26/02/2015
Smartphones, l'avenir de l'informatique mondiale...
En douce, le "smartphone" est devenu le produit "phare" de l'informatique en quelques années !
A l'assaut de tous les pays, développés, émergents et sous-développés...avec un plus, dans les pays où le réseau téléphonique fixe n'existe pas !
Aujourd'hui, le doublonnement entre smartphones et téléphones fixes est "absurde", alors que l'investissement en "mats radios" semble moins onéreux que celui en lignes fixes. L'abandon de la téléphonie fixe est visible dans la déchéance des cabines téléphoniques, bientôt dans l'abandon des lignes, érigées sous Giscard d'Estaing...
La technologie, en vitesse de transmission (4G, bientôt 4G+ et 4G++), en rapidité de processeurs mobiles, en qualité d'écran est freinée par le retard du "développement logiciel" et en raison de la fragmentation des OS.
Microsoft, leader déchu de la téléphonie mobile, tente de revenir "par le logiciel" avec une solution de développement "universel"... avec dans le collimateur Android et non l'adversaire de toujours Apple et son IOS...
Au fond, un retour à l'informatique de "papa", avant l'arrivée du DOS, où l'on programmait avec des langages universels (COBOL et FORTRAN !) sur des systèmes d'exploitation divers !
Il n'est donc pas étonnant, que Bouygues Telecom parie sur le "smartphone", source de la chaîne de valeur de l'informatique de demain !
rd1,2 milliard de smartphones vendus dans le monde en 2014
Les Echos du 25 février 2015
Ces ventes mondiales ont représenté un chiffre d’affaires total de 381 milliards de dollars, en hausse de 15% sur un an.
C’est un chiffre record : 1,2 milliard de smartphones ont été vendus dans le monde en 2014, ce qui représente une augmentation de 23 % en un an. Le chiffre d’affaires total de ces ventes s’élève à 381 milliards de dollars, soit une hausse de 15 % sur un an, analyse le cabinet GfK.
« La croissance du quatrième trimestre fut essentielle pour parvenir à ce niveau de résultat » : sur cette période, les actes d’achat ont augmenté de 19 %, « soit 346 millions d’unités écoulées », tandis que la « valeur » de ces ventes augmentait de son côté de 20 % (soit 115 milliards de dollars) pour ce seul trimestre. Toujours au quatrième trimestre, l’Amérique latine a signé la plus forte progression en termes de volumes vendus (+43 %) et de progression du chiffre d’affaires (+37 %), suivie par l’Asie-Pacifique (+37 % des volumes, +18 % en chiffre d’affaires), le Moyen-orient et l’Afrique (+35 % et +25 %).
GfK prévoit que toutes les régions vont profiter d’une hausse des volumes en 2015, « mais avec des taux de croissance moindres par rapport à ceux mesurés l’année précédente ».
Point de saturation
En effet, en 2015, « le ralentissement se justifiera par des marchés développés arrivés à un quasi point de saturation. Dans ce contexte, la croissance mondiale avancera de seulement 14 % cette année, contre 23 % en 2014. Les régions émergentes prendront le relais grâce à un positionnement de prix très accessible pour les consommateurs de ces régions », résume Kevin Walsh, responsable des tendances et des prévisions chez GfK.
En France, le cabinet prévoit que « plus de 20,5 millions de smartphones seront vendus en 2015, en croissance de volume de 12,5 % par rapport à 2014 », indique Michaël Mathieu, directeur des marchés de l’image et des télécoms chez GfK France.
En ce qui concerne la taille de l’appareil, « le segment compris entre 5 et 5,6 pouces (à savoir les « phablettes », entre la tablette et le smartphone) gagne 130 % au dernier trimestre, et 150 % sur l’année entière. En 2015, ce segment va vraisemblablement dominer le marché mondial », selon Kevin Walsh.
Bouygues Telecom veut rester indépendant, selon Martin Bouygues
Les Echos du 25 février 2015
Le groupe de télécoms affiche une perte nette de 41 millions d’euros en 2014. Le pire de la crise est passé, assure Martin Bouygues.
« Le choix est le stand alone », a martelé mercredi Martin Bouygues lors de la présentation des résultats de Bouygues Telecom. « On a été très clairs là-dessus », a-t-il ajouté. Bouygues Telecom est courtisé par d’autres opérateurs, a précisé le PDG de Bouygues, mais aucune négociation n’est en cours, l’opérateur préférant rester indépendant.
« Nous avons fait la partie la plus difficile de la crise telecoms », a d’autre part assuré Martin Bouygues alors que la filiale télécoms de Bouygues a annoncé une perte de 41 millions d’euros pour son exercice 2014 et repasse ainsi dans le rouge.
Une mauvaise nouvelle que le groupe espère conjurer à l’avenir. Bouygues Telecom estime en effet que 2015 restera « difficile » et espère voir tous ses métiers « renouer avec la croissance en 2016 ».
Dans le même temps, l’opérateur a fait état d’un chiffre d’affaires annuel de 4,4 milliards d’euros, en baisse de 5% sur un an. Le résultat brut d’exploitation (Ebitda) ressort pour sa part à 694 millions d’euros, contre 880 millions d’euros en 2013 (-21%).
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