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07/02/2015

Les vieux, les clients incontournables des objets connectés !

Les retraités en France sont deux fois plus nombreux que les chômeurs "déclarés" !

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Selon une étude internationale de HSBC, les retraités français anticipent "parfaitement" la baisse de leurs revenus, lors du passage à la non-activité. Aujourd'hui leur revenu "médian" est très proche de celui des actifs, malgré leur retard à compléter leur future retraite par des revenus complémentaires !

Les retraités français privilégient l'acquisition de leur résidence principale et une épargne en assurance-vie. Mais 48% des actifs français n'épargnent pas pour leur retraite future !

Les nouvelles technologies vont envahir bientôt le marché des seniors : bracelets connectés, tensiomètres automatiques, piluliers électroniques, alarme de détresse...qui vont poser d'importantes questions sur la centralisation des données, leur exploitation en temps réel et les réactions du personnel compétent. Des métiers nouveaux, en limite du "territoire médical" !

La "conciergerie" en Hôpital, EHPAD et maisons de retraite vise également à apporter le confort de la vie active dans un univers trop aseptisé...L'exclusion, le sentiment de "prisonnier" devraient ainsi régresser...

La "silver économie", un eldorado pour les "start-up" françaises ? 

 


Retraites, 5 choses qui distinguent la France du reste du monde

challenge.fr du 20 janvier 2015

La dernière étude HSBC sur les retraites dévoile les particularités des Français par rapport aux autres habitants de la planète en matière de retraite.

 

Des retraités à Antibes (C) SIPA

L'exception culturelle n'est pas l'apanage du cinéma français. En matière de retraites aussi, les Français présentent certaines particularités parfois étonnantes. Que ce soit pour le meilleur comme pour le pire. Tour d'horizon à partir de la dernière étude* "L'avenir des retraites" de HSBC publiée ce mardi 20 janvier.

1. Des Français plus lucides

Les Français ne se font plus d'illusions sur leurs retraites. Les réformes successives des retraites sont passées par là et elles semblent avoir été intériorisées par les Français. Quand on leur demande à quel âge ils pensent prendre leur retraite, les actifs français interrogés pour HSBC tablent aujourd'hui en moyenne sur 64 ans. A la même question en 2006, ils avaient répondu 60 ans en moyenne. C'est d'autant plus remarquable que les actifs anticipent l'impact des réformes. En effet, aujourd'hui, l'âge réel moyen du départ à la retraite est de 62 ans et un mois selon les données de la Caisse nationale d'assurance-vieillesse.

Les Français sont par ailleurs ceux qui anticipent le plus dans le monde une baisse de leur qualité de vie au moment de prendre leur retraite. Ils sont 54% à le penser, quand 25% des Français sondés estiment que leur situation sera identique et 22% qu'elle sera meilleure. L'étude HSBC porte sur 15 pays différents (cf. méthodologie ci-dessous) et permet d'intéressantes comparaisons. Notez cependant que les moyennes mondiales ne sont pas pondérées en fonction de la population. Un Canadien interrogé a ainsi autant de poids qu'un Taïwanais ou qu'un Turc.

Dans le cas qui nous intéresse ici, les personnes interrogées dans ces 15 pays sont moins d'un quart (23%) à anticiper une baisse de leur qualité de vie. Il n'est pourtant pas rare de voir ses revenus baisser et son niveau de vie quand on arrête de travailler. Les Français semblent ici plus conscients des problèmes liés au vieillissement. "La retraite ne fait plus autant rêvé les Français", constate Vincent Caradec, sociologue et professeur à l'université de Lille, invité à l'occasion de la présentation de l'enquête par HSBC.

2. Mais des actifs qui ne se précipitent pas pour se préparer

Parmi les pays développés concernés par l'étude, les Français ne sont pas les plus pressés pour se mettre à épargner. 29% d'entre eux considèrent que l'âge maximal auquel les gens doivent commencer à se préparer pour leurs vieux jours est de 30 ans s'ils veulent conserver une qualité de vie similaire.

 

3. Des retraités exigeants qui regrettent leur ancien niveau de vie

Le passage du monde actif à celui de la retraite est souvent délicat financièrement. En particulier chez les Français. Lorsqu'on interroge les retraités, 41% d'entre eux indiquent que leur niveau de vie est moins bon qu'avant leur retraite. Le taux de remplacement (part que représente la pension versée par rapport au dernier salaire) est de 68,6% en cas de départ à taux plein en France pour la génération née en 1953, selon le Conseil d'orientation des retraites. Et il devrait baisser au cours des prochaines années.

Ce qui est étonnant ici, c'est que les Français sont, après les Turcs, les plus nombreux en proportion à se plaindre d'un niveau de vie inférieur, alors que la moyenne mondiale se situe à 25% d'après l'enquête HSBC. Les Américains, les Brésiliens ou encore les Anglais semblent beaucoup moins déçus par les prestations reçues. "C'est sans doute que les Français investissent la retraite d'attentes financières très importantes, alors que leur situation est en réalité plutôt bonne", analyse Vincent Caradec. Effectivement, la situation des seniors français reste très satisfaisante pour le moment. Leur niveau de vie médian est quasiment le même que celui des actifs, comme l'indique l'Insee. Et encore, ces données ne prennent pas en compte leur patrimoine, qui est en moyenne plus étoffé que celui des actifs.

 

4. L'immobilier n'est pas vu comme un frein pour préparer sa retraite

Les Français sont des amoureux de la pierre. Cette étude vient une fois de plus le démontrer. Comparés aux moyennes historiques, les prix sont pourtant stratosphériques par rapport aux revenus disponibles, y compris en Province, comme le fait remarquer l'économiste Jacques Friggit sur ces graphiques. Cela ne semble pas gêner les Français. Alors qu'en moyenne, dans le monde, 46% des sondés estiment que le remboursement d'un crédit immobilier ou d'autres crédits constitue un obstacle à la préparation adéquate d'une retraite confortable, ils sont seulement 38% à le penser en France.

Les Français estiment sans doute que l'acquisition d'une résidence principale fait partie des éléments indispensables pour aborder sereinement leurs vieux jours. L'immobilier est, avec l'assurance-vie, l'un des deux piliers du patrimoine des ménages hexagonaux.

 

5. L'épargne complémentaire pas encore dans les moeurs

Les actifs français font partie de ceux qui, dans le monde, sont les moins nombreux à ne pas pouvoir ou à ne pas vouloir épargner pour leur retraite. 48% des actifs interrogés sont dans ce cas, contre 25% aux Etats-Unis, 26% en Inde ou 37% au Royaume-Uni.

En outre, les Français estiment que leur épargne personnelle (hors pensions de retraite) devrait durer seulement 8 ans, contre 11 ans en moyenne dans le monde.

 

Il faut dire que les pensions versées par le régime général et la complémentaire obligatoire fournissent encore 85% des revenus des retraités dans l'Hexagone, comme l'explique l'économiste Philippe Crevel dans son dernier livre "Retraite: juste un autre monde" (éditions Temporis). Dans les pays de l'OCDE, ce ratio tombe à 63% et dans la plupart des pays émergents, il est bien inférieur.

Il est donc assez logique que les Français, qui versent beaucoup d'argent via leurs cotisations, disposent de moins de sous à mettre de côté pour leur retraite que les habitants d'autres pays dont les systèmes de retraite ne sont pas centralisés. Les Français sont toutefois en train de changer sur ce point et ils investissent de plus en plus dans l'épargne retraite.

*L'étude "Future of Retirement - L'avenir des retraites" a été réalisée par Ipsos MORO en août et septembre 2014 pour le compte de HSBC. Plus de 16.000 personnes ont été interrogées en ligne dans 15 pays : le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la France, le Canada, l'Australie, l'Inde, Hong Kong, Singapour, le Brésil, Taïwan, les Emirats Arabes Unis, le Mexique, la Malaisie, l'Indonésie, la Turquie. L'enquête est représentative pour chaque pays des personnes de 25 ans et plus en activité ou à la retraite. Les résultats mondiaux correspondent à la moyenne des pays et territoires ayant fait l'objet de l'enquête.

 

 

Les objets connectés s'invitent chez les particuliers 

Les Echos du 28 janvier 2015 

Objets connectés, appareillages moins invasifs… Les seniors font avancer les technologies médicales au profit de tous.  

En vieillissant, lorsque la vue est fortement entravée, seule la chirurgie permet de guérir la cataracte, c'est-à-dire l'opacité du cristallin de l'oeil. En France, 60 % des personnes de plus de 85 ans souffrent de la cataracte. Mais, aujourd'hui, cette opération est devenue presque banale avec 550.000 interventions chaque année.

Les progrès en matière de médecine permettent de vivre vieux plus longtemps en meilleure santé et en préservant l'autonomie des personnes. L'opération de la prothèse de hanche, par exemple, est aujourd'hui réalisée sur des patients de plus en plus jeunes. Et c'est sur cette pathologie que portent les travaux de recherche de l'entreprise Orthonova. « En prévision d'une durée de vie des patients de plus en plus longue, l'idée est de préserver au mieux le stock osseux à long terme pour davantage d'autonomie de la personne », explique Florian Boucher, son fondateur. Cette start-up caennaise, née début 2014, souhaite proposer, à moyen terme, un concept d'implant et une aide à la pose personnalisés pour un résultat biomécanique optimal.  

Mais les seniors souffrent d'abord de maladies chroniques, comme le diabète, l'insuffisance cardiaque ou respiratoire. En France, ils sont 15 millions à être concernés. Les plus touchés, qui ont entre 50 et 70 ans, peuvent prendre jusqu'à trois médicaments différents par jour, si ce n'est plus. Le bon suivi du traitement (l'observance) devient donc primordial : ce que ne fait pas correctement la moitié des malades (déplacement, oubli, lassitude…).  

Pertinence et évaluation 

Là encore, les nouvelles technologies peuvent apporter leur aide, via par exemple un pilulier connecté, qui informe ou alerte, si nécessaire, le corps médical. « Reste que le principal challenge de ces dispositifs connectés est de savoir se faire oublier, en devenant de plus en plus compacts, autonomes et faciles à utiliser », analyse Jean-Bernard Schroeder, directeur des affaires industrielles du Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (Snitem). Très vite, la question va se déporter sur la précision et l'évaluation de tous ces objets connectés, à partir du moment où un professionnel de santé entre dans le circuit de l'utilisation des données collectées.  

« Le senior est un client très exigeant, poursuit Jean-Bernard Schroeder. Ce qui, au final, bénéficie à l'ensemble de l'industrie et de la population. » Google et le groupe pharmaceutique Novartis ne se sont-ils pas associés, l'été dernier, pour développer des lentilles de contact intelligentes, capables de mesurer la glycémie des diabétiques ? De même, Samsung, qui lançait l'an dernier sa montre connectée Gear, propose dans celle-ci son dispositif santé (S Health), à l'origine imaginé pour les sportifs… En Midi-Pyrénées, où le pôle de compétitivité Cancer-Bio-Santé (CBS) a intégré dans sa nouvelle feuille de route le vieillissement, Philippe Prigent, son directeur général, partage cet avis : « On voit bien que tout ce qui se développe actuellement pour les seniors, notamment dans l'habitat, servira à un public plus large. Et ce sera la même chose pour les nouveaux services à la personne. »  

Ainsi, Incisiv envoie, depuis septembre 2013, des dentistes à domicile et dans les établissements de santé pour soigner des patients immobilisés. « Avec notre matériel miniaturisé et transportable, nous sommes capables de réaliser tous les soins, y compris les radios », détaille Agnès Gepner, la présidente de cette association, qui emploie déjà six personnes. Uniquement présente en Ile-de-France, elle peine pourtant à se développer sur le territoire… « Toutes les innovations posent problème, notamment auprès de l'administration », constate la présidente. Les acteurs de la télésurveillance des prothèses cardiaques sont, eux aussi, mécontents de voir que, malgré le succès des expérimentations menées dans plusieurs régions, celles-ci sont loin de concerner les nombreux patients éligibles partout en France.  


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/thema/vieillissement/0204080515547-les-objets-connectes-sinvitent-chez-les-particuliers-1087692.php?zORsl1i50b7wCjk6.99
 

 

Happytal, de la conciergerie à l'hôpital 

Les Echos du 28 janvier 2015 

Laure Japiot 

Les hôpitaux français commencent à voir l'intérêt de ce type de services pour leur personnel, mais aussi pour leurs patients et leurs proches.  

Pourquoi une personne hospitalisée devrait-elle renoncer à la lecture de son magazine préféré, payer son coiffeur deux fois plus cher qu'ailleurs ou s'angoisser pour l'organisation pratique de son retour au domicile ? C'est pour répondre à toutes ces difficultés que Pierre Lassarat et Romain Revellat, deux anciens de McKinsey, ont lancé Happytal en février 2013. Le principe : un service de conciergerie adapté aux établissements de santé, à destination des patients, de leurs proches et du personnel, à des tarifs accessibles. « Notre objectif est d'apporter du mieux-être à tous, en renforçant l'attractivité des établissements », explique Pierre Lassarat.  

Déjà mis en place dans cinq hôpitaux publics d'Ile-de-France (Sèvres, Saint-Cloud, Clamart, Le Chesnay, Créteil), Happytal comptabilise plusieurs milliers de commandes passées et un taux de satisfaction des utilisateurs de 97 %. « La qualité de nos prestations rejaillit sur la perception de la performance hôtelière des établissements, note Romain Revellat. Nous sommes dans une logique de création de valeur : nous nous rémunérons uniquement via une marge sur les services et produits achetés par les patients et via une prestation de conseil sur la mise en place de notre offre dans chaque structure, afin de générer des gains de productivité. »  

Un frein : le financement 

Confiant dans son modèle, Happytal souhaite aujourd'hui élargir son offre aux Ehpad (établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes) et aux résidences seniors.

A ce titre, la start-up est l'une des trois lauréates 2014 de la Bourse Charles Foix, qui récompense chaque année les espoirs de la Silver économie. « Les seniors représentent déjà un quart de nos clients hospitalisés, en moyenne, précise Pierre Lassarat. Nous avons pu constater leur besoin d'indépendance, avec des services individualisés, à portée de main et attractifs. La majorité des résidences pour personnes âgées ne propose que des activités de groupe ! » Happytal entend donc compléter l'offre existante. D'ici à fin 2015, il espère ainsi être implantés dans 20 à 30 établissements (hôpitaux, Ehpad et résidences seniors).  

Le principal frein rencontré est le financement : seuls des établissements privés haut de gamme, tel l'Hôpital américain de Paris, offrent aujourd'hui l'accès à ce type de services à leurs patients. Circles, filiale de Sodexo et acteur majeur de la conciergerie d'entreprise, est présent au sein de l'Institut Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne), mais uniquement pour le personnel soignant, et non pour les patients. « Nous sommes au début de l'histoire, prédit Clément Saint Olive, directeur de Circles France. Aux Etats-Unis, les hôpitaux représentent déjà le marché principal de Circles, devant les entreprises : là-bas, le service de conciergerie est devenu un élément essentiel du classement et de la renommée des établissements de santé. En France, les hôpitaux préfèrent encore gérer ce type de services eux-mêmes, mais le marché commence à se structurer. Si je devais parier, je dirais que, d'ici à un an ou deux, nous aurons de un à cinq nouveaux clients dans le segment santé. »  

 

http://www.lesechos.fr/supplement/20150128/supplement/0204080583987-happytal-de-la-conciergerie-a-lhopital-1087669.php?hz54JoRbPosmpdy0.99

 

 

 

 

 

 

 

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