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03/02/2015

Les "grosses pointures" ne sont pas à Saint Pierre Quiberon !

Le classement "station de tourisme", une bricole face au déferlement des nouveaux casinos...

Carnac après Vannes et Quiberon ! et de trois en Morbihan !

Petit Hotel du Grand Large.jpg

Saint Pierre Quiberon est un "nain" dans ce domaine et dans d'autres... il doit donc faire preuve d'originalité, et non être "un suiveur", dernier de la course !

Le futur casino de Vannes, qui fait déjà peur aux malades du secteur (Arzon et La Trinité sur Mer), prend en tenaille les autres casinos de la Côte avec le futur casino de Larmor-Plage...Il y aura de nouveaux morts entre les "tables de jeu" ! Probablement celui de Carnac...

A l'heure de la publication du nouveau "Michelin", Portivy garde son unique étoile ! Le domaine de la "bonne table" devrait être développé, ici... après l'ouverture d'une classe "cuisine" à Beg Er Vil, il serait "pertinent" de développer une filière locale d'excellence, autour de Portivy... plutôt que de cumuler les "cantines à repas ouvrier" le long de la départementale !

L'avenir de SPQ est dans l'assiette ! non, dans les crêpes....


Station de tourisme, des retombées positives pour Carnac

Télégramme du  3 février 2015

 

Denis Garcia, vice-président de l'office de tourisme, Olivier Lepick, maire, et Nicolas Maisonneuve, nouveau directeur de l'office de tourisme, nommé en septembre 2014.

La commune vient de voir ses actions de promotion reconnues. Elle a obtenu, par décret du 18 décembre, le classement en « station de tourisme », ce qui reconnaît son « niveau d'excellence », comme le souligne Aurore Boisseau, directrice de communication à la mairie de Carnac.

 C'est la troisième commune du Morbihan à obtenir ce label, et la 153e en France. Ce classement s'effectue dans le cadre du nouveau régime juridique de classement des communes touristiques, en fonction de multiples critères.

 Carnac a dû satisfaire à 45 critères, en matière d'hébergements, d'animations culturelles, de structures de soins, d'organisation de l'information touristique, de facilitation de l'accès à son territoire... Des dotations pour maintenir son niveau Ce classement lui permet de bénéficier de dotations pour maintenir son niveau. Ainsi, la commune perçoit la dotation supplémentaire touristique (696.116 € en 2013), la taxe de séjour (425.000 € par an) et la taxe additionnelle d'enregistrement (variable, entre 400.000 et 800.000 € ces dernières années). Enfin, Carnac bénéficie d'un surclassement dans une catégorie supérieure (de 20.000 à 40.000 habitants) afin de tenir compte de la réalité des tâches et des responsabilités incombant à son personnel.

Prochaine étape souhaitée : le classement de l'office en première catégorie, ce qui correspond au niveau de prestations le plus élevé. « L'obtention de la marque Qualité tourisme, au mois de mai 2014, et l'accès WiFi, pour les visiteurs de l'office, sont autant d'atouts pour obtenir ce classement », fait observer Denis Garcia, vice-président de l'office.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/carnac/station-de-tourisme-des-retombees-positives-03-02-2015-10514537.php

 

 

Plan submersion marine, Carnac s'oppose

 

Télégramme du  31 janvier 2015

 

Yvon Corre

 

À Carnac, le secteur de la Grande Plage est le plus exposé aux risques de submersion marine. Mais pas suffisamment, selon les élus, notamment, pour justifier les mesures contenues dans le plan de prévention proposé par l'administration. Après la tempête Xynthia, l'État a décidé d'imposer aux communes les plus exposées aux risques de submersion marine des plans de prévention. En général, leur mise en place se passe plutôt bien.

 

 

 

 

 Sauf à Carnac (56), où les enjeux économiques sont grands.

 

 Elles bordent la Grande Plage et donnent à Carnac ce charme un tantinet aristo qui fait tourner la tête des Parisiens argentés. Séparées de la mer de seulement quelques dizaines de mètres, par la dune et la route, ces belles villas sont-elles menacées par un risque de submersion marine au point d'interdire constructions et extensions ? Une perspective qui agite la station balnéaire depuis plusieurs mois. Depuis que l'État a décidé de prescrire un Plan de prévention des risques littoraux (PPRL).

 

 Incompréhension

 

 Les enjeux, il faut le dire, ne sont pas minces. Avec ses 7.500 résidences secondaires, Carnac n'est pas n'importe quelle station balnéaire. Le prix des terrains atteint ici des sommets. Alors, geler des parcelles comme le prévoit le PPRL, forcément, ça passe mal. Sans parler de l'impact sur le patrimoine des propriétaires des résidences qui seront classées en zone submersible. Vent debout contre le PPRL, Olivier Lepick, le nouveau et jeune maire de centre droit, sait que son combat est partagé par une très grande partie de la population. Difficile de trouver un défenseur de ce PPRL, même parmi ceux qui ne sont pas directement concernés par une éventuelle dépréciation de leur patrimoine. C'est plutôt une forme d'incompréhension qui prévaut. « Il ne faut pas comparer Carnac avec la Vendée. Ici les maisons ont toutes au moins deux étages. On risque tout au plus 70 cm d'eau et encore, il faudrait des vents de sud de 150 km/h », assure Raymond, carnacois depuis une quinzaine d'années.

 

 Dogmatisme

 

 L'administration aurait-elle exagéré le risque, ouvert trop grand le parapluie au nom du sacro-saint principe de précaution ? « La priorité c'est la sauvegarde de la population. On sait que certains secteurs peuvent être recouverts et mettre des protections c'est une illusion », fait valoir la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer). Ce à quoi le maire répond qu'il n'est pas contre un PPRL mais pas celui-là : « Je ne nie pas la réalité du risque mais on n'est pas du tout dans une configuration similaire à la Faute-sur-Mer où des murs d'eau peuvent se déverser ». Une des critiques principales faite par Olivier Lepick à l'administration est de ne pas tenir compte des particularités de Carnac, d'être en quelque sorte dogmatique : « Chaque PPRL est un cas particulier. Il doit être adapté à la réalité du risque ». Ce qu'à l'évidence, il n'est pas pour le maire. « Pas réaliste » C'est aussi l'avis des quatre associations qui siègent au comité de pilotage du PPRL. Secrétaire de Carnac Marnage, Sandrine Burgeau n'a pas de mots assez durs pour dénoncer ce PPRL : « L'objectif de l'administration est de figer Carnac. Pour ça elle a construit un modèle qui se rapporte à une tempête extrême centennale mais même avec de l'eau à 3,70 m, il ne se passe rien. Alors, on a encore ajouté 20 cm puis 25 cm au titre de l'incertitude mais là encore il ne se passe rien ». Les associations et le maire font également valoir l'étude du bureau spécialisé Artelia, mandaté par la ville, et dont les conclusions sont sans ambiguïté : « L'apparition d'une brèche de 100 m de long et d'une profondeur de 40/60 m (...) dans un secteur urbanisé n'est pas réaliste ». Pour l'instant, le projet de PPRL semble ne pas avoir d'impact sur le nombre et le montant des transactions immobilières.

 

Mais que se passera-t-il s'il est adopté en l'état ?

 

 « C'est sûr que les terrains constructibles situés en zone d'aléa fort ne vaudraient plus rien », observe un négociateur. Report d'un an Le maire se défend de ne vouloir protéger que des intérêts économiques et financiers mais, pour lui, c'est quand même le développement de Carnac qui est en jeu. Dans le bras de fer qu'il a engagé avec l'administration, Olivier Lepick vient de marquer un point : la date butoir pour l'adoption du PPRL a été reportée d'un an. Une première brèche qui en appelle peut-être d'autres.

 


© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/plan-submersion-carnac-s-oppose-31-01-2015-10510662.php

 

 

 

Casino de Vannes, la ville se félicite

 

Télégramme du  3 février 2015

 

 

 

 

 David Robo, maire, et Hugo Corbillé, président de la Sbec (Société bretonne d'exploitation de casinos)

 

 David Robo est revenu, hier, sur l'officialisation de l'installation d'un casino, au Parc du golfe, à l'horizon 2017.

 

D'ici là, et à partir de juin, c'est une structure provisoire qui accueillera les joueurs. Accompagné d'Hugo Corbillé, président de la Sbec (Société bretonne d'exploitation de casinos), qui construira et exploitera la future structure, David Robo est tout sourire, car il sait que le chemin n'a pas été simple. « C'est le début d'une nouvelle aventure, et la fin d'une longue procédure, entre le lancement de la première étude d'intérêt, il y a trois ans et demi, et la décision positive du ministère de l'Intérieur, après le second passage devant la Commission des jeux, le 13 janvier dernier », explique-t-il.

 

Désormais, la première phase va être lancée. Il s'agit d'installer un casino provisoire, qui ouvrira en juin. Il faudra quatre mois de travaux (800.000 €) pour aménager les locaux de l'ancienne salle de spectacle l'Éphémère, sur 550 m². Les travaux vont consister en l'habillage extérieur et intérieur, l'installation d'une cuisine, d'un espace bar et d'une scène, pour lancer en douceur la politique d'animations. Surtout, une première vague de recrutements, 30 à 35 personnes, va être initiée.

 

 Emploi et mécénat

 

 Début 2017, le nouveau casino devrait ouvrir. « Un bâtiment de 10 M€, il n'y a pas de projet aussi important prévu à Vannes », a souligné David Robo, avant de mettre en avant « 80 emplois, une salle de spectacle qui sera mise à disposition de la ville et des associations, dix dates par an ». Autre avantage, « un restaurant de 300 couverts, sans offre équivalente, aujourd'hui, qui va permettre aussi de développer les séminaires et attirer les entreprises ».

 

Enfin, a tenu à rappeler Hugo Corbillé, « le casino s'engage sur 50.000 € de mécénat aux associations, sous forme de sponsoring, ou de publicité ».

 

 Du côté des chiffres, 12 à 13 M€ de produit brut des jeux, argent dépensé par les joueurs, moins les gains redistribués, devraient être dégagés, avec 80 à 90.000 passages estimés par an. Si le maire n'a constaté « aucune levée de bouclier contre le projet parmi la population », les autres professionnels du secteur ne le voient pas forcément du même oeil, comme le casino d'Arzon par exemple (Le Télégramme du 31 janvier).

 

« Créer de la clientèle »

 

 « Il y aura une influence sur les autres établissements, reconnaît Hugo Corbillé, mais je ne pense pas que cela puisse les mettre en péril ». Pour lui, « le casino va même créer indirectement de la clientèle, des gens qui vont découvrir le jeu à Vannes, et qui iront ensuite, pourquoi pas, jouer ailleurs, même si il n'y a pas que le jeu, il y aura des animations toutes les semaines, dont une dizaine de dimension nationale ou internationale ».

 

 Au-delà, c'est tout le Parc du golfe qui va s'en trouver changé, avec l'arrivée du parc de loisirs Dioren, une rénovation annoncée de l'aquarium, et la livraison du tunnel de Kerino. « On va confirmer la bipolarité actuelle loisirs et activité nautique du site. Il y a désormais toute une synergie à écrire entre ces équipements », conclut le maire, qui prévoit que la ville récupérera 23 M€ sur 20 ans, échéance à laquelle elle deviendra propriétaire des murs du casino.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/casino-la-ville-se-felicite-03-02-2015-10514554.php

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

cher lecteur
je suis un peu surpris de vos propos vous qui ne consommez pas à saint pierre
pour ce qui est du restaurant
étoilé s'il n'avais pas d’hôtel il n'existerait plus sur saint pierre Quiberon, des restaurants seul ont essayé des menus à 20 euros et il se sont brûlés les ailes . regardez autour de vous la presqu'ile des fonctionnaires, des parisiens qui trouve tout trop cher ,pas d'animation,des commerçants qui ne sont pas motivés pour animer leur ville, il compte sur le trop plein de quiberon pour vivre

Écrit par : cbs | 07/02/2015

Consommer des surgelés ou des sacs de bouffe industrielle sous vide? De qui se moque t -on? Quand ce n'est pas du mulet de port comme à Portivy dans certain resto en disant "illustre inconnu?
Kenavo

Écrit par : Jipé | 08/02/2015

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