux. Pour Eric Greffier, le défi pour les opérateurs sera également de mieux comprendre ce qu’il se passe sur le réseau pour pouvoir optimiser son utilisation. « L’explosion du trafic exige d’apporter plus de flexibilité et plus d’intelligence aux réseaux pour répondre aux besoins futurs. Cela poussera les opérateurs vers une nécessaire adaptation ». La virtualisation des réseaux fait partie des solutions pour s’adapter. C’est déjà l’un des grands chantiers en cours dans les télécoms.
Des robots pour gérer votre épargne
Le Monde.fr du 10 juin 2015
Et si plutôt que demander conseil à votre banquier, vous laissiez la technologie gérer votre épargne ? Venus des Etats-Unis, les « robo-advisors » débarquent en France. De quoi s’agit-il ? De sites Internet qui proposent aux particuliers l’allocation d’actifs la plus adaptée à leur profil grâce à une batterie d’algorithmes et de statistiques.
Outre-Atlantique, le pionnier Wealthfront affiche 2 milliards de dollars d’actifs sous gestion au compteur. Un de ses concurrents Bettermen a déjà atteint 1,4 milliard. Ils ont séduit près de 75 000 particuliers, selon une étude publiée mi-mars par Goldman Sachs. Et encore ce n’est rien : la taille de ce marché est estimé à 500 milliards de dollars par le bureau d’analyses RBC Capital Markets.
En France, nous en sommes évidemment très loin, mais plusieurs sociétés de « fintech » – contraction de finance et de technologie – se positionnent sur ce marché naissant. Yomoni vient ainsi de lever 3,5 millions d’euros auprès de Crédit Mutuel Arkéa et de Iena Venture, avec l’objectif de « démocratiser la gestion de fortune ». Rien de moins. « Les Français, qui ne font pas partie des 5 % les plus riches, ne sont pas épaulés par leurs banques. Leur soi-disant conseiller leur vend des produits maisons ou les incite à ouvrir un livret A. Conséquence, leur épargne est trop souvent mal placée », explique Mourtaza Asad-Syed, le fondateur de la start-up.
Génération digitale
La cible de ces sites : les 25-30 ans, cette génération digitale qui ne se déplace jamais en agence bancaire, commence à épargner, mais est souvent démunie face à une offre de placements trop complexe. Aux Etats-Unis, Goldman Sachs les appelle les « Henry », pour « high earning, not rich yet »…
« Jusqu’à présent les sites permettant de gérer son épargne en ligne offraient une multitude d’outils, de sources d’informations, de données pour investir. Mais ce n’est pas ce que cherche le particulier. Il veut qu’on s’occupe de lui, qu’on lui mâche le travail et souhaite un réel suivi de sa situation », explique Nicolas Marchandize, le cofondateur d’Advize, qui s’est lancé dès 2012.
Après que vous ayez précisément renseigné votre capacité d’épargne, vos projets, votre profil, votre aversion au risque, etc. Ces sociétés vous proposent donc une allocation d’actif que vous pouvez, ou non, suivre. Grâce à un outil qui « s’appuie sur des algorithmes quantitatifs », Fundshop vous accompagne, par exemple, dans la constitution d’un portefeuille que vous devez ensuite dupliquer dans votre contrat d’assurance-vie.
Le modèle diffère quelque peu avec Yomoni. « Le particulier nous signe un mandat de gestion et nous nous occupons de tout. Nous lui ouvrons un contrat d’assurance-vie chez notre partenaire et nous assurons la gestion de son allocation, le tout avec des frais moitié moins élevés que dans un réseau classique », promeut M. Asad-Syed.
Freins à lever
Ces frais au ras des pâquerettes sont un autre argument mis en avant. Cela sera-t-il suffisant pour convaincre les particuliers de leur faire confiance ? Yomoni espère convaincre 5 000 clients par an et atteindre un milliard d’euros d’actifs sous gestion d’ici à 2020. Un chiffre ambitieux sachant que Advize compte 3 000 utilisateurs, dont une partie seulement –la direction refuse de communiquer le chiffre précis – sont des clients payants.
Or les freins à lever sont nombreux. Le faible engouement des particuliers pour les contrats d’assurance-vie sur Internet l’illustre. Ces produits ont beau être nettement plus performants que ceux distribués dans les réseaux bancaires classiques, ils ne captent que 2 % de la collecte de l’assurance-vie. Outre la notion de confiance qui ne se gagnera qu’avec le temps, la question des performances est primordiale : les allocations proposées par ces robots tiendront-elles leurs promesses ? Il est bien évidemment trop tôt pour le dire.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/argent/article/2015/06/10/des-robots-pour-gerer-votre-epargne_4651358_1657007.html#p0QsCpqQ7dtl1rRm.99
Mon Axa, l'assurance habitation connectée d'Axa
Comparateur d'assurances.com du 6 juillet 2015
Axa a annoncé pour octobre 2015 le lancement à titre expérimental de services d'assistance et de prévention en lien avec l'assurance habitation à l'aide d'objets connectés. 2000 assurés pourront tester en premiers les nouveautés apportées par cette offres.
Transformer "Mon Axa" en un hub de services
On se souvient d'Axa et des objets connectés en santé en 2014, mais cette fois l'assureur s'engage sur le terrain d'une manière différente, en habitation. C'est dans son application mobile "Mon Axa", qu'il associera ses nouveaux services habitation avec différents objets connectés négociés avec des fabricants pour que les clients puissent choisir les équipements qui leurs correspondent le plus : caméras, détecteurs de fumée, ampoules intelligentes, etc. Autant d'objets qui pourront être dirigés depuis la même application mobile qui offre déjà aux assurés la possibilité de gérer leur contrat.
Lorsqu'il aura renseigné tous les objets présents dans son habitation, l'utilisateur pourra contrôler son installation en choisissant les outils concernés parmi ceux déployés chez lui, en détournant même parfois les usages de certains.
Ainsi, lorsqu'un début d'incendie ou une intrusion seront par exemple détectés par des objets intelligents, une alerte envoyée à l'application permettra à l'assuré de vérifier la situation à l'aide des caméras installées à son domicile afin de pouvoir réagir si besoin en contactant des secours, des voisins, ou encore les équipes d'Axa Assistance selon le cas. L'application offrira en effet la possibilité de renseigner une liste de coordonnées de personnes à contacter selon la situation.
Une phase de test sur 2000 assurés
Pendant 6 mois à compter d'octobre 2015, Axa lancera le test de ces nouveaux services sur 2000 assurés dans le cadre des offres multirisque habitation déjà existantes.
Selon le succès, la façon d'utilisation qui en sera faite par les assurés volontaires, mais aussi l'incidence des services sur la prévention des risques, ces derniers pourraient faire l'objet d'un nouveau contrat, proposant une baisse de primes à ses utilisateurs.
L'objectif de l'application réside dans la mise à disposition de services, et non pas dans l'accumulation de données, d'après la directrice adjointe particuliers et professionnels d'Axa Amélie Oudéa-Castera. De plus, les services d'assistance peuvent être souscrits pour la durée d'une année entière, ou même pour une semaine de vacances ou un weekend d'absence.
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