26/03/2015
Les "illusions d'optique"...
L'information gouvernementale en matière économique est biaisée...
Les lunettes de Michel Sapin voient "la vie en rose" !
L'endettement de la France s'est accru en 2014 (2037 milliards d'euros en fin d'année !), soit 95% du Produit Intérieur Brut... Fin février 2015 la France compte 3,49 millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité en Métropole.
Les 12.800 nouveaux demandeurs d'emploi représentent l'équivalent de la population de Quiberon et Carnac réunis...
Pour redresser cette situation "très compromise", plusieurs mesures urgentes s'imposent :
Réduire "massivement" les dépenses publiques, hors investissement
Réduire fortement l'indemnisation des "sans travail" et "casser" les deux années automatiques de versement
Encourager l'emploi "privé" par le versement de prime à l'embauche
Une France "au travail" est une France "debout" !
Jean Bassères
Les Echos du 25 mars 2015
Ce n'est pas parce que le directeur de Pôle emploi est issu de la promotion Diderot qu'il mérite le surnom de « Jean le Fataliste ». Quand on annonce chaque mois les chiffres du chômage quasi les pires du cercle de nos partenaires, il faut avoir la conviction bien accrochée que l'on peut changer les choses. Sa mère, sa soeur et son frère sont dentistes, lui n'est pas du genre à jouer à la roulette. Archétype du serviteur de l'Etat, cet inspecteur des finances s'est contenté de veiller à celles de la nation, sujet pour lequel l'Ecole nationale d'administration l'avait formé. A la différence de la plupart de ses congénères, il n'est pas allé se prosterner devant l'autel de la finance privée et les rémunérations qui vont avec. On le dit « cash », il n'en fait pas. Né en 1960 à Perpignan, Bassères a commencé sa carrière comme conseiller technique d'Henri Nallet à l'Agriculture, ce qui est assez naturel pour un ancien élève du lycée Buffon. Mais c'est la comptabilité qu'il a dans la peau. Entre 1993 où il y entre comme chargé de mission et 2005, il aura franchi tous les échelons de la Direction générale de la comptabilité à Bercy. Il y conduisit la fusion de la Direction des impôts et celle de la comptabilité publique mais c'est son prédécesseur à Pôle emploi qui dut marier l'ANPE et l'Unédic. Nommé à sa tête en 2011, lui doit faire avancer le mammouth. Le management, l'efficacité c'est son truc, il affine les objectifs. Jean Bassères compte sur Internet pour recentrer les agents sur leur vraie mission en libérant une part de leur temps. Le Perpignanais n'aime pas que le rugby, le football aussi : il avait monté une équipe à l'Inspection. Il soutient le PSG, personne n'est parfait.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/en-vue/0204249900483-jean-basseres-1105105.php?Q61Q28sLGcI04hUK.99#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20150325-%5BProv_%5D-1104545%402
Croissance anémique et déficit en légère baisse en 2014
Le Monde.fr du 26 mars 2015
La croissance française a été de 0,4% en 2014, identique à celle de l'année précédente tandis que le pouvoir d'achat des ménages a augmenté de 1,1% après avoir stagné en 2013, a annoncé jeudi l'Insee. Mais au quatrième trimestre, le PIB n'a crû que de 0,1%. Après avoir augmenté tout le reste de l'année, le pouvoir d'achat des ménages y a connu une inflexion de 0,2%, alors que leur revenu disponible brut subissait une baisse de 0,1% et que survenait une "accélération" des impôts sur le revenu et le patrimoine. Quant à la consommation des ménages, elle a augmenté de 0,6% sur l'année et progressé modérément (0,2%) au quatrième trimestre. Côté investissement, l'institut confirme la baisse de 1,6 % annoncée le 13 février avec cependant une légère hausse chez les entreprises non financières (+0,7%) mais un net recul de l'investissement des ménages (–5,9%), c'est-à-dire essentiellement les achats de logements. Les exportations ont augmenté de 2,9% après une hausse de 2,4% en 2013. Leur évolution sur l'année montre une accélération en fin d'année (+2,5%) après des hausses plus modérées sur les trois premiers trimestres. Au total la contribution du commerce extérieur à l'évolution de l'activité du pays a été négative (–0,3%) après une contribution très modeste de 0,1 point de PIB en 2013.
Le chômage repart à la hausse |
Fin février, Pôle emploi recensait 3,49 millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité en métropole, soit 12 800 de plus que le mois précédent. En incluant les chômeurs ayant exercé une petite activité, le chômage a atteint de nouveaux records, à 5,26 millions en métropole et 5,56 millions en France entière. "Tant que nous n'avons pas une croissance plus forte, autour de 1,5%, il est difficile de créer de l'emploi, d'autant plus que nous avons beaucoup de jeunes qui rentrent sur le marché", a réagi le premier ministre, Manuel Valls. Pour l'économiste Henri Sterdyniak (OFCE), il faut s'attendre à "une lente montée du chômage d'ici à la fin de l'année, avec des hausses de 5 000 à 10 000 par mois".
Hausse de la dette publique et stagnation de la croissance en 2014 Le Monde.fr avec AFP du 26 mars 2015 _
La France a enregistré en 2014 un déficit public un peu moins élevé que prévu et a revu en baisse son objectif pour 2015, ce qui devrait lui permettre de contenter la Commission européenne. La dette publique française a atteint en fin d'année dernière l'équivalent de 95 % du PIB, contre 92,3 % fin 2013. Quant à la croissance économique, elle a été de 0,4 % en France en 2014, tandis que le pouvoir d'achat des ménages a augmenté de 1,1 %. Le déficit public 2014 moins élevé que prévu Le pays a enregistré l'an dernier un déficit public équivalent à 4 % de son produit intérieur brut (PIB), après 4,1 % en 2013, là où le gouvernement tablait initialement sur 4,4 %, selon les comptes nationaux dévoilés jeudi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L'Insee a précisé que cette « légère réduction du besoin de financement des administrations publiques » en 2014 par rapport à 2013, avec un déficit public en valeur absolue de 84,8 milliards d'euros contre 86,4 milliards en 2013, s'expliquait « essentiellement » par un recul marqué des investissements des collectivités locales, lesquels ont diminué de 4,8 milliards d'euros. La France devrait ainsi remplir avec un peu de marge la condition fixée par la Commission européenne, à savoir un déficit de 4 % du PIB cette année. Augmentation de la dette publique La dette publique brute mesurée en pourcentage du PIB a augmenté : elle a atteint en fin d'année dernière 2 037 milliards d'euros, soit l'équivalent de 95 % du PIB, contre 92,3 % fin 2013, selon l'Insee. Le ministre des finances, Michel Sapin, a promis jeudi que la dette publique du pays n'atteindrait pas le niveau symbolique de 100 % du produit intérieur brut, dont elle s'est approchée en 2014. La dette en valeur absolue continuera toutefois à s'accumuler tant que la France connaîtra un déficit public, qu'il faut financer année après année en s'endettant. La dette en proportion du PIB peut malgré tout reculer, en particulier si la croissance est forte, c'est-à-dire si le PIB augmente plus vite que l'ardoise du pays. Croissance de 0,4 % en 2014, pouvoir d'achat en hausse La croissance économique a été de 0,4 % en France en 2014 après une progression identique en 2013, selon l'Insee, qui confirme sa première estimation publiée en février. Le pouvoir d'achat des ménages a pour sa part augmenté de 1,1 % après avoir stagné en 2013. Quant à leur consommation, elle a augmenté de 0,6 % sur l'année. Côté investissement, l'institut confirme la baisse de 1,6 % annoncée en février. Les exportations ont quant à elles augmenté de 2,9 % l'an dernier après une hausse de 2,4 % en 2013. Au total, la contribution du commerce extérieur à l'évolution de l'activité du pays a été négative (- 0,3 %). La croissance du PIB en 2014 est donc à mettre au compte de la demande intérieure (0,4 point) et des variations de stock (0,3 point).
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