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04/02/2015

Salariés ou usagers ? Quid de la majorité ?

Un investissement "important" crée des changements... Le syndicalisme hospitalier (très minoritaire) ne veut pas "de progrès" !

Hopital de Vannes, premières grèves.jpg

Au Centre hospitalier de Vannes, qui vient de transférer plusieurs services dans le nouveau bâtiment, la Direction souhaite augmenter la productivité du travail !

C'est ainsi que la spécialisation des équipes a été renforcée, avec une sous-traitance interne de certaines fonctions (ménage, repas, brancardage...) afin de mieux individualiser les performances !

Pour les syndicalistes classiques la revendication actuelle est d'augmenter les effectifs ! Un paradoxe, car il faut choisir obligatoirement entre l'amortissement conséquent des nouveaux investissements et frais de fonctionnement...

Et quid, de "l'usager" dans ces réflexions du Moyen-âge ?


 

Hôpital de Vannes, dans le nouveau bâtiment ça devait être merveilleux...

 

Télégramme du  4 février 2015

 

Stéphanie Le Bail

 

Une centaine de salariés du CHBA se sont rassemblés, hier, devant le bâtiment de la direction de l'hôpital où 16 % du personnel s'est déclaré en grève. Une centaine de personnes ont manifesté, hier, devant la direction du Centre hospitalier Bretagne atlantique (CHBA) où 16 % des 1.400 salariés se sont déclarés en grève. 

 

 En cause : les conditions de travail et le manque de personnel, particulièrement dans les services du nouveau bâtiment.

 

L'appel à la grève a été lancé par les représentants syndicaux de la CGT et de FO. Un mouvement que les manifestants ont choisi de poursuivre aujourd'hui, votant, hier, à la majorité pour la poursuite de la grève. Ils se sont à nouveau donné rendez-vous devant la direction ce matin à 10 h.

 

 Déjà en septembre Les salariés en grève dénoncent les conditions de travail et le manque de personnel, notamment dans les services qui ont déménagé le mois dernier dans le nouveau bâtiment de l'hôpital, où une nouvelle organisation a été mise en place.

 

 Des agents se sont plaints de devoir faire des tâches supplémentaires pour pallier le manque de personnel, ils déplorent de disposer de matériel mal adapté comme les fauteuils des chambres où il est plus compliqué qu'avant d'installer les personnes non valides.

 

 « Nous avions évoqué ces difficultés à venir en septembre dernier, lors d'un précédent mouvement de grève. La direction avait dit qu'elle nous avait entendus. Mais, en réalité, elle ne nous écoute pas. Aujourd'hui, on constate que, sur plusieurs points, la soi disant concertation n'a servi à rien », déplore une représentante de la CGT. La CGT et FO craignent « pour la santé des patients et pour les agents qui se sentent très mal de ne pas pouvoir faire correctement leur métier.

 

 Ils doivent reporter certains gestes, faute de temps, et mettent ainsi en danger leur diplôme ». Le rassemblement a aussi été l'occasion d'évoquer « les conditions d'accueil aux urgences où des patients attendent jusqu'à 30 h sur des brancards.

 

 Il arrive qu'ils ne puissent pas être conduits dans les services où, faute de personnel, les chambres ne peuvent pas être nettoyées à temps ». « On nous avait dit que dans le nouveau bâtiment, ça allait être merveilleux...

 

 Comme nous le craignions, c'est loin d'être le cas ! Dans un hôpital, on est dans le domaine de la santé, ce n'est pas une usine ; or on ne peut même pas être humain », déplorent les représentants syndicaux.

 

Une phase de calage en période de forte activité

 

 « Ce n'est pas une surprise qu'un tel changement suscite un peu d'inquiétude », indique Alain Latinier, directeur du CHBA. « Un travail a été engagé, il doit être poursuivi dans le détail. Il se trouve que ce changement intervient dans un contexte où, en cette saison, l'activité est à un niveau élevé. Il reste quelques ajustements à faire et il y a quelques dysfonctionnements techniques à régler. On est dans une phase de calage et de réglage.

 

 Pour certains services comme la gastro et la pneumologie, c'est peut-être plus difficile car ce sont des équipes pour lesquelles les changements sont les plus importants car, avant, elles fonctionnaient plus en autonomie. Nous sommes attentifs à des sujets comme le brancardage où il y a peut-être quelques difficultés ».

 

 Une partie du personnel en grève a été assignée pour assurer la continuité du service. Les représentants syndicaux ont, hier, été reçus par la direction.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/hopital-dans-le-nouveau-batiment-ca-devait-etre-merveilleux-04-02-2015-10515920.php

 

 

 

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