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09/07/2015

Les "chômeurs", à la plage...

Dans un pays, où l'administration des "sans-emploi" sert à compter ceux qui ne travaillent pas, est-il vraiment difficile de trouver 8 nageurs-sauveteurs pour un mois de travail ?

Mentions au Bac.jpg

Paradoxe de la situation, l'Education Nationale délivre des mentions "à la pelle" !

Tout va bien, Madame la marquise ! La "compétence" conduit à l'impasse !


 

Emploi en mai 2015, le chômage en forte hausse en Bretagne

 

Télégramme du  25 juin 2015

 

 

 

 

Photo d'archives François Destoc

 

 Le nombre de personnes sans emploi (catégorie A) en France métropolitaine augmente par rapport à la fin avril 2015 (+0,5 %, soit +16.200 personnes).

 

 Sur un an, la hausse est de 5,0 %. Augmentation aussi pour les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite (0,6 % pour la catégorie B, 4,4 % pour la C). Au total, sur les catégories A, B et C), la hausse est de 1,3 % (+69.600) en mai. Sur un an, il est en hausse de 7,9 %. "La statistique mensuelle des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi a été affectée ce mois-ci par un événement inhabituel (...) qui rend la donnée statistique non comparable aux mois précédents et donc non interprétable", a précisé François Rebsamen, le ministre de l'Emploi. En Bretagne aussi, le nombre de chômeurs a augmenté.

 

 Le détail par départements

 

"En fin d'année, une stabilisation, puis une décrue"

 

 Fin mai 2015, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans emploi) s'établit à 154.650 en Bretagne, soit une augmentation de +2 570 soit +1,7% par rapport au mois d'avril. Sur un an, la variation est de +8 960 soit +6,2

 

Catégorie A

 

 Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A varie en mai 2015 par rapport à avril 2015 entre +1,3% et +2,1%. Côtes-d'Armor (+1,3%) Finistère (+2,1%) Ille-et-Vilaine (+1,3%) Morbihan (+2,0%) Catégories B ou C Le chiffre s'établit à 102 000 fin mai 2015. Ce nombre croît de 0,7% (+750) par rapport à fin avril 2015, (+13,6% sur un an). Au total à la fin mai 2015, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s'établit à 256.650 en Bretagne. Ce nombre augmente par rapport à fin avril 2015 (+3 320 soit +1,3%). Sur un an, la variation est de +21 190 soit +9,0%.

 

 Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégories A, B, C varie en mai 2015 par rapport à avril 2015 entre +1,1% et +1,4%. Côtes-d'Armor (+1,1%) Finistère (+1,4%) Ille-et-Vilaine (+1,4%) Morbihan (+1,3%)

 

SUR L'ENSEMBLE DE LA FRANCE

 

Catégories A :

 

+0,5 % Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans emploi) s’établit à 3.552.200 en France métropolitaine, fin mai 2015. Une augmentation par rapport à la fin avril 2015 (+0,5 %, soit +16 200). Sur un an, il croît de 5,0 %. La catégorie C en forte augmentation Les demandeurs d’emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1.862.000 en France métropolitaine : sur un mois, il augmente de 0,6 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +5,9 % sur un an) et de 4,4 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +19,4 % sur un an).

 

Catégories A, B et C :

 

 plus 69.600 demandeurs d'emploi en un mois Au total, pour les catégories A, B, C, le nombre de demandeurs d'emploi s’établit à 5.414.200 dans l'Hexagone (5 717 900 en France y compris les départements d'Outre-mer). Ce nombre augmente de 1,3 % (+69 600) au mois de mai. Sur un an, il augmente de 7,9 %.

 

 Catégories D et E :

 

plutôt stables Le nombre de personnes en catégories D et E (non immédiatement disponibles ou ayant un emploi) s’établit à 651.400 en France métropolitaine fin mai 2015. En mai, le nombre d’inscrits en catégorie D diminue de 0,7 % tandis que le nombre d’inscrits en catégorie E est stable. "Non comparable aux mois précédents" "La statistique mensuelle des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi a été affectée ce mois-ci par un événement inhabituel : la forte baisse inexpliquée du nombre des demandeurs d’emploi actualisés suivie, après relances multiples, d’une hausse d’une ampleur exceptionnelle", précise François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. "Il en a résulté une chute des sorties de Pôle emploi pour défauts d’actualisation qui rend la donnée statistique des DEFM non comparable aux mois précédents et donc non interprétable.

 

Selon les estimations de la DARES, si les comportements d’actualisation des demandeurs d’emploi avaient été identiques à ceux habituellement observés, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A aurait augmenté de +7.000 à +10.000."

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/economie/emploi-le-chomage-toujours-a-la-hausse-24-06-2015-10679733.php

 

 

Des mentions très bien au bac comme s’il en pleuvait

 

Figaro TV du 7 juillet 2015

 

 Marie-Estelle Pech

 

 

 

 

 Depuis vingt-cinq ans, le pourcentage des titulaires de la mention «très bien» a été multiplié par 13. L’inflation a commencé au début des années 2000.

 

L’absence de mention, que l’on affuble pudiquement de l’expression «mention passable», est devenue l’exception: en 2014, 52 % des lauréats du bac général étaient reçus avec une distinction, contre seulement 32 % en 1967. Mieux, en 2014, 10,7 % des candidats ont décroché la mention «très bien» contre 0,3 % à décrocher ce Graal en 1967! Depuis vingt-cinq ans, le pourcentage des titulaires de mentions «très bien» a même été multiplié par 13.

 

L’inflation a commencé au début des années 2000. Qu’on en juge. En 1990, seuls 0,8 % des bacheliers décrochaient ce sésame, contre 3,3 % en 2004, 7 % en 2010, et 10,7 % en 2014. «Ne traduit-elle pas une inquiétante dévalorisation du diplôme?», s’était un temps interrogé benoîtement le sénateur Jean-Louis Masson. Le ministère s’était contenté de répondre que cette progression ne traduisait «nullement une dévalorisation» du bac et qu’elle correspondait à «une élévation du niveau de formation». Circulez, il n’y a rien à voir… Les chiffres sont pourtant étonnants.

 

«Pression à la hausse des résultats»

 

Cet accroissement s’explique par la multiplication des options assorties d’un coefficient particulièrement favorable. Les points obtenus grâce au latin et au grec comptent désormais triple. Les travaux personnels encadrés introduits en 2002 au bac, affectés d’excellentes notes, poussent les résultats vers le haut. D’où la multiplication des candidats qui obtiennent des résultats supérieurs à 20. Quant aux professeurs, ils sont fermement invités à utiliser tout le panel des notes, ce qui n’était pas le cas auparavant. L’ensemble du système exerce une «pression à la hausse des résultats» écrivait le sénateur Jacques Légendre en 2008 dans un rapport sur le baccalauréat qui fait toujours référence.

 

Les mentions n’ont en réalité plus du tout la même valeur. Statistiquement, une «vieille» mention «assez bien» décrochée y a vingt-cinq ans correspond aujourd’hui à une mention «bien», une «vieille» mention «bien» équivalant à une mention «très bien». Quant aux «vieux» titulaires d’une mention «très bien», c’étaient des lauréats particulièrement brillants, vu leur rareté… Le sénateur Jacques Legendre estimait souhaitable de «revenir à une situation où les options apportaient des points supplémentaires sans que ceux-ci ne soient multipliés».

 

Injustice suprême, les mentions n’ont par ailleurs pas la même signification selon les séries. Il est toujours deux fois plus facile statistiquement aujourd’hui d’obtenir une mention très-bien ou bien avec un bac scientifique (S) qu’avec un bac économique (ES) et surtout littéraire (L). Logique, car les disciplines littéraires continuent à être plus sévèrement notées que les matières scientifiques. Autre curiosité, les bacheliers technologiques et professionnels semblent abonnés aux seules mention assez bien et bien. À peine 1 % obtiennent une mention très-bien…

 

 

 

 

 

 

 

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