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07/03/2015

Macron et Le Branchu mettent en péril le "tire-bouchon"...

La conjonction politique de deux projets de loi, l'un favorable aux autocars, l'autre, regroupant les cars départementaux vers la Région, risque de faire disparaître les lignes "archaïques" de la Bretagne !

Car TIM devant la gare de Vannes.jpg

Les résultats financiers de la SNCF et de RFF en 2014 sont très mauvais ! Le syndicalisme CGT étant toujours fâché avec les "chiffres" et l'Etat étant sans ressources, à chacun de "faire le ménage" chez soi !

Brest-Quimper ne sera pas modernisé ! Auray Quiberon, non plus...

Une fenêtre de tir s'ouvre donc pour la reconversion de la voie ferrée du Tire-bouchon, soit en voie "piétonne", "verte", soit au niveau du chemin du Pouladen à Kerhostin en élargissement de la Départementale !

L'autocar, avec du personnel travailleur et impliqué, a gagné la partie !


Quimper-Brest, le car remplacera-t-il le train ?

Télégramme du  7 mars 2015

 Ronan Larvor

Les Cheminots CGT ont dénoncé, hier, l'abandon progressif du principe de liaison ferroviaire entre Quimper et Brest. Le service serait assuré en car.

 

 Le syndicat y voit l'illustration de l'abandon par la SNCF des petites lignes régionales qui ne sont pas sur les grands axes connectés à Paris.

 Travaux de rénovation reportés, trains supprimés, réductions de vitesse pour des raisons de sécurité : les cheminots CGT ont présenté, hier, un tableau noir de la ligne Quimper-Brest. Si l'on ajoute que le coût estimé de la rénovation, attendue depuis des années et toujours reportée, est revu à la hausse, le voyage en train entre les deux villes finistériennes semble de plus en plus menacé. Ce n'est pas le directeur de la SNCF qui s'en offusquera.

 Le 13 février, Guillaume Pépy déclarait sur France Info, que le remplacement du train par le car allait se développer sur les lignes régionales, en prenant l'exemple de Brest-Châteaulin.

Chantier toujours plus coûteux

 Les cheminots de Quimper ont listé les multiples signaux négatifs. « La ligne Quimper-Brest aurait dû, à l'origine, être rénovée en 2013, rappelle Gabriel André, secrétaire général du syndicat quimpérois. Le chantier a été reporté en 2014, suite à l'éboulement sur la voie à Morlaix, en janvier 2013. Le budget initial était fixé à 75 M€, abondé par le Contrat de plan État-Région et le conseil général du Finistère.

Finalement, SNCF Réseau (ex-RFF) a revu le montant des travaux à 110 M€ ».

 La Région aurait programmé le chantier pour 2017 mais l'optimisation est revue à la baisse. « Le temps de voyage restera de 1 h 15, comme il devrait l'être actuellement et non pas 59 minutes, comme prévu au départ. Le nombre de voyage ne sera pas doublé (de 6 à 12) ».

Vitesse réduite

« En attendant, la ligne se dégrade, continue Gabriel André. Les réductions de vitesse se multiplient sur la partie entre Quimper et Landerneau. En avril : 60 km/h au lieu de 100 entre Châteaulin et Quéménéven, 80 km/h au lieu de 120 entre Quéménéven et Quimper, 60 km/h au lieu de 120 entre Hanvec et Daoulas. Cela implique une durée de voyage de 1 h 30 et, du coup, la suppression du premier train en partant de Brest et le dernier train en partant de Quimper, avec les problèmes de correspondance que cela implique »

. Lignes régionales oubliées

 Pour la CGT, cette politique a des répercussions plus larges. « La SNCF abandonne les usagers dès lors qu'ils ne se trouvent pas sur les grands axes reliant Paris », dit Gabriel André.

 Il cite en exemple le trajet Brest ou Quimper vers Bordeaux.

 Un voyageur qui cherche un billet sur ce trajet se verra uniquement proposer le TGV Quimper-Paris puis Paris-Bordeaux, alors qu'un autre voyage est possible de Quimper à Nantes puis de Nantes à Bordeaux, en train Corail. La différence entre les deux options est importante. « Elle va de 160,10 € le billet par Paris avec 2 h de trajet supplémentaire, contre 76,60 € », résume Nicolas Quéau, secrétaire du bureau CGT.

Les cheminots estiment ainsi que la SNCF renvoie tout à la Région, qui est l'autorité régulatrice des transports régionaux. « Le service public est menacé », conclut la CGT, qui annonce une grève pour mardi. Contactée, la SNCF a indiqué qu'elle réagirait lundi.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/quimper-brest-le-car-remplacera-t-il-le-train-07-03-2015-10548735.php

 

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