Les Secrets de Saint Pierre

 

A l'envolée, pour le bien-être des tout-petits

 

Télégramme du 24 avril 2015

 

 

 

 

L'association l'Envolée proposait, mercredi, un atelier d'initiation au modelage bien-être pour les bébés, avec Anne Moreau, à droite. L'association l'Envolée proposait mercredi un atelier d'initiation au modelage bien-être pour les bébés. Anne Moreau, professionnelle, est intervenue au sein du Cocon de la baie, durant deux heures. Un nouveau rendez-vous très apprécié. Le Cocon de la baie, géré par l'association l'Envolée, n'est ni une crèche ni une halte-garderie. C'est un lieu d'échange et d'aide à la parentalité. Outre la possibilité de venir au LAEP, lieu d'accueil parent enfant, qui ouvre tous les lundis et mercredis matin, l'adhésion à l'Envolée offre la possibilité de venir participer à des ateliers très divers autour du bien-être des tout-petits avec du yoga, de l'éveil musical, des jeux de société, de la poterie sur terre. « C'est avec plaisir que je suis revenue montrer des gestes simples pour bien échanger avec son enfant. Les séances de modelage sont idéales pour favoriser le lien, la relation entre parent et enfant », insiste Anne Moreau, spécialiste des thérapies EFT (Emotional freedom techniques). Afin d'être à l'écoute des mamans présentes, la spécialiste a également montré des gestes d'automassage japonais, le Do-in. « Le meilleur moyen d'apprendre le Do-in est d'écouter ses sensations. À chacun de choisir si les points de pression doivent se faire de façon énergétique ou plus tonique. Car à chaque méridien correspond un organe ».

Pratique
Le Cocon de la baie, lieu d'accueil gratuit les lundis et mercredis, de 10 h à 12 h. 1, rue Georges-Clemenceau. E-mail : lecocondelabaie@gmail.com

 

En savoir plus sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/saint-pierre-quiberon/enfants-pour-le-bien-etre-des-tout-petits-24-04-2015-10606324.php#Fhw8sIoVBKUVALHX.99

 

 

Conseil départemental du Morbihan, place à l'indispensable

 

Télégramme du  24 avril 2015

 

 

 

Gabriel Simon

 

 

 

 

François Goulard, entre Yves Bleunven, premier vice-président et Marie-José Le Breton, deuxième vice-présidente, hier, lors de la première réunion du nouveau conseil départemental, à Vannes.

 

 Hier, à l'occasion de la première réunion du nouveau conseil départemental du Morbihan, François Goulard, son président, a demandé que l'État « reprenne le RSA », et a évoqué une plus grande rigueur sur les dépenses.

 

 Une séance éclair du conseil départemental du Morbihan, qui était réuni pour la première fois après son installation, le 2 avril dernier.

 

 Cette mini-session n'avait d'autre objectif que de définir le fonctionnement de la nouvelle assemblée avec le vote, notamment, des indemnités des élus (*), les délégations d'attributions au président (c'est-à-dire le pouvoir de prendre un certain nombre de décisions en matière financière ou judiciaire sans passer par un vote en séance plénière), la désignation des élus dans les commissions et organismes extérieurs, une modification des statuts de la Compagnie des ports et le plafond de rémunération des conseillers présidant des SEM (sociétés d'économie mixte) et SPL (sociétés publiques locales).

 

 « Ce fonctionnement ne coûtera pas un euro de plus », a précisé François Goulard.

 

Moins pour les communes

 

 Le président du nouveau conseil départemental a évoqué la réforme en cours des collectivités territoriales. « Nos compétences ne sont toujours pas fixées et ça gêne notre travail », a-t-il dit. La version définitive du projet de loi devrait être soumise au vote des députés en juillet. « Nous aurons d'assez grandes incohérences », craint François Goulard, en regrettant, par exemple, que collèges et lycées ne soient pas traités ensemble. Sur le plan financier, « davantage d'égalité aurait été souhaitable », selon François Goulard.

 

 « L'État donne plus d'argent par habitant aux grandes collectivités qu'aux petites communes », a-t-il souligné, en demandant, par ailleurs, que « l'État reprenne à sa charge le RSA. Ce serait le moyen de renflouer les départements ».

 

 Finances moins favorables François Goulard a laissé entendre que, compte tenu d'une situation financière qui s'annonce « de moins en moins favorable », le conseil départemental du Morbihan sera sélectif sur la dépense.

 

« Le premier travail sera de reconsidérer nos interventions pour nous concentrer sur ce qui est indispensable, c'est-à-dire renoncer à un certain nombre de choses. Notre travail sera de revoir toutes nos politiques pour savoir si elles sont conformes à ce que les Morbihannais attendent et à nos moyens ».

 

Ronan Loas, le porte-parole de la majorité, s'est exprimé en ce sens. « Nous sommes conscients que nous devrons agir dans un contexte financier qui nous obligera inévitablement à faire des choix », a-t-il dit.

 

 « L'esprit constructif »

 

 Dans ce nouveau conseil départemental du Morbihan, « l'opposition » devra être désignée comme « la minorité ». C'est la demande de Laurent Tonnerre, le porte-parole du groupe de gauche. « Notre état d'esprit constructif d'avril est intact. Mais nous souhaitons apporter nos convictions. Nous sommes conscients de la situation financière du pays et le gouvernement travaille au rétablissement des comptes publics. L'âge d'or des collectivités locales est derrière nous. Cela nous impose d'être rigoureux et transparents », a-t-il souligné, en précisant que son groupe sera attentif à « l'efficacité » du conseil départemental « particulièrement dans le social ».

 

* 2.280 € pour les conseillers de base, 2.508 € pour les membres de la commission permanente, 2.965 € pour les vice-présidents, 5.512 € pour le président.

 

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