14/06/2015
Le coût "marginal", qui tend vers zéro !
Le "streaming" musical, ou la fin des droits d'auteur !
Apple, l'innovateur dans la mise à disposition de la musique, remballe ses "IPod", ses systèmes de protection des droits d'auteurs, pour offrir "le jus continu musical" à l'usage ou au forfait !
Une conception informatique classique de "mise à disposition de logiciels" à la location, entièrement centralisée, sans aucun déplacement de fichier !
Dans la même veine, la livraison de WiFi, gratuit et de haute qualité, sur une aire d'autoroute, précède pour un temps les réseaux WiFi, généralisés, nettement moins onéreux que les réseaux mobiles... un troisième réseau, à coût nul, est en train d'apparaître, mettant en cause le "réseau fixe", ainsi que les réseaux mobiles.
Le "streaming" musical est fortement dépendant de la qualité des réseaux et de leur débit ! ce qui n'était aucunement le cas du "téléchargement" asynchrone. La "qualité musicale" risque ainsi de souffrir du lieu, de l'encombrement et des moyens du "streamer" !
La "radio" numérique serait ainsi une meilleure solution technique, si le contenu était pilotable par les utilisateurs !
Chaque éditeur pourrait alors devenir un "streamer" indépendant !
Du Wi-Fi, très haut débit, gratuit sur les aires de l'autoroute A8
01 Net du 11 juin 2015
Vinci Autoroutes et WiFirst ont équipé les aires de services de l'A8 de fibre optique pour offrir du Wi-Fi aux usagers. La première heure de connexion est gratuite.
Cécile Bolesse
Si les résultats sont positifs, l'expérience sera étendue.
Ce sont les vacanciers qui vont être contents. Grâce à un partenariat entre Vinci Autoroutes et WiFirst, annoncé ce 11 juin 2015, ils pourront profiter d’un service Wi-Fi ultra haut débit sur les aires de services de l’autoroute A8 situées entre Aix-en-Provence et Nice.
L’infrastructure déployée sera entièrement connectée en fibre optique, précisent les deux entreprises dans leur communiqué. De quoi largement regarder un film en HD ! La première heure de connexion sera gratuite, nous précise-t-on au sein de Vinci Autoroutes. Au-delà, l’utilisateur reçoit un message lui indiquant que pour poursuivre il lui faut débourser quatre euros. Ce forfait lui donne alors accès à 12 heures de connexion.
Mais cette offre ne s’adresse pas qu’aux vacanciers. Elle a aussi été pensée pour les utilisateurs quotidiens de ce tronçon d’autoroute, souligne Paul Maarek, directeur général du réseau Escota (autoroutes Estérel Côte d'Azur Provence Alpes). « Beaucoup des clients qui empruntent quotidiennement l’A8 réalisent des trajets domicile-travail et s’arrêtent sur les aires pour se détendre, se restaurer mais aussi pour travailler. » Ils pourront ainsi consulter leurs e-mails, ouvrir des pièces jointes sans crainte de faire exploser leur forfait data.
Cette expérimentation sur l’autoroute A8 devrait durer plusieurs mois et être ensuite étendue à d’autres autoroutes, une fois que des enseignements auront été tirés de ce premier test.
Apple débarque sur un marché du streaming très fragmenté
Le Monde.fr du 8 juin 2015
Sarah Belouezzane et Anne Eveno
Artistes, maisons de disques, services de téléchargement et de musique : tous attendent, avec impatience, l’annonce d’Apple, prévue lundi 8 juin en fin de journée (heure de Paris). La firme à la pomme, qui tient sa conférence annuelle de développeurs, doit y dévoiler son tout nouveau service de streaming musical (écoute de musique en direct sans téléchargement).
Le bulldozer de Cupertino arrive sur un marché aujourd’hui très fragmenté, où il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus, comme en témoignent les disparitions de Grooveshark ou de Sony Music Unlimited ou encore la relance difficile de Tidal. Même les géants du secteur, comme Spotify et Deezer peinent à trouver la voie de la rentabilité.
Devenu aujourd’hui un mode incontournable de consommation de la musique, le streaming ne rémunère pas suffisamment bien les artistes et les plateformes. Du moins, pas quand il repose uniquement sur la publicité.
Avec les centaines de millions de numéros de cartes bleues associées à ses iPhone déjà vendus, Apple dispose d’un avantage certain. Il aura probablement moins de difficultés à convaincre les consommateurs de payer et devrait se tailler une belle part de ce marché estimé à 1,6 milliard de dollars (1,43 milliard d’euros).
Inventaire, non exhaustif, des services de streaming existants
Les « pure players », stars du marché
Spotify
Leader mondial des « jukebox célestes », le suédois Spotify a été créé en 2006 par Daniel Ek, avec Martin Lorentzon. Aujourd’hui, le site de streaming compte 60 millions d’utilisateurs, dont 15 millions d’abonnés payants, qui acceptent d’acquitter mensuellement 4,99 euros ou 9,99 euros. Le catalogue de Spotify, qui est présent dans 58 pays, contient plus de 30 millions de titres.
Financée par la publicité (qui s’intercale entre les morceaux sur le service gratuit) et par les abonnements, la start-up, qui a dégagé en 2013 un chiffre d’affaires de 747 millions d’euros, n’est toujours pas rentable.
Spotify, valorisée 8,4 milliards de dollars, déclare reverser aux ayants droit entre 0,006 et 0,0084 dollar par titre écouté. Soit deux milliards de dollars depuis sa création.
Deezer
Le champion français du streaming a été créé en 2007. Il revendique désormais 16 millions d’utilisateurs actifs, dont 6 millions d’abonnés à une offre payante pour 9,99 euros mensuels. Son catalogue comporte 35 millions de titres.
Deezer, plus que ses concurrents, a choisi pour se développer de conclure des partenariats de distribution, dans une trentaine de pays, avec des opérateurs de télécommunication. En France, son développement a notamment été stimulé par un accord avec Orange qui était aussi l’un de ses actionnaires.
Aux Etats-Unis, Deezer a racheté Muve Music, filiale de l’opérateur Cricket Wireless, lui-même filiale du géant AT&T. Avec à la clé un petit matelas d’utilisateurs, puisque 2,3 millions de clients de cet opérateur sont abonnés à Muve.
Tout comme Spotify, Deezer a négocié des accords avec les maisons de disques et les labels pour rémunérer les ayants droit. L’entreprise, dont le chiffre d’affaires avoisine les 60 millions d’euros, ne dégage pas de bénéfice.
Tidal
Lancé par le rappeur Jay-Z le 30 mars, avec l’appui de nombreuses vedettes, dont son épouse Beyoncé, Madonna, les Daft Punk ou encore Kanye West, Tidal est un service entièrement payant, proposant 25 millions de morceaux.
Plus cher (19,99 dollars) que ses concurrents Spotify et Deezer, Tidal se présente comme un service plus protecteur pour les artistes et affirme également proposer des fichiers musicaux de meilleure qualité.
Un mois après le lancement, Jay-Z indiquait sur son compte Twitter que Tidal comptait 770 000 abonnés. Loin, très loin des 15 millions d’abonnés de Spotify.
Les géants de l’Internet
YouTube
Depuis le mois d’avril, YouTube propose, pour 9,99 dollars, un service payant de streaming musical. Sans publicité. Ce service n’est, à l’heure actuelle, accessible que depuis les Etats-Unis. L’ouverture du service en France devrait intervenir à la mi-septembre.
YouTube Music Key propose en plus de l’écoute en streaming le téléchargement des clips, afin de pouvoir les visionner hors ligne. Les utilisateurs auront accès au catalogue de YouTube mais aussi à celui de Google Play.
Microsoft
Xbox Music, l’offre de streaming musical de Microsoft, incarne une partie de l’évolution à l’œuvre sur ce marché. Initialement gratuite avec de la publicité, cette offre est devenue totalement payante à compter de décembre 2014.
Pendant un moment avaient coexisté deux offres : l’une qui permettait aux utilisateurs d’écouter de la musique en illimité pendant les six premiers mois, après quoi ils étaient limités à 10 heures de streaming par mois, avec des publicités à intervalles réguliers, l’autre qui proposait du streaming illimité et sans pub pour 10 dollars.
Les alternatifs
Qobuz
Fondée en 2007, la start-up française a fait de la qualité d’écoute son cheval de bataille et son principal argument commercial. Les morceaux sont ainsi mis à disposition dans un format 24 bits moins compressé, supposé rendre une qualité sonore supérieure.
La petite entreprise, cofondée par Yves Riesel, se spécialise notamment dans le classique, qui représente 30 % de son chiffre d’affaires. Pour assurer à ses clients le même confort d’usage qu’un CD, elle associe des livrets aux albums.
Mais, comme le reconnaissent les fondateurs, la qualité a un prix : l’abonnement se situe en moyenne autour de 19,99 euros par mois. Les utilisateurs peuvent aussi opter pour l’offre Sublime, à 219 euros payable en une fois.
Pandora
Créée en 2000, Pandora diffère des autres services : il ne s’agit pas d’une plateforme de streaming où l’utilisateur choisit ses chansons mais plutôt d’une radio intelligente. Capable, en fonction des goûts de l’auditeur de s’adapter, mais aussi de lui suggérer, grâce à un algorithme spécifique, des musiques susceptibles de lui plaire. On peut ainsi créer jusqu’à une centaine de radios thématiques.
Très populaire au Etats-Unis, le service, qui fait partie des applications les plus téléchargées outre-Atlantique, compte 79 millions d’utilisateurs. Au départ complètement gratuit, Pandora propose aujourd’hui un système d’abonnement sans publicité, à 4,99 dollars.
Hitster
Cibler ceux qui ne veulent pas pirater mais n’ont pas les moyens de dépenser près de 120 euros par an pour écouter de la musique sur leurs smartphones. Tel est le business model de Hitster. Lancée en avril 2014, l’application, qui fonctionne aussi bien sous Android que sous l’iOS d’Apple, propose un service low cost de streaming à 1,99 euro par mois.
Sans publicité, l’offre consiste en une play-list de 100 titres, du genre de celle que l’on peut écouter sur NRJ avec les hits du moment. A la version de base s’ajoutent des options à 99 centimes chacune, comme le mode hors connexion, la possibilité de créer sa propre compilation parmi les titres disponibles et la location pour un mois d’un album complet.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/08/apple-debarque-sur-un-marche-du-streaming-tres-fragmente_4649818_3234.html#DhTKCvC7xt8YLvrv.99
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