06/03/2015
Ségolène et la Jument...
"Je suis plus écologiste que Ségolène Royal" dixit François Goulard !
Les ministres sont toujours aussi mal conseillés... ils préparent des "cadeaux de Noël", qui ressemblent à des pétards mouillés ! Une Hydrolienne à la "Jument" est encore une idée farfelue, dans le nouveau Parc Naturel du Golfe du Morbihan... le ridicule de la situation indique que ce gouvernement est "à la dérive", avec des portiques éco-taxes, bientôt vendus sur des vide-greniers bretons !
La "jument", selon Royal, c'est un endroit, qui pourrait être dangereux !
Hydrolienne de la Jument, l'annonce de Ségolène irresponsable selon Goulard Télégramme du 25 novembre 2014 Bertrand Le Bagousse Le courant de la Jument est un des plus forts d'Europe avec plus de 9 noeuds : il passe ici entre l'île Berder (à gauche) et l'île de la Jument (en bas à droite).. Photo DR « C'est du Ségolène » ! François Goulard, président du conseil général du Morbihan, ne mâche pas ses mots et considère l'annonce de Ségolène Royal sur l'hydrolienne de la Jument « irresponsable ». « Quand un ministre annonce l'implantation d'une hydrolienne à un endroit précis comme celui-ci, sans rien connaître des conditions, c'est de l'irresponsabilité totale. C'est la manifestation d'un manque de sérieux ! ». François Goulard, président du conseil général, ne comprend pas l'annonce de Ségolène Royal dimanche matin à Séné (Le Télégramme d'hier), lors de sa visite inaugurale du Parc naturel régional concernant la possibilité de poser une hydrolienne dans le courant de la Jument, un des plus forts d'Europe avec plus de 9 noeuds... Une étude déjà lancée par le Département « Cela fait plusieurs mois qu'on est sur le sujet. Nous avons lancé une étude sur les fonds et les courants. Elle doit s'achever début 2015 avec un compte rendu prévu à la fin du premier trimestre, poursuit François Goulard. Nous, on regarde d'abord si c'est propice. Le Golfe est un endroit très spécial. Près du courant de la Jument, il y a deux sites préhistoriques majeurs : Er Lannic et Gavrinis ! C'est comme si on voulait implanter un parc éolien dans le parc du château de Versailles... Lancer cette idée sans évoquer la nécessité d'une étude sur les conséquences sur la faune, la sédimentation et la vitesse du courant, c'est du Ségolène. Je suis plus écologiste que Ségolène Royal ! ». Le président du conseil général reste sceptique sur le principe même de l'énergie hydrolienne, partant du principe que sa validité économique n'a pas encore été démontrée et appelant à ne pas négliger le coût des raccordements. Une hydrolienne de petite dimension Quel type d'hydrolienne pourrait être posé dans le chenal emprunté par le courant de la Jument, profond d'une vingtaine de mètres et large d'une cinquantaine ? Sans doute une machine de petite dimension : 5 à 8 m de diamètre et 10 m de haut pour ne pas gêner la navigation, dit Jean-Christophe Allo, ingénieur et chef de projet au sein de la société quimpéroise Sabella (*) qui travaille déjà sur le projet hydrolien du Fromveur entre Ouessant et Molène. Coût d'une telle machine : autour d'1 M€ pour une puissance de 150 à 300 kilowatts. « On peut poser une petite dizaine d'hydroliennes. Plus on en pose, plus le coût est faible ». L'impact sur la faune ? « Ces machines ne sont pas des aspirateurs à poissons. Elles tournent lentement, de l'ordre de 20 à 30 tours/minute. Des vidéos montrent que les poissons les considèrent plus tôt comme des obstacles et jouent autour. De toute façon, ces zones de fort courant ne sont pas des zones de résidence », dit Jean-Christophe Allo. Propos confirmé par Loïc Le Doriol, pêcheur du Golfe : « Ni faune, ni flore au fond du courant de la Jument. C'est comme un torrent de montagne. Il y a trop de courant. Une hydrolienne, cela ne dérangerait personne qu'elle soit au fond. Si elle fonctionne bien ». Et sur la navigation ? François Moriceau, patron des Transports maritimes côtiers à Vannes, est plus inquiet : « Le courant de la jument est un passage obligé et le chenal n'est pas très large. Nos caboteurs ont 3,20 de tirant d'eau. Quand on installe un engin comme ça, on interdit généralement la navigation au dessus. Cela peut pénaliser le trafic maritime, le port de Vannes et le tourisme maritime ». * La société Sabella a rencontré Ségolène Royal samedi à Rennes. La conversation a tourné autour du projet du Fromveur. © Le Télégramme - Plus d’information
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