UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/02/2015

Un "drôle" de député ?

L'ordre du jour de l'Assemblée est publié sur Internet !

Coq portugais.jpg

On ne peut être 4 jours à Paris et 3 jours dans sa campagne... Les prédécesseurs de notre coq gaulois ont tous perdu leur casquette au renouvellement de leurs mandats !

Le Sénat s'est déjà prononcé sur la répartition des compétences entre Région et Départements. Sauf vote contraire à l'Assemblée, on sait déjà, que les "départements" seront demain des "coquilles vides" dans la logique d'une "recentralisation générale" des collectivités locales avec une structure Région, Agglomérations et Intercommunalités.

Il est bien placé pour le savoir en tant que Président d'AQTA, qui vient de ratifier les comptes 2014 et le budget 2015 !

Le "ronronnement" à l'Intercommunalité AQTA semble terminé ! Les oppositions se lèvent enfin devant le "sirop de groseille", distribué depuis un an par son Président et sa Directrice !

Les tergiversations multiples, les incompétences avérées touchent une organisation, qui se paye de mots, de sigles barbares. Il est facile de gérer "en continuité" les syndicats mixtes, transférés...

On apprend aujourd'hui que 15% des points de distribution d'eau sont "défectueux" sur l'intercommunalité, que les emprunts en cours sont conséquents, que le recours à de nouveaux endettements est probable, et que les "impôts" resteront stables (mon œil de faucon).

"On avance, on recule"... telle est l'apostrophe d'un élu, qui ne fait pas partie du petit club dirigeant !

Beaucoup de réunions pour rien ? On se balade de commune en commune (pas loin de 80 personnes à chaque fois) avec "un bon déjeuner campagnard"...

Du BlaBla, comme à l'Assemblée Nationale !

AAAh, Quoiquoi, Tartignole, Arlésienne ?


 

Politique, le député Philippe Le Ray s'inquiète de l'avenir des départements

 

Télégramme du  6 février 2015

 

Le député Philippe Le Ray est inquiet à propos de l'avenir des départements. Il a interrogé mercredi le Premier ministre, lors des questions au gouvernement « sur la volonté ou non du gouvernement de maintenir les départements ». « À quelques jours des échéances départementales, il est tout à fait inadmissible que les électeurs qui vont choisir leurs représentants ne connaissent pas les missions des futures assemblées départementales. C'est du jamais vu », s'indigne le député. Dans sa réponse, « le Premier ministre a annoncé le maintien des départements », précise le député dans un communiqué. « En revanche il ne se "mouille" pas et ne dit rien sur les compétences qu'ils vont exercer. C'est invraisemblable à un mois et demi du scrutin », ajoute Philippe le Ray.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/politique-le-depute-philippe-le-ray-s-inquiete-de-l-avenir-des-departements-06-02-2015-10518232.php

 

 

 

Auray Quiberon Terre Atlantique, la communauté se donne les moyens

 

Télégramme du  7 février 2015

 

 

 

 

Aqta qui a pris ses marques, se lance désormais dans son budget et attend d'investir la Porte Océane 2 en regroupant, à la fin du premier semestre la Maison du logement, l'atelier des entreprises et le Jardin des associations.

 

 Un budget solide, l'envie de confirmer en répondant aux missions définies l'an dernier et un cahier des charges rigoureux et réfléchi, à défaut d'être ambitieux : Auray Quiberon Terre Atlantique est entré dans la phase concrétisation lors de son débat d'orientations budgétaires.

 

 Hier, les 56 conseillers communautaires (en tout cas, la plupart d'entre eux) se lançaient dans la deuxième saison d'Aqta, à Quiberon, pour évoquer les projets et investissements de cette année 2015. Une présentation qui a permis de rappeler les priorités, déjà évoquées lors de la cérémonie des voeux, pour chacune des huit grandes politiques présentées par le président, Philippe Le Ray, et les vice-présidents.

 

Pour mémoire : eau et assainissement, gestion des déchets, valorisation de l'environnement et des énergies (élaboration d'un Plan climat énergie territorial), habitat (mise en oeuvre d'un programme local de l'habitat), développement économique, commercial et touristique, déplacements et transports (PEM), services à la population et aux communes.

 

 Un plan pluriannuel d'investissement va ainsi être lancé, avec un important effort sur la politique de l'eau. Le gros des investissements devrait ainsi porter sur les réseaux, pour lever les points noirs en rivière de Crach et d'Auray, ou sur l'anse du Pô à Plouharnel. Sur les 11.000 installations individuelles répertoriées par Aqta, 15 % sont défectueuses.

 

Pas de hausse d'impôts

 

 La réunion communautaire avait également pour objectif de présenter des résultats consolidés, « conformes aux prévisions », selon Philippe Le Ray.

 

 « Le budget 2014 présente un excédent net de 8,8 M€, ce qui permet d'investir ».

 

 Pas d'emballement pour autant. Toutes les collectivités sont désormais informées des baisses des dotations de l'État cette année... et les années qui suivent.

 

 Pour Aqta, la baisse sera moins violente que pour d'autres communautés mais devrait chuter de plus de 31 % d'ici 2017. « Il faut raison garder. On va perdre 400.000 € (475.000 € exactement en 2015) sur un budget de 125 M€ », a tempéré le président d'Aqta. La baisse devrait néanmoins se poursuivre : 814.000 € en moins en 2016 et 1,149 M€ en 2017.

 

 La perte de moyens et l'obligation de s'endetter ne sont pas ignorées.

 

 « Sur des budgets annexes comme l'eau et l'assainissement, on est déjà endetté et cela pourrait s'accroître (sur les 40 M€ de dettes, 30 proviennent de la production d'eau potable et de l'assainissement). On a une capacité de désendettement mais aussi une capacité d'endettement. Ce sont des choix... », a rappelé Philippe Le Ray.

 

 En 2014, Aqta a perçu 4,3 M€ de dotation d'État, sur les 75 M€ de recettes de fonctionnement... Malgré cette baisse, les élus se veulent rassurant et ne souhaitent pas augmenter les impôts.

 

 Permis de construire à Auray

 

 À compter du 1e r juillet prochain, la communauté va instruire les permis de construire (jusqu'ici assumé par l'État pour les communes de 10.000 habitants). Les permis de construire seront donc instruits à Auray, en accord avec la ville, dans le bâtiment municipal du Penher.

 

 « La responsabilité reste celle du maire.

 

Il s'agit seulement d'une aide technique apportée par Aqta. Sept à huit postes seront créés et financés par les communes », ont annoncé les élus. Carnac ne devrait finalement pas faire appel à ce service.

 

Aqta a également présenté les esquisses du futur accueil d'Auray Quiberon Terre Atlantique, bâtiment situé à l'entrée de la Porte Océane 2, qui abritera, à la fin du premier semestre la Maison du logement, l'atelier des entreprises (services aux entreprises, permanence de partenaires) et le Jardin des associations (services aux associations, permanence de partenaires).

 

 En complément

 

 Vite dit... Un débat d'orientation budgétaire sans débat, ça manque un peu de sel. C'est ce qu'ont rappelé certains élus, sans verser toutefois dans la contestation improductive. Jean-Luc Le Tallec, de Ploemel, a ainsi pointé du doigt le flou qui subsiste sur la compétence « enfance » : « De ma fenêtre, on s'aperçoit qu'on revient en arrière.

 

On nous parle d'un retour de la compétence aux communes. On avance, on recule... Cela me semble un peu confus ».

 

 Réponse du président Philippe Le Ray : « On a repris ce qui existait et on nous a imposé de reprendre cette compétence au moins en 2015.

 

 Rien n'est fait. Le débat se fera cette année.

 

 On peut décider de mettre en place de façon équitable un service pour 24 communes, sachant que c'est un sujet d'extrême proximité... ».

 

 De l'impatience

 

 De son côté, Ronan Le Delezir, de Crac'h, a mis le doigt où cela fait (un peu) mal : « J'entends que c'est un budget consolidé. Mais un budget, c'est aussi un choix politique. Il y a l'assainissement, l'eau, les déchets... Mais derrière, on n'aura pas dix projets ». Une analyse qui ne rejoint pas celle de Philippe Le Ray : « L'ambition, c'est de répondre à nos statuts. On va déjà assumer ce qu'on nous a confié ».

 

 On le sait, le président l'a assez répété, Aqta est une grosse machine qu'il a fallu chauffer en 2014. Mais l'impatience est là, a rappelé Jean-Maurice Majou, de Locoal-Mendon : « Il a été décidé de mettre en place des commissions. Il est grand temps de les mettre en route », a-t-il lancé, plutôt justement, avant de se voir satisfait par les annonces des réunions.

 

 Pluvigner dans l'impasse ?

 

 Son collègue Gérard Pillet, de Pluvigner, est en revanche resté sur sa faim, lui qui demandait si des ajustements pouvaient être faits dans le Scot (schéma de cohérence territoriale) afin de débloquer la Zacom (zone d'aménagement commercial) de 10 hectares sur la zone de Bodeveno. « Il y a une confusion dans le document, à l'époque, entre surface commerciale et surface totale. C'est une erreur, mais à cause de cela, la zone reste vide ».

 

Kristell Jamme, directrice du Pays d'Auray, en charge de l'élaboration du Scot, a rappelé que « cela a un coût de rouvrir le document ». La zone de Pluvigner restera-t-elle dans l'impasse ?

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/auray-quiberon-terre-atlantique-la-communaute-se-donne-les-moyens-07-02-2015-10519364.php

 

 

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.