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04/03/2015

Des "milliards" en ringuette...

L'unité de compte aujourd'hui en France est le "milliard" d'euros !

Aéro-générateurs de Centrale nucléaire.jpg

La France, tancée par Mosovici de Bruxelles, est priée d'économiser 4 milliards de plus en 2015. Ok, dit François Hollande...

Areva, à la suite d'un nettoyage des comptes avant le 15 avril, déclare une perte de 5 milliards ! Bricole, dit Emmanuel Macron  ! EDF, dont on vient de changer de PDG, montera "au charbon" ! ou au kilowatt heure nucléaire...

Le choix des "Présidents" d'entreprises publiques relève des politiques... X-Mines est le meilleur profil en France...

Collision de "neutrons" ! La transition énergétique est en cours de vote à l'Assemblée, alors que le seul fabricant de chaudières nucléaires est à l'agonie...


 

Hollande annonce 4 milliards d'économies nouvelles

 

Le Matin du 4 mars 2015

 

Crise de la dette

 

 

 

 

Le président français François Hollande a annoncé mercredi que des «économies nouvelles» à hauteur de quatre milliards d'euros seront «trouvées» en 2015 pour satisfaire une demande de Bruxelles.

 

Le président français François Hollande annonce 4 milliards d'«économies nouvelles» en 2015 dans une interview publiée ce mercredi 4 mars dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.

 

«Si Bruxelles demande quatre milliards de plus pour respecter nos engagements en matière de réduction des déficits publics, ils seront trouvés par des économies nouvelles», indique le chef d'Etat.

 

La Commission européenne a accordé la semaine dernière un nouveau délai de deux ans à Paris pour revenir sous le seuil de 3% de déficit, soit jusqu'en 2017, mais en échange, elle lui a fixé une trajectoire exigeante: un déficit public de 4,0% en 2015 au lieu des 4,1% prévus par le gouvernement, puis 3,4% en 2016 au lieu des 3,6% prévus par Paris, et enfin 2,8% en 2017.

 

Pour cette année, la Commission a fixé à la France un effort structurel de 0,5 point de PIB, le minimum exigé par l'UE. Mais elle estime pour l'instant que les plans soumis par le gouvernement français ne permettent qu'une réduction de 0,3 point. Il manque donc 0,2 point, l'équivalent de 4 milliards d'euros.

 

«Optimisation fiscale»

 

Dans cette interview menée par des lecteurs, le président de la République rappelle en outre qu'«il n'y aura pas d'augmentation d'impôts pour les années 2015, 2016 et 2017». Pour les entreprises, «le processus de baisse des charges va se poursuivre», souligne François Hollande.

 

Il critique cependant «l'optimisation fiscale» menée par de grands groupes, dont Total. «Total, qui est la plus grande entreprise française, devrait à ce titre être le plus gros contribuable français», relève François Hollande.

 

Le président évoque aussi les pratiques fiscales de l'enseigne McDonald's. Celle-ci est accusée d'avoir échappé à environ un milliard d'euros d'impôts en Europe entre 2009 et 2013 en faisant transiter une partie de son chiffre d'affaires par une société luxembourgeoise.

 

M. Hollande ajoute que les grands partenaires de la France comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni étaient d'accord pour «lutter contre ces dérives» et que l'Hexagone avait mis en œuvre une taxe de 3% sur les dividendes distribués par les entreprises dont le siège social est en France.

 

De la croissance pour l'emploi

 

S'exprimant par ailleurs au sujet du chômage, François Hollande souligne qu'il n'existe pas de «solution magique», comme la mise en place d'un contrat unique pour toutes les embauches. «Il n'y aura de l'emploi que s'il y a de la croissance», martèle-t-il, assurant que «la reprise est là», mais dépendra en partie de la cohésion nationale et de la confiance des acteurs économiques.

 

 

 

 

Emmanuel Macron, il faut une convergence entre Areva et EDF

 

 

Le Figaro du 4 mars 2015

 

 

 

 Bertille Bayart, Frédéric De Monicault

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INTERVIEW - Face aux pertes d'Areva, le ministre de l'Économie veut refondre la filière nucléaire, à domicile et à l'export.

 

 

 

Ce mercredi, Areva publie ses comptes 2014, en perte de 4,9 milliards d'euros. Dans un entretien au Figaro, le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, détaille ses exigences en termes de redressement opérationnel de l'entreprise qu'il n'entend pas recapitaliser à ce stade. Il insiste sur la nécessité de refondre la relation entre EDF et Areva, le cas échéant «jusqu'à un rapprochement, y compris capitalistique».

 

 

 

LE FIGARO. - Quel est votre diagnostic sur la situation d'Areva?

 

 

 

Emmanuel MACRON.- Je considère que la clarification est faite et permet une remise à plat de la stratégie de l'entreprise. Dès le mois de novembre, nous avons demandé à Philippe Varin et Philippe Knoche de faire pleinement la lumière sur la situation financière et opérationnelle de l'entreprise et de proposer des solutions de redressement. Au plan financier, les comptes font apparaître des pertes très importantes, largement liées à des éléments non récurrents. Cela résulte des prévisions trop optimistes qui avaient pu être faites, du constat de survaleurs ou encore de projets incertains dans un contexte d'un marché fortement affecté par l'accident de Fukushima. Areva paie aussi le prix d'années de manque de transparence et de mauvaises relations avec EDF.

 

 

 

Quelles mesures l'entreprise doit-elle prendre?

 

 

 

Le redressement d'Areva repose sur trois axes. Un plan d'économies, une relance de sa politique à l'export et une refonte de la filière nucléaire française. Sur le premier point, l'enjeu pour Areva est de restaurer ses marges à hauteur d'un milliard d'euros d'ici à trois ans. C'est ambitieux. Cela suppose que l'entreprise ajuste son organisation pour répondre à court terme au manque d'activité dont elle souffre. J'entends d'ailleurs l'inquiétude des salariés, mais il ne sert à rien d'agiter les peurs. J'attends d'Areva un dialogue social exemplaire. Une partie des économies seront aussi réalisées dans ses fonctions d'achats, sur les investissements, etc. Puis, pour restaurer ses marges, la société doit aussi améliorer ses revenus. À cet égard, Areva doit mener une politique beaucoup plus volontariste à l'export, dans le cadre de la filière nucléaire française. Son premier objectif, c'est bien sûr le marché chinois, dont la France est le partenaire depuis trente ans. Areva - avec EDF dont l'implication est à cet égard absolument capitale - doit tout faire pour obtenir les marchés des réacteurs de Taishan 3 et 4 et doit aller plus loin dans ses propositions sur les réacteurs de moyenne puissance. L'État accompagnera ses efforts, puisque nous considérons, comme l'a très bien dit Ségolène Royal il y a peu, que la filière nucléaire est une filière d'avenir en France et pour la France.

 

 

 

Quel rôle EDF doit-il jouer dans le redressement d'Areva?

 

 

 

Notre volonté, c'est très clairement qu'il y ait une réorganisation profonde, une refonte, du partenariat historique de ces deux groupes, au bénéfice de chacun d'eux. Les dirigeants d'EDF et d'Areva devront nous faire leurs propositions dans les semaines à venir. Mais l'objectif, c'est une intégration stratégique et opérationnelle très forte, à même de permettre le développement de cette filière stratégique pour la France et de vendre la marque France à l'export. Car certains concurrents, comme Rosatom par exemple, sont eux beaucoup plus intégrés.

 

 

 

Cette refonte peut-elle impliquer une alliance capitalistique entre EDF et Areva?

 

 

 

Les modalités ne sont pas encore arrêtées. Ce peut être une plus grande coopération industrielle, ou aller jusqu'à un rapprochement, y compris capitalistique. Je pense en particulier à toute l'activité réacteurs, de l'ingénierie à la maintenance. Il faut aussi une convergence nouvelle dans la stratégie des deux entreprises. Je ne suis pas du genre à pleurer sur le lait répandu, mais force est de constater que l'on a laissé par le passé s'installer des situations difficilement compréhensibles. EDF réalise par exemple aujourd'hui les deux tiers de ses opérations de conversion d'uranium hors d'Europe, au moment même où Areva achève son usine Comurhex 2 dans ce domaine. Ce manque de cohérence est très dommageable et ne devra plus pouvoir se reproduire à l'avenir.

 

 

 

Areva doit-il céder des actifs?

 

 

 

L'entreprise s'est fixé un programme de cessions d'actifs supérieur aux 400 millions d'euros déjà annoncés pour aider à son rétablissement financier. Areva doit pouvoir concentrer ses efforts sur ses cœurs de métier et poursuivre les négociations dans le domaine du renouvelable, dans une logique de partenariat.

 

 

 

L'État devra-t-il recapitaliser Areva?

 

 

 

Cette question est prématurée. La priorité, c'est le redressement opérationnel, le rétablissement du partenariat avec EDF et, en aucun cas, une augmentation de capital par les pouvoirs publics. Notre devoir, c'est d'accompagner ce travail. La responsabilité de l'État est de soutenir, de promouvoir et de mettre plus de cohérence dans la filière nucléaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Philippe Knoche

 

 

 

Sabine Delanglade

 

 

 

Les Echos du 4 mars 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La gestion des 5 milliards d'euros de pertes qui attendent Philippe Knoche chez Areva semble presque une promenade de santé au regard des 15 milliards qui plombèrent le Crédit lyonnais. Ceux-ci inaugurèrent une carrière de nettoyeur pour le nouveau directeur général du fleuron faiblissant du nucléaire français. De 1998 à 2000, le jeune polytechnicien fut en effet l'adjoint au Consortium de Réalisation de Raymond Lévy, patron incontesté du prestigieux corps des Mines. De celui-ci, Knoche, même promotion que Patrice Caine, qui vient d'arriver à la tête de Thales, est, à 46 ans, un représentant de la génération montante. Pour entrer chez Areva, il n'eut pas besoin de présenter son CV à Anne Lauvergeon, autre protégée de Raymond Lévy. Celle-ci cherchait des locaux pour Cogema, elle reprit ceux du CDR et Philippe Knoche avec ! Bombardé directeur de la stratégie, il a participé à tout ce que l'on reproche aujourd'hui à « Atomic » Anne, fusion avec Framatome, contrat finlandais, Uramin, etc. Mais cette vindicte, pouvoir personnel oblige, ne s'étend pas à ceux qui lui furent proches. De l'homme dont un ami dit, selon « Le Monde », qu'il est « un Pentium avec un coeur », on a retenu surtout le travail acharné, la bataille menée sur le terrain du recyclage des déchets, puis du chantier finnois. Issu lui-même d'un couple (d'ingénieurs) franco-allemand, il négociera avec Siemens. L'ancien élève du lycée du Parc à Lyon est, paraît-il, adepte des sports extrêmes, mer et montagne, il devrait être servi. C'est naturellement avec un X, également passé par les Mines, qu'il fait équipe, Philippe Varin. Ce n'est pas une raison pour continuer à creuser.

 

 

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150304/lec2_crible/0204197369581-philippe-knoche-1098506.php?YrVWOkTRZWIseBxc.99#xtor=EPR-7-[matinale]-20150304-[Prov_]-1104545@2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

Si j'ai bien suivi le fil de tous ces milliards, ce n'est plus 4 milliards que l'état doit économiser mais désormais 8, si on inclue le déficit de Areva porté par EDF. Décidément, lorsque l'état se mèle de l'économie, c'est rarement une réussite financière.

Écrit par : Paul | 04/03/2015

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