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29/01/2015

La "lutte finale", c'est le smartphone, le PC est "out" !

Apple devance Samsung et, bien sûr, Microsoft !

I-Phone 6 d'Apple, un succès fou.jpg

La première manche de la bataille du "smartphone" est gagnée, haut la main, par Apple avec le lancement de l'"i-Phone 6 Plus".

Plus de 75 millions d' i-Phones vendus sur le dernier trimestre de 2014 et une envolée des ventes du modèle 6, ce qui écrase les performances, pourtant élevées de Samsung avec sa gamme "Galaxy"...

La trilogie, PC-Tablette-Smartphone, n'est plus équilibrée. La réussite d'Apple est bien sûr dangereuse, car elle repose sur un "mono-produit", à la différence de Samsung et de Microsoft.

Le "Smartphone" est un marché gigantesque, notamment en Chine, car il équipe chaque individu, et non comme le PC chaque famille... il symbolise l'arrivée de l'Internet par l'intermédiaire de la 3 G, là où le PC a du mal à se connecter à un réseau téléphonique... (1,3 milliards de smartphones vendus en 2014, dont 317 millions par Samsung)

Les objectifs d'Apple et de Samsung ont été plus réalistes, que ceux de Microsoft... en partant de puces économes en énergie (ARM, Qualcomm), ils ont développé un système d'exploitation "pauvre", mais fonctionnel (IOS et Androïd par Google), qui devrait passer bientôt aux 64 bits... le "Gral"  pour exécuter du code multitâche préemptif, domaine d'avance de Microsoft...

La montée en puissance de micro-processeurs X86 économes (Intel) permet de prévoir le retour de Windows dans la compétition mondiale du "smartphone", avec enfin le mariage réussi entre Hard et Soft "puissant" !

Les résultats financiers exceptionnels d'Apple doivent permettre de financer une recherche plus intense. La suite dépend de la saturation du marché téléphonique et de la mise sur le marché de nouveaux produits( i-Watch, i-TV), qui détermineront en cas de réussite les résultats du futur...

Ceux de Microsoft, qui ne sont pas négligeables, illustrent malheureusement le manque d'anticipation de la firme dans le domaine du "Smartphone", ainsi que les échecs de la prise en compte dans Windows du "tactile" et de ses effets sur la continuité du couple "clavier-souris" dans les interfaces du futur... les efforts sur l'interface "vocale" visent à rattraper ces erreurs stratégiques !

Samsung, dans son positionnement "low cost" par rapport à Apple, paye aujourd'hui sa dépendance envers le logiciel "Androïd", qui n'est pas un produit maison ! La fabrication du "hard" du futur ne permet pas de rentabiliser à lui seul la production !

2015, une année de rééquilibre dans la trilogie, Smartphone, Tablette et PC...


Année 2014 mitigée pour Microsoft

Boursorama avec AFP du 27 janvier 2015

 

Progrès sur le "cloud", version de Windows décevante, ventes des consoles et des tablettes en hausse, mais recul des ventes de PC... Microsoft a connu une année 2014 mitigée.

Les résultats trimestriels de Microsoft sont globalement conformes aux attentes, mais les ventes de PC déçoivent. ( AFP / Mandy Cheng, AFP )

"L'effet exceptionnel de la fin de vie de Windows XP est terminé", a reconnu lundi 26 janvier le directeur général, Satya Nadella, en présentant aux analystes les résultats du géant informatique américain pour les trois mois achevés fin décembre, deuxième trimestre de l'exercice décalé 2014/15.

Sur cette période, Microsoft a vu ses ventes de licences Windows aux fabricants d'ordinateurs reculer de 13%, tant pour la version professionnelle du système d'exploitation que pour celle destinée au grand public.

Le groupe fait valoir qu'après le coup de pouce provisoire provoqué par l'arrêt du support technique pour Windows XP, qui avait poussé beaucoup d'utilisateurs à changer d'ordinateur l'an dernier, c'est le retour à la normale sur un marché du PC toujours concurrencé par les appareils mobiles.

Microsoft espère redresser la barre avec la sortie plus tard cette année de Windows 10. Satya Nadella affirme être "très optimiste" sur cette version du système d'exploitation censée être adaptée aux ordinateurs classiques comme aux smartphones et aux tablettes, au grand public comme aux entreprises.

C'est la deuxième tentative du groupe après Windows 8, qui devait fin 2012 mettre Microsoft à l'heure du mobile et des écrans tactiles, mais a reçu un accueil très mitigé et n'a pas beaucoup amélioré la part de marché du groupe dans les smartphones.

En attendant, l'action Microsoft perdait plus de 4% vers 00h30 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street. Pour la banque Barclays, "Microsoft continue de bien réaliser sa transition générale vers le 'cloud'" mais "les investisseurs sont probablement déçus par la croissance des licences comparé aux ventes de PC meilleures que prévu estimées par IDC et Gartner".

Les deux cabinets de recherche avaient évalué le repli des ventes mondiales l'an dernier à seulement 2,1% et 0,2% respectivement, ce qui semblait confirmer une stabilisation.

Hormis la déception Windows, les résultats trimestriels de Microsoft étaient dans les grandes lignes conformes aux attentes. Le bénéfice net a baissé de 10,6% à 5,86 milliards de dollars, plombé notamment par une charge de 243 millions de dollars pour la restructuration annoncée l'été dernier, avec 18.000 suppressions d'emplois prévues, ainsi que pour l'intégration des téléphones portables de Nokia.

Le bénéfice par action, qui sert de référence à Wall Street, est toutefois ressorti à 71 cents, exactement la prévision moyenne des analystes, tandis que le chiffre d'affaires progressait de 8% à 26,47 milliards de dollars, pour un consensus à 26,33 milliards.

Dans les appareils, Microsoft s'est félicité d'un bond de 24% des ventes de la Surface, qui dépassent pour la première fois le milliard de dollars (à 1,1 milliard). La Xbox, qui rivalise avec la PlayStation de Sony, a aussi enregistré une "saison des fêtes solide", avec 6,6 millions d'unités écoulées. "L'adoption de la (dernière-née) Xbox One a accéléré pendant les fêtes et elle a été la console la plus vendue aux États-Unis", selon Satya Nadella.

Soucieux de conforter sa présence sur ce marché, Microsoft a aussi finalisé ce trimestre l'acquisition de la société suédoise Mojang, créatrice d'un des titres les plus populaires au monde, Minecraft, qui séduit autant les enfants que les joueurs chevronnés.

La nouvelle branche de téléphones (ex-Nokia) affiche pour sa part un chiffre d'affaires de 2,28 milliards de dollars, avec 10,5 millions de smartphones Lumia vendus. Et la division "commerciale", qui comprend notamment les services de cloud pour les entreprises, affiche des revenus en hausse de 5% à 13,3 milliards de dollars.

"Microsoft continue de se transformer, en respectant nos priorités stratégiques et en étendant notre dominance dans le 'cloud'", les services dématérialisés en ligne, a assuré Satya Nadella, qui depuis son arrivée il y a un an a fait sa priorité du cloud et du mobile. Le groupe compte par ailleurs boucler d'ici fin décembre 2016 un programme existant de rachats d'actions d'un volume total de 40 milliards de dollars.

 

 

Un trimestre d’anthologie pour Apple

 

Les Echos du 28 janvier 2015

 

Lucie Robequain

 

Jamais aucune entreprise cotée n’a réalisé autant de profits sur un trimestre.

 

 

 

 

Tim Cook n’a plus rien à envier à son prédécesseur Steve Jobs. Le lancement du nouvel Iphone 6 a permis à Apple de réaliser un exploit : celui de réaliser les plus gros profits qu’aucune entreprise cotée n’ait jamais réalisés avant elle au cours d’un seul trimestre. Son bénéfice s’élève à 18 milliards sur trois mois, soit d’avantage que le précédent record établi par ExxonMobil en 2012 (16 milliards de dollars de profit trimestriel). C’est également plus que ce que les 500 plus grosses entreprises américaines (S&P 500) ont réalisé pour la plupart au cours des cinq dernières années ! L’entreprise n’a jamais vendu autant d’Iphones (74,5 millions), récupérant ainsi les parts de marché que Samsung lui avait ravies ces trois dernières années. Le groupe serait ainsi proche de reprendre sa place de numéro 1 mondial sur le segment des smartphones.

 

Avec la commercialisation de l’Iphone 6, Apple a remporté un pari osé, celui de vendre un téléphone nettement plus cher que le précédent (50 dollars de plus en moyenne) à une proportion encore plus importante de la population mondiale. Ce succès fait plus que compenser le lent déclin des Ipads, dont les ventes se sont effondrées de près de 20 % sur un an. L’entreprise a ainsi réussi à vendre 34.000 téléphones par heure au cours des trois derniers mois. Elle a fait une percée spectaculaire en Chine, avec une hausse de ses revenus de l’ordre de 70 % sur trois mois. Elle a dégagé un chiffre d’affaires mondial de près de 75 milliards de dollars au cours du dernier trimestre.

 

Les résultats d’Apple ont fortement contrasté avec ceux du début de journée : nombre d’entreprises américaines (Dupont, Pfizer, Procter&Gamble, etc) ont annoncé des résultats en très forte baisse , en invoquant la flambée du dollar. Malgré des résultats flamboyants, Apple a indiqué qu’il en était lui aussi victime : le dollar fort aurait amputé la croissance de ses revenus de l’ordre de 4 points ! Ils auraient donc augmenté de 34 % si le dollar n’avait pas bougé (au lieu de 30 % comme annoncé hier). L’impact se fera encore plus lourdement ressentir au cours du prochain trimestre, a prévenu le directeur financier Luca Maestri.

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0204114414726-un-trimestre-danthologie-pour-apple-1087705.php?pvALLVaftssDxDhS.99#xtor=EPR-7-[matinale]-20150128-[Prov_]-1104545@2

 

 

 

Samsung, chute du bénéfice

 

Le Figaro avec AFP du 29 janvier 2015

 

 

Samsung Electronics, numéro un mondial des smartphones, a annoncé jeudi la première baisse de son bénéfice net annuel en trois ans dans un marché saturé où le sud-coréen se heurte à la concurrence d'Apple et à la montée en puissance des fabricants chinois.

Le géant sud-coréen, qui a averti que l'année qui commence serait aussi délicate que l'année écoulée, a annoncé un résultat net annuel en chute pour la première fois depuis 2011.

Celui-ci est ressorti à 23.400 milliards de wons (18,9 milliards d'euros) en 2014, en baisse de 23,2% sur un an. Le résultat opérationnel a baissé de 11,7%, à l'instar du chiffre d'affaires (-10%, à 206.000 milliards de wons).

Pour le quatrième trimestre, le bénéfice net chute de près de 27% sur un an, à 5.300 milliards de wons (4,3 milliards d'euros) mais l'industriel a limité les dégâts grâce au secteur hautement rentable des puces mémoires. Le bénéfice opérationnel de la division des semi-conducteurs est en hausse de 35,7%.

Ces résultats moroses n'ont pas empêché le groupe, qui est soumis à de fortes pressions de la part de ses actionnaires, d'annoncer une hausse de son dividende, à 19.500 wons contre 13.800 l'année précédente.

Assommé par Apple, Samsung cherche à contre-attaquer

 

Les Echos du 29 janvier 2015

 

Gabriel Gresillon

 

Le géant sud-coréen a vu sa part de marché dans les smartphones passée de 32 % en 2013 à 19,6 % au dernier trimestre 2014. En Chine, Samsung a été relégué ces derniers mois au troisième rang des producteurs de smartphones derrière Apple et Xiaomi.

 

 

 

 

Vingt quatre heures après l’annonce des bénéfices trimestriels record d’Apple, le géant sud-coréen Samsung Electronics a présenté, ce matin, des résultats moins spectaculaires mais a laissé entendre qu’il allait se ressaisir pour redresser ses profits et retrouver son titre de plus gros producteur mondial de smartphones que le groupe californien peut désormais lui contester. Sur le quatrième trimestre de 2014, Samsung Electronics, qui produit des téléphones portables mais aussi des puces, des écrans plats incurvés ou des aspirateurs, a vu son profit net reculer, en glissement annuel, de 27% pour atteindre 5.34 milliards de wons, soit 4,9 milliards de dollars. Les ventes mesurées sur cette période ont diminué, par rapport au dernier trimestre de 2013, de 11% à 52.700 milliards de wons. L’essentiel de cette baisse est liée à la rapide érosion, ces derniers trimestres, des parts de marchés sur le segment très rentable des smartphones, qu’il dominait sur la quasi-totalité de la planète depuis la fin de 2011 et qui nourrissait, depuis plusieurs années, l’essentiel de la dynamique de ses bénéfices. En 2013, 70% des profits opérationnels de la société provenaient de sa division mobile. L’an dernier, ce ratio serait tombé à 58%. Au cours des trois derniers mois de 2014, Samsung aurait vendu, selon les projections des experts de Strategy Analytics, 74,5 millions de smartphones, soit un montant similaire à celui avancé sur la même période par Apple. Si ce volume qui représente une part de marché mondial de 19,6% est une victoire pour Apple, c’est une défaite pour Samsung qui a monopolisé jusqu’à 32% de ces ventes planétaires en 2013. Au dernier trimestre, l’an dernier, il avait écoulé 86 millions de smartphones.

 

Pour expliquer ce malaise de Samsung, les analystes pointent le succès de l’iPhone 6 et notamment de sa version “Plus” qui a su conquérir, avec son grand écran, des consommateurs asiatiques, et notamment chinois, habitués depuis des années à communiquer sur des appareils au format “phablette”, à mi-chemin entre le smartphone conventionnel et la tablette. La grande popularité de ce modèle a fait souffrir les appareils haut de gamme Galaxy de Samsung, qui dans le même temps voyait ses smartphones de moyenne gamme se faire concurrencer en Chine, en Inde et en Asie du Sud-Est par une multitude de marques jouant la révolution du low-cost. Embarquant, comme Samsung, la plateforme Android dans leurs machines, les sociétés Xiaomi, Meizu, Elephone ou encore Micromax assemblent et vendent des smartphones de bonne qualité en acceptant des marges minuscules et en privilégiant les ventes et le marketing en ligne. En Chine, Samsung a ainsi été relégué ces derniers mois au troisième rang des producteurs de smartphones derrière Apple et Xiaomi.

 

Malgré ces déconvenues, Samsung Electronics note, ce matin, qu’il a tout de même dégagé sur l’ensemble de 2014 un bénéfice net de 23.400 milliards de wons, soit 21,5 milliards de dollars. Le montant est en recul de 23% sur un an mais reste supérieur aux prévisions des analystes. Surtout, le groupe assure qu’il a déjà activé le redressement de sa division mobile. Préparant le lancement au printemps du successeur du Galaxy 5, la société aurait décidé, pour doper ses ventes et gonfler ses marges par appareil, d’équiper son nouveau smartphone de ses propres processeurs, plutôt que de s’approvisionner chez d’autres géants de l’électronique tels que Qualcomm. Il anticipe ainsi de bonnes performances dans sa branche composants électroniques, qui bénéficie elle-même de l’envolée des vente de produits Apple, dont elle est l’un des principaux fournisseurs. Pour résister à l’offensive des marques chinoises de smartphones, Samsung devrait aussi doper sa gamme d’appareils bon marché pour lesquels il équipe actuellement de nouvelles usines géantes au Vietnam et en Inde.

 

Apparemment séduits par ces perspectives, les investisseurs n’ont pas sanctionné, ce matin, le titre de Samsung Electronics sur la place de Séoul. Longtemps en hausse, il marquait un léger recul de 0,3% à la mi-journée.

 

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/0204117937531-cette-nuit-en-asie-assomme-par-apple-samsung-cherche-a-contre-attaquer-1088106.php?10BdtbEbyoBrkmP9.99

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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