02/03/2015
Kant : Fais en sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en loi universelle !
La "griserie" du pouvoir et le manque d'expérience professionnelle, des promesse électorales à la gestion en "tribu familiale"...
Une communication "mal gérée", des mensonges en raison d'incompétence professionnelle, le départ d'un adjoint à la communication, les fâcheries avec la DGS en place... beaucoup de "bugs" pour une première année de mandat !
A ceci s'ajoute inévitablement des comportements personnels en réunions publiques (Vœux, conseils municipaux), qui caractérisent "l'isolement" du pouvoir et le sentiment d'incarnation de la "vérité"...
La critique de l'action municipale par deux blogs à Saint Pierre Quiberon, fort lus, devient évidemment insupportable... la censure "stupide" en est la perte de repère et l'enfermement des élus...
L'absence de vie démocratique (sauf peut-être dans les Conseils municipaux) est accentuée par le recours permanent et mortifère à la Presse locale...
Le "coaching" des jeunes élus à Saint Pierre est la "seule solution" pour sortir d'une situation de pouvoir personnel !
La maire a le devoir de protéger les agents
Ouest France du 2 mars 2015
Lors du conseil municipal, vendredi soir, Laurence Le Duvehat, maire, a expliqué qu'elle a rencontré un avocat et conseiller juridique pour parler de la problématique de la liberté de communication à travers la presse et les blogs de façon générale.
« En tant que maire, j'ai le devoir de protéger les agents et je ne peux pas les laisser être attaqués nominativement, être salis publiquement. J'ai donc entrepris des démarches douces, polies pour faire cesser ces commentaires. Si la réponse n'est pas adaptée, des démarches seront entreprises. On peut espérer un changement de comportements, dit-elle, il ne faut pas confondre vie publique et vie privée. »
François Dubois, élu de l'opposition, souhaitait avoir une explication publique, après avoir été privée, autour de la prise de fonction du maire et des élus au niveau du serveur de la mairie et du logiciel comptable.
« J'ai été stupéfaite, en tant que maire, de ne pas avoir une sensation de continuité de service public, a déclaré Laurence Le Duvehat, Je n'ai jamais imaginé un seul instant que le maire ne soit pas en relation direct avec le serveur de la mairie. Il a fallu six mois pour y arriver. »
« Quant au logiciel comptable, poursuit Françoise Duperret, adjointe en charge des finances, des ports, du tourisme, de l'environnement, du patrimoine et du domaine maritime, le jour de ma prise de fonction, on m'a déclaré qu'il n'y avait pas de logiciel comptable. J'ai appris depuis qu'il avait été supprimé. »
« La mairie n'était pas coupée du serveur, ni du logiciel comptable, explique François Dubois, seuls les élus l'étaient. »
Laurence Le Duvehat a précise que « le jour où je quitterai la mairie, le lien avec les élus qui me succéderont sera différent de celui que j'ai eu avec la municipalité précédente ».
Aqta, sept femmes au pouvoir
Télégramme du 2 mars 2015
« Je veux, dans mon action politique, être concrète, performante, tonique », explique Laurence Le Duvéhat, maire de Saint-Pierre-Quiberon depuis mars dernier.
Elles sont sept vice-présidentes à se partager, à égalité avec leurs collègues masculins, les responsabilités au sein d'Aqta. Pour la majorité d'entre elles, il s'agit de leur premier mandat. Qui sont-elles ? Comment ont-elles endossé leur nouvelle fonction ? Quel regard portent-elles sur la vie politique ? Première rencontre avec Laurence Le Duvéhat, vice-présidente en charge du logement.
Elle est la seule à cumuler la casquette de maire et de vice-présidente de la nouvelle communauté de communes, Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta). Laurence Le Duvéhat est maire de Saint-Pierre-Quiberon depuis mars 2014. Le premier mandat de sa jeune vie d'élue. Dans la foulée de son élection, elle est devenue vice-présidente d'Aqta, en charge du logement et de l'habitat. Médecin de profession, elle apprend, depuis, son nouveau métier avec entrain, même si pointent déjà quelques désillusions : « Je suis arrivée en tant que maire avec mon enthousiasme et une habitude de liberté d'expression qui a cours au sein d'un cabinet médical, dans une relation entre le médecin et son patient. Je découvre parfois que la liberté d'expression n'est pas la même dans une mairie ». Laurence Le Duvéhat le reconnaît volontiers : elle est un maire néophyte. « Je découvre tout. J'apprends. J'adore découvrir. Je suis des formations réservées aux élus, notamment sur les finances ».
Frictions
Comme dans beaucoup de mairies actuellement, l'arrivée d'une nouvelle équipe d'élus est source de frictions. Laurence Le Duvehat n'élude pas le sujet, mais choisit ses mots avec précaution pour décrire son état d'esprit : « La construction de la vie communale, à partir de nos idées politiques, se base sur une nouvelle organisation, argumente-t-elle. Je sais que c'est compliqué pour les agents de voir de nouvelles équipes arriver. Je veux, dans mon action politique, être concrète, performante, tonique. Avancer, sans écraser les autres ». Avant son élection, Laurence Le Duvéhat exerçait son métier de médecin généraliste à Pluneret. Elle est actuellement en train de réorganiser sa vie professionnelle, afin de la faire coller davantage avec ses nouvelles responsabilités. Le manque de médecins remplaçants sur lesquels s'appuyer a eu raison des 18 années passées à soigner les Plunerétains. « Je réfléchis maintenant à la façon de mener au mieux ma vie professionnelle en harmonie avec mes mandats de maire et de vice-présidente d'Aqta, explique-t-elle. Je ne pense pas que travailler soit un obstacle pour gérer une commune ou une intercommunalité. Au contraire. Je remarque que je ne m'engage pas plus pleinement en ne travaillant pas. Je me trouve plus efficace quand je travaille. Je ne veux pas n'être qu'élue ». Elle est catégorique : sa profession de généraliste participe pleinement à son équilibre. Elle cherche donc un local pour s'installer à mi-temps sur sa commune. « Je pense être plus libre en m'installant à temps partiel. C'est une question de respect pour mes patients comme pour mes administrés. Quand je m'engage, je m'engage ! ».
« Pourquoi pas moi ? »
Devenir maire, elle l'avait programmé, quand elle est partie à l'assaut de la mairie de Saint-Pierre en 2014, auprès de son mari Jean-Pierre Le Duvéhat ? alors conseiller d'opposition ? et de quelques amis. Mais vice-présidente d'Aqta, beaucoup moins. « J'ai été heureuse que Philippe Le Ray me sollicite, même si on m'a dit qu'il ne pouvait pas faire autrement, comme j'étais la seule femme maire élue, confie-t-elle en souriant. Je me suis dit : pourquoi pas moi ? ». À Aqta, elle s'occupe d'habitat et de logement et est en train de travailler à un calendrier pour l'élaboration du programme local d'habitat.
Résoudre les problèmes
Ce qu'elle aime dans son action d'élue ? « Élaborer ensemble, fédérer autour d'un projet. Je n'aime pas travailler en solitaire, dit-elle. À la mairie, j'aime le lien avec la population et répondre rapidement à un problème donné. C'est satisfaisant ». Ce qu'elle aime moins ? « Je n'aime pas les relations mesquines. Parfois, je trouve les discussions en conseil municipal pas à la hauteur de l'enjeu. Avec l'opposition, les discussions portent plus sur la forme que sur le fond. J'ai du mal aussi à accepter le délai administratif pour concrétiser une idée ».
En savoir plus sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/aqta-sept-femmes-au-pouvoir-02-03-2015-10543064.php#EEmZwkG6RhXF9o3G.99
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