09/07/2015
Deux noyades, la danse du ventre des "responsables"...
A Saint Pierre Quiberon, comme à la Préfecture du Morbihan, les "moyens" ne servent à rien !
Le maire de Saint Pierre, dans sa lettre N°5, n'aborde jamais en un seul mot les risques de noyade, sur les belles plages de l'Atlantique, où la surveillance a totalement disparu, cette année...
Comment peut-on conduire tous les touristes sur les plages de la Baie de Quiberon, où la surveillance est assurée "au seul Port d'Orange" !
Le Préfet du Morbihan donne lui aussi dans le laïus "c'est pas moi !"...
La "prévention" ne se réduit pas à de simples panneaux d'interdiction, qui est le rempart juridique habituel en France...
Il faut organiser la surveillance, comme sur la Côte basque, où la mer est beaucoup plus puissante et dangereuse... les moyens existent, mais cloisonnés, et inefficaces...
Après l'accident, c'est trop tard ! Les tracts en camp de camping sont une réponse inadaptée en période de crise !
Saint Pierre Quiberon dispose de belles plages à Port Bara et Port Blanc... mais aucune surveillance...
Gouverner, c'est prévoir !
Noyades, la prévention à Saint-Pierre Quiberon
Ouest France du 9 juillet 2015
Deux noyades en deux jours sont survenues sur la côte sauvage, dimanche et lundi. Hier sur la plage, les pompiers, les gendarmes, et les élus ont sensibilisé les baigneurs.
Reportage
« J'ai décidé d'organiser cet après-midi de sensibilisation et les gendarmes, pompiers et le Syndicat Mixte Grand Site Gâvres-Quiberon y ont répondu présents », explique Laurence Le Duvéhat, maire de Saint-Pierre Quiberon. « Il faut rappeler aux gens que la baignade reste dangereuse », ajoute l'adjudant Le Henaff, sapeur-pompier à Quiberon.
« Il fait chaud, vous avez marché pendant longtemps et vous arrivez là, sur cette magnifique plage de Port Blanc. Il est normal d'avoir envie de se baigner », glisse Laurence Le Duvéhat.
Ce ne sont pas les touristes présents ce jour-ci qui diront le contraire. « Ce serait vraiment dommage de ne plus pouvoir se baigner ici. C'est la plus belle plage de la presqu'île de Quiberon », déplore Rolf, touriste allemand habitué de Quiberon. Mais les dangers s'avèrent bien réels. C'est ici et à Port Bara que deux baigneurs se sont noyés dimanche et lundi. Houle, courant, les baigneurs peuvent vite être happés par la mer. Pourtant, ils n'en ont pas tous conscience.
« Je n'ai pas besoin de surveillance. J'ai beaucoup d'expérience. Je nage depuis longtemps. C'est pour les enfants qu'il faudrait des sauveteurs », estime Rolf.
Un manque de discernement que regrette Christine, une touriste normande qui vient régulièrement à Quiberon. « Quand, comme moi, on ne sait pas nager, on fait attention. C'est justement les gens qui ont l'habitude de se baigner qui se noient, car ils prennent des risques. » Et son mari, Daniel, d'ajouter : « C'est comme pour la voiture, c'est sur les trajets les plus courts et connus qu'il y a le plus d'accidents. »
L'absence de surveillance
Si gendarmes et pompiers sont présents aujourd'hui sur la plage de Port Blanc, personne ne surveille, en temps normal, cette plage saint-pierroise. « Pourquoi n'installe-t-on pas de poste de surveillance ici ? », s'interroge Rolf. « À Biarritz les plages sont encore plus dangereuses, mais il y a des secouristes partout. » Une situation dont l'adjudant Le Henaff a conscience. « Cela représenterait un coût financier important, et on n'a pas assez de pompiers pour faire des rondes. »
Mais la question n'est pas là, selon lui. « Le problème c'est que même en tant que pompier, on ne peut pas lutter contre la nature. » La maire intervient aussitôt : « Il est hors de questions qu'ils se mettent en danger pour des inconscients ! »
Des panneaux de signalisation indiquent que la baignade est interdite sur la côte sauvage. Le problème, c'est que plusieurs chemins différents mènent à la plage. Et c'est là toute la difficulté de ce site. « Si on vient de la côte sauvage, on peut très bien ne croiser aucun panneau d'interdiction de se baigner », explique l'adjudant Le Henaff. Ce manque de signalisation, la maire le déplore. Alors elle a décidé d'en ajouter d'autres.
Laurence Le Duvehat a créé un tract de sensibilisation. Dans celui-ci, elle rappelle que « la baignade sur la côte sauvage de toute la presqu'île de Quiberon est strictement interdite », et donne la liste des plages autorisées.
Ce tract sera distribué dans toute la ville, commerces et boîtes aux lettres de maisons de vacances.
Surveillance des plages du Morbihan, de gros moyens
Ouest France du 9 juillet 2015
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Commentaires
Interdire ca ne sert à rien! les panneaux d'affichage aussi. A force de tout interdire on n'interdit plus rien. En effet tout interdire comme le font et les elus et l'administration c'est faire une sorte d'etat totalitaire dont tout le monde se méfie et même récuse.au point de ne plus le suivre et lui obeir tellement c'est devanu suspect. Seule une véritable éducation matitime et une éducation au danger prevaut. Dans cette France, du big brother et du big mother, à forne de normes étouffantes et d'intrusion dans les libertés individuelles, on ne croit plus les responsables tellemnt ils sont devenus irresponsables.
Si les gens sont trop cons pour ne pas savoir apprécier qu'une situation est dangereuse, il faut laisser opérer la sélection naturelle: c'est le mieux adapté qui doit survivre. et que ces responsables s'occupent donc de leurs fesses et tout ira mieux! car il ne savent même plus distinguer ce qui est réellement important de ce qui ne l'est pas!
Ce pays devient une république fasciste comme le fut le Reich allemand ou l'urss mais la repubblique n'est telle pas totalitaire de par son essence même?
Écrit par : Jean Rohu | 09/07/2015
il faut faire payer aux inconscients ,au centime prêt ,tous les secours engagés pour sauver ces personnes qui se mettent dans ces situations dramatiques ,avec une idée du prix d'une heure d’hélicoptère . Le français n'est qu'un abrutit qui commence a comprendre que quand on touche à son porte monnaie alors il faut y aller et de bon cœur !
Écrit par : ange | 09/07/2015
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