06/03/2015
Chère Plaisance...
Merci, les Corses, pour la "redevance de mouillage pour la Corse" !
Les amendements sur un projet de loi "mal ficelé" sont souvent "hors sujet" et mortifères... c'est ici l'exemple, dans le troisième projet de loi de décentralisation, qui est en discussion à l'Assemblée nationale.
A problème "local", réponse locale et non législative !
20 euros par jour et par mètre de bateau ! peuchère...les Corses sont des financiers !
Les plaisanciers vent debout contre une nouvelle taxe
Le Figaro du 6 mars 2015
Charles Gautier
La taxe du jour ne fera pas chavirer de bonheur les plaisanciers. À leurs yeux, c’est certain, la promesse de François Hollande de ne pas lever de nouveaux impôts en 2015 s’est fracassée sur un amendement adopté le 3 mars à l’Assemblée dans le cadre de la loi de nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe).
Déposé par le député de Corse Paul Giacobbi, cet amendement (s’il survit aux différentes navettes parlementaires) autorisera les collectivités territoriales à instaurer une redevance sur les navires de plaisance mouillant dans les aires marines protégées qu’elle gère directement. Appelée « redevance de mouillage pour la Corse » car elle ne devait d’abord intéresser que l’île de Beauté, elle concernera aussi les Pyrénées-Orientales. « On nous a assuré que seules les bouches de Bonifacio et de Scandola seraient concernées, mais il ne s’agit à nos yeux que d’une expérimentation destinée à être étendue à l’ensemble des côtes françaises » s’insurge la Fédération des industries nautiques (FIN), qui mène le combat contre cet amendement « Ce n’est pas une redevance mais bien un impôt car il n’y a pas de service prévu en contrepartie. » Le montant est élevé : 20 euros par jour et par mètre de bateau. Soit 100 euros le pique-nique familial. L’exemple récent de la Sardaigne inquiète. Selon la FIN, l’instauration d’une taxe de mouillage a provoqué une chute de 42 % de la fréquentation au profit de la… Corse.
Le nautisme n’est pourtant pas ingrat : il verse 37 millions chaque année au Conservatoire du littoral, établissement public chargé de la protection des côtes.
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