13/06/2015
Le Pôle multi-modal d'Auray, une mission d'AQTA ?
L'intercommunalité AQTA "vasouille" sur les questions de compétence...
Dirigée par un "cumulard", indépendant paysan, l'intercommunalité fait "tout et rien".
Sur le plan de l'urbanisme, AQTA propose de remplacer la DTTM à compter du 1er juillet 2015 aux communes, qui le souhaitent, dans le flou le plus total et dans l'impréparation dangereuse. Tarif inconnu, logiciel non déterminé, personnel non formé !
Ici, à la gare d'Auray, on dépense sans compter, en consultation d'experts et de cabinets, à partir d'hypothèses improbables de doublement du trafic, alors que les problèmes se posent quotidiennement sur le réseau routier de la presqu'île...
L'hypothèse d'une passerelle "transverse" est une erreur. Cette solution, moins onéreuse, est partout remplacée par des "souterrains, reliant les quais et les gares de chaque côté (Gare de Rennes, de Nantes, du Mans !)
La gare d'Auray est très mal implantée, loin du Centre-ville, et mal desservie par le réseau routier de la "deux fois deux voies" . Une gare routière, près du Centre Leclerc, serait beaucoup plus efficace pour les autocars "Macron"...
Cette dérive "crypto-administrative" d'AQTA éclipse les vrais problèmes des communes de l'Intercommunalité et n'assure en rien l'augmentation de la productivité de l'entité globale !
Aqta, les contours du Pem d'Auray se dessinent
Télégramme du 13 juin 2015
Le conseil communautaire se réunissait hier matin à Crac'h.
Des « devoirs » de fin d'année à évacuer avant les grandes vacances (prochain rendez-vous en septembre) et quelques informations, qui ont tout de même permis de faire un point sur le grand projet de la première mandature d'Aqta : le Pôle d'échanges multimodal (Pem).
C'est LA grande phase de travaux à venir qui va redessiner une partie d'Auray, mais pas seulement, puisque le Pôle d'échanges multimodal s'étalera sur Brec'h et aura pour ambition d'augmenter les flux de voyageurs qui transiteront sur tout le pays alréen... La gare doit donc être redimensionnée à l'horizon 2017 pour absorber ce flux supplémentaire de voyageurs.
Hier, les élus d'Auray Quiberon Terre Atlantique, par la voix du vice-président en charge du dossier, Fabrice Robelet, ont affiné un peu plus les contours de ce PEM qui devra accueillir et rediriger près de 1,5 million de voyageurs en 2020 (contre 770.000 en 2014). Les choses avancent dans le bon sens : il y a quelques mois, l'Établissement public foncier de Bretagne (EPFR) a validé sa participation à l'opération. « Dans le cadre du projet BGV (Bretagne grande vitesse) lié à l'arrivée de la LGV (ligne grande vitesse), dix gares bretonnes vont être restructurées en Pôle d'échanges multimodal (Pem) dont la gare d'Auray », a rappelé Fabrice Robelet, vice-président en charge du dossier.
La gare d'Auray, huitième gare de Bretagne, passe en troisième position l'été venu.
La piqûre de croissance est vitale pour ne pas se laisser déborder. Les élus en ont conscience, et se veulent rassurants : « On entend dire que si la gare n'était pas prête en 2017, le train ne s'arrêterait plus à Auray... Qu'on se rassure : il s'arrêtera toujours, et la SNCF prendra en charge les déplacements des personnes à mobilité réduire », a tenu à préciser Jean Dumoulin, le maire d'Auray, révélant également qu'un « terrain pourra se libérer afin d'accueillir le parking transitoire ».
La passerelle, programmée pour 2019, et l'installation d'escalators, pour ces personnes à mobilité réduire, mais aussi pour les voyageurs (sur) chargés de bagages, sont également planifiées...
« On est sur des grands principes, les élus vont ensuite valider les contours et ce travail d'affinage avec les parkings sera fait par la suite », a rappelé de son côté le président Philippe Le Ray.
L'aménagement dans les statuts
Fabrice Robelet est ensuite revenu sur le processus d'étude : « L'étude initiale confiée au cabinet MVA Consultancy, a permis d'élaborer un projet d'ensemble, dans lequel les fonctionnalités du parvis sud comprenant la construction et la réhabilitation du pôle gare n'étaient pas précisées. C'est pourquoi le bureau d'études Arep a été missionné en novembre 2014 pour étudier l'aménagement de cette partie. Leurs conclusions, qui s'intègrent au périmètre défini dans le cadre de la première étude, ont été proposées au Comité de pilotage du 28 avril dernier qui a formulé un avis favorable sur ce projet ».
L'aménagement du Pem va désormais être inclus dans les statuts de la Communauté de communes au niveau des « compétences en matière d'aménagement de l'espace ».
Pour aménager ce secteur, Aqta devra pousser les murs de la gare et dessiner un nouveau périmètre : « Il est nécessaire que la collectivité maîtrise la gestion foncière dans ce secteur localisé à Brec'h, pour y réaliser une opération à dominante d'habitat respectant les principes de mixité sociale », a rappelé Fabrice Robelet.
L'établissement public foncier a donc été logiquement sollicité. « II dispose d'un personnel spécialisé et de fonds dédiés qu'il peut mettre à disposition des collectivités par le biais d'une convention ».
Pour ce faire, la Communauté de communes s'est engagée à respecter plusieurs critères : 25 % de logements locatifs sociaux minimums pour la commune de Brec'h ; 30 % de logements locatifs sociaux minimums pour la commune d'Auray ; une densité minimale de 27 logements par hectare à l'échelle de chaque opération dont les immeubles (bâtis ou non) seraient portés en tout ou partie par l'EPF... « C'est une chance qu'on attendait depuis longtemps, d'utiliser ces droits de tirage (de l'EPF) », s'est enthousiasmé Philippe Le Ray, refermant temporairement le chapitre :
« C'est notre très grand projet de mandat.
On est très bien lancé ».
En complément
La Trinité. Le parc de Kermarquer renforcé Bonne nouvelle pour les élus de La Trinité-sur-Mer : après les études pré-opérationnelles lancées pour les parcs de Kermarquer et du Plasker et conclues en décembre 2013, le projet d'extension de Kermarquer se confirme enfin. Auray-Quiberon Terre Atlantique, futur propriétaire de l'ensemble des parcelles nécessaires au projet, a validé l'opération « qui permettra l'accueil de nouvelles entreprises, l'extension d'activités existantes sur le Parc, la valorisation des atouts de l'économie nautique locale et le développement des activités dédiées à l'artisanat, au commerce et aux services ». L'aménagement des extensions du parc d'activités de Kermarquer, qui représentent une superficie de 9,81 hectares, prévoit la création des « villages » d'activités à vocation identifiée : artisanat (secteur nord), activités nautiques (secteur sud - plateforme portuaire), activités tertiaires (est) et services (ouest). Il devra également assurer une continuité et une cohérence avec la zone existante ainsi qu'un maillage dense de liaisons douces. Un dernier objectif rappelé par Jean-François Guezet, le maire de La Trinité « évidemment favorable à ce projet qu'on attendait depuis longtemps », mais qui se portait au secours « d'un chemin dans la partie sud qui ne devra pas disparaître... ». Ronan Allain, vice-président en charge du dossier des zones, l'a rassuré en pointant cette obligation de maintenir le maillage de liaisons douces. Une enquête publique environnementale, préalable à la déclaration d'utilité publique, va être lancée
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Écrit par : guillevin | 14/06/2015
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Écrit par : guillevin | 14/06/2015
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