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20/04/2015

Passerelle ou souterrain ?

Les "voies ferrées" coupent toujours en deux un espace urbain !

Gare de Vannes, Jean-Pierre Madec.jpg

Avec le développement de la vitesse des convois, il n'est plus concevable de "traverser" les voies...

A Vannes, le quartier "Nord" n'a pas de liaison naturelle avec la Ville, elle-même... et la bagarre entre les "pro-passerelle" et les "pro-souterrain" est allumée !

Qui va payer ? les impôts locaux ou la SNCF, à l'agonie ?


Gare de Vannes, un week-end de grande marée

Télégramme du  20 avril 2015

Laurent Guenneugues

Gare

 

Un week-end de grande marée Gare.

Ce week-end, les vacances de printemps débutaient pour les Parisiens...

 Les trains ont déversé un grand flot de voyageurs en quête de bain de mer et de bol d'oxygène. Jean-Pierre Madec, le chef de gare, s'y était préparé... C'était inutile de chercher une place à la dernière minute pour un Paris-Vannes, ce week-end ! Tous les TGV affichaient complet. Huit allers-retours quotidiens relient habituellement la cité des Vénètes à la capitale. Dans chacun des trains arrivés de vendredi à dimanche, entre 160 et 200 personnes descendaient à Vannes. Soit près de la moitié des passagers, chaque TGV pouvant contenir 458 personnes. En tout, 3.000 voyageurs environ ont posé le pied en gare de Vannes ce week-end, en majorité pour descendre d'un train. À affluence exceptionnelle, dispositif exceptionnel. Un train supplémentaire a été ajouté samedi matin dans le sens Paris-Vannes. Et plusieurs autres ont été doublés en accrochant une seconde rame : un premier vendredi soir, un deuxième samedi après-midi et un troisième dimanche soir dans le sens des retours.

Des gilets rouges pour répondre aux questions

 « Ce week-end, ce ne sont pas forcément des habitués, note Jean-Pierre Madec, chef de gare. Alors, deux gilets rouges sont déployés pour accueillir cette clientèle touristique et occasionnelle, afin de les renseigner. Certains confondent les panneaux de départs et d'arrivées. Ceux qui arrivent veulent souvent savoir où sont les taxis, les loueurs de voitures ou l'office de tourisme ». Pour les informations à caractère touristique, une borne interactive se trouve également dans le hall de la gare. Un espace qui ne manque pas d'animations (piano, photos exposées, maraîcher biologique et apiculteur le vendredi après-midi...).

 « On a une gare très lumineuse et fonctionnelle, se réjouit Jean-Pierre Madec.

 Alors, autant en profiter pour que ce ne soit pas qu'un lieu de passage ! ». En tout, 70 personnes travaillent à la gare de Vannes (sans compter les 45 contrôleurs qui y résident) : neuf agents d'accueil, une douzaine au guichet pour vendre les billets, quelques-uns au poste d'aiguillage... Moins visibles par les voyageurs, une trentaine de personnes travaillent dans les étages pour la plateforme téléphonique (il existe ainsi une vingtaine de centres en France). Ils répondent à des usagers ayant composé le 36.35, mais aussi à ceux ayant posé une question en ligne sur Internet. Juste à côté, une salle zen dans laquelle ils peuvent faire de petites pauses. Une masseuse y vient aussi un mardi sur deux, afin d'améliorer le bien-être au travail.

 Vannes sur le podium des gares bretonnes

 Au niveau de la fréquentation annuelle, une légère baisse de l'ordre de 3 % a été enregistrée en 2014 pour la gare de Vannes, avec 1.350.000 voyageurs. Elle reste à la troisième place sur le podium breton, derrière Rennes, leader incontesté (9,5 M) et Brest (1,6 M), mais devant Lorient et Saint-Brieuc. Cette petite baisse, Jean-Pierre Madec l'impute en partie à la crise, mais aussi probablement aux désagréments engendrés par les travaux, l'an passé, liés à la construction de la Ligne à grande vitesse (LGV) entre Rennes et Le Mans.

En revanche, il n'évoque pas spontanément le développement du covoiturage, même s'il a récemment appris que le parking de la gare était l'un des principaux lieux de rencontre à Vannes. « Des petits prix ont été mis en place pour aller à Paris, avec des billets à 20 € en seconde classe et 30 € en première, si l'on s'y prend deux à trois mois à l'avance, assure-t-il. Beaucoup de clients ont aussi une carte de réduction, ce qui fait que neuf clients sur dix ne paient pas le plein tarif ».

Côté travaux, enfin, si Lorient et Redon ont pris une longueur d'avance pour la création de pôle d'échanges multimodal, les discussions ont commencé à Vannes. Enfin, Jean-Pierre Madec évoque la passerelle qui devrait permettre en 2017 de relier la gare au quartier nord-gare, et donc aux parkings gratuits : « Pour moi, la logique aurait été de prolonger le souterrain ».



© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/gare-un-week-end-de-grande-maree-20-04-2015-10601702.php

 

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