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15/03/2015

Anguilles et téléphonie mobile...

A Vannes, l'étang aux Ducs est le passage obligatoire des civelles !

Civelles.jpg

Les aménagements des écoulements de rivière en ville (le Liziec, le Rohan et la Marle) ont profondément modifié les comportements des futures anguilles, un poisson migrateur assez extraordinaire, qui est en train de disparaître.

Des dispositifs "simples" autorisent les poissons à retrouver le chemin de l'amont et leurs habitudes d'antan : au fond, le progrès "à l'envers"...

Dans la téléphonie mobile, qui bégayait sur les notions de forfaits et d'illimité, Free impose un langage "clair" et commercialement payant  ! En 3 années seulement, il "siphonne" 10 millions d'abonnés chez Orange, SFR et Bouygues, avec le réseau d'Orange !

Et construit son propre réseau téléphonique selon les règles de l'ARCEP, de façon à ralentir ses conquêtes...

Ici, l'anguille se porte bien ! Les 3 prochaines années risquent d'être encore plus ravageuses !

 


 

Anguilles, les obstacles sautent à Vannes

 

Télégramme du 10 mars 2015

 

 Gabriel Simon

 

 

 

 

Un canal muni d'un tapis-brosse. C'est par ce remonte-pente que les civelles vont pouvoir passer dans l'étang au Duc pour aller en rivière et se transformer en anguilles (Mickaël Thomas, de la Ville, Guy Miloux et Philippe Roynard, de l'Onema).

 

La ville de Vannes participe à l'effort mené au niveau européen dans l'espoir d'enrayer la disparition d'un des plus curieux poissons migrateurs : l'anguille. Depuis un an, à l'étang au Duc, une passe est en fonctionnement pour permettre à cette espèce d'atteindre le cours d'eau supérieur et assurer ainsi sa maturité.

 

C'est un aménagement qui n'a rien d'impressionnant, mais qui pour des bébés anguilles ne pesant même pas un gramme a des conséquences biologiques de premier ordre. Il s'agit d'un canal au bout duquel se trouve un tapis-brosse. C'est par ce remonte-pente que les civelles peuvent franchir le déversoir au niveau de l'étang au Duc, boulevard de la Paix. Une fois dans le plan d'eau, la route est ensuite dégagée pour gagner l'aval vers le Bilaire et le Liziec, deux rivières d'importance qui irriguent le bassin vannetais.

 

L'obstacle des chutes d'eau

 



Cette passe à anguilles a été réalisée dans le cadre de la loi qui impose aux collectivités de prendre des mesures compensatoires quand elles font usage des cours d'eau. C'est le cas de Vannes qui alimente une usine de traitement à partir du Liziec. « La Ville est allée au-delà des exigences réglementaires en souhaitant compléter les travaux sur la partie comprise entre l'étang au Duc et le château de l'Hermine », indique Guy Miloux, chef du service de l'Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques) dans le Morbihan. Une seconde passe a ainsi été aménagée de l'autre côté du déversoir de l'étang au Duc. Là se trouve une chute d'eau souterraine qui correspond à l'emplacement de l'ancienne minoterie (photo ci-dessous).

 

Un poisson d'un tiers de gramme

 



Au niveau du ruisseau qui court au pied des remparts, on a réalisé aussi des échancrures pour faciliter la remontée des mini-anguilles. 60.000 €, c'est le coût de ces aménagements destinés à apporter une pierre au sauvetage d'une espèce, prolifique jadis et aujourd'hui menacée d'extinction. À la fin du mois, les civelles vont commencer à passer cet obstacle jusqu'à l'été. On pourra jeter un œil depuis le trottoir. Mais il faudra avoir le regard perçant car elles seront transparentes, ne feront pas plus de sept centimètres de long et pèseront un tiers de gramme. Une merveille de transformation d'un poisson aux pérégrinations migratrices qui l'amènent à faire un aller-retour entre deux continents. L'anguille se reproduit dans la mer des Sargasses, dans la partie centre-ouest de l'océan Atlantique, à une profondeur qui reste mystérieuse. Les larves nées dans ces frayères pélagiques sont portées pendant six à neuf mois par les courants vers les côtes européennes et d'Afrique du Nord. En route, elles évoluent vers le stade de civelle et cette métamorphose va leur permettre de transiter de la mer à l'eau douce.

 

Reptiles marins

 



Au bout de 6.000 kilomètres de voyage, leur instinct les conduit vers les estuaires qui sont la porte d'entrée vers le milieu fluvial. Une fois parvenues en rivière, elles vont devenir anguilles jaunes, puis anguilles argentées et poursuivre leur croissance pendant une dizaine d'années avant de faire le chemin inverse (la dévalaison) vers leur lieu de naissance dans les Sargasses. Ces rampes ont fait la preuve de leur efficacité. Les civelles ont la faculté de grimper murs et obstacles à partir du moment où elles évoluent sur du rugueux. D'où la technique de ces tapis-brosses qu'elles remontent sans peine malgré le courant qui dévale en sens contraire. À l'étang de Noyalo où une passe de ce type a également été installée par la Ville, « on en a vu remonter par paquets au printemps dernier », indique Mikaël Thomas, de la Direction de l'eau de Vannes. C'est ce pouvoir de reptation qu'elles communiquent aux anguilles, capables ensuite de serpenter sur les sols humides. « Elles sont actuellement dans le port », précise Philippe Roynard, agent à l'Onema. Avec toutes ces civelles qui pourront remonter en rivière, ce sera autant de gagné pour le maintien de l'espèce, soumise, toutefois, à d'autres menaces qui font craindre pour sa survie.

 

En complément

 

Une ancienne minoterie

 

L'étang au Duc fait 10 hectares. C'est un plan d'eau artificiel résultant du percement d'une très ancienne carrière. Un barrage a ensuite été construit au niveau de l'actuel boulevard de la Paix, peut-être par les ducs de Bretagne. L'étang au Duc est alimenté par le Liziec. Sur le barrage avait été installée une minoterie qui a été démolie en 1974. (photo fonds Archives municipales de Vannes).

 

Lamproies, truites, brochets...

 

Vannes est loin d'être un désert en poissons. On en trouve en pleine ville. L'Onema mentionne la présence de lamproies marines et de truites de mer au niveau des remparts. Des truites sauvages fréquentent aussi le Rohan dans sa partie souterraine. Et le saumon refait son apparition dans le Liziec. Dans l'étang au duc, vivent, en revanche, des espèces d'eau stagnante comme les gardons, les brèmes, les carpes, les brochets.

 

 

 

En 30 ans la dégringolade

 

Fut une époque l'anguille était abondante. On assiste à sa chute depuis les années 80. Dans l'estuaire de la Vilaine, au niveau d'Arzal, haut lieu de la civelle, les captures sont passées de 200 tonnes à même pas... dix tonnes. Comment expliquer cette dégringolade des effectifs ? Il y a des obstacles comme les barrages, les chutes infranchissables. Mais ce ne sont pas seuls facteurs. L'Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques) cite le changement de courantologie en milieu marin, la dégradation de la qualité d'eau et des habitats, les maladies liées à l'espèce, la surpêche, la mortalité due aux centrales hydroélectriques. Il y a aussi le braconnage car les civelles sont recherchées pour leur fort coût de revente.

 

Lamproies et truites aux remparts

 



Ces aménagements de continuité écologique sont un des maillons du plan anguille mené au niveau européen et auquel la France participe. Lutte contre le braconnage, restauration des habitats, amélioration de la qualité d'eau, repeuplement en font également partie.

 


En savoir plus sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/anguilles-les-obstacles-sautent-en-ville-10-03-2015-10552859.php#2pTTt7GHohqGO5O5.99

 

 

 

Iliad, maison-mère de Free, revendique 16 millions d'abonnés à fin 2014

 

Les Echos du 12 mars 2015

 

 

 

 

Le chiffre d'affaires d'Iliad dépasse pour la première fois les 4 milliards d'euros, "en avance d'un an sur l'obbjectif du groupe" - SIPA

 

Iliad, la maison-mère de Free, a publié ce jeudi ses résultats. Le groupe affirme détenir 15 % de part de marchés et plus de 16 millions d'abonnés, dont 10 mobiles.

 

Au bout de 3 ans d'existance, le groupe Iliad moins connu du grand public que sa filiale Free, affiche désormais un peu plus de 16 millions d'abonnés dont 10 pour ses seuls services mobiles.

 

Sur le seul segment mobile, la part de marché revendiquée par Iliad atteint les 15 %. Et le groupe affirme être resté "le 1er recruteur avec plus de 2 millions de nouveaux abonnés" (net de résiliation).

 

Dans le fixe, toujours net de résiliation, ce sont 228 000 nouveaux abonnés qui ont été recensé dans le haut-débit sur l'année. Ce qui conduit le groupe a revendiquer "une part de marché des recrutements de 26%".

 

L'objectif de chiffre d'affaires atteint avec un an d'avance

 

Sur le plan financier, Iliad affiche chiffre d'affaires supérieur à 4 milliards d'euros, en avance de près d'un an par rapport aux objectifs initiaux..

 

Une performance qui s'explique en grande partie grâce à la forte progression de ses revenus dans le mobile (+28%).

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0204219949023-iliad-maison-mere-de-free-revendique-1-millions-dabonnes-a-fin-2014-1101359.php?gUVIbUSvzjRuUgfh.99#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20150312-%5BProv_%5D-1104545%402

 

 

 

 

 

 

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