29/01/2015
Emploi, la "peste" du Parti socialiste !
L'action politique est noble ! le dogmatisme socialiste a tué en deux années l'économie française...
Depuis 1981, les inepties économiques les plus stupides, rabâchées par les médias, ont pour slogan : le partage du travail, l'égalité des chances, les 35 heures et leurs RTT, l'emploi "aidé", le "chômage rémunéré", Pôle emploi...
Les hommes politiques de Gauche n'ont aucune formation économique et méconnaissent autant le "marxisme" que les politiques de "Keynes ou de "Schumpeter" ! Il traduisent le slogan de 1789 en doxa "socialisante", trois siècles après !
La France vit depuis son entrée dans l'Europe du Marché Commun un choc, qui remet en question les compétences de ses travailleurs. Le grand écart entre une main-d'œuvre de faible formation et des entreprises à la recherche de compétences pointues met au tapis les salariés peu "formés" et les entreprises les moins productives.
Doux, qui conditionne du poulet "congelé" pour le Moyen Orient, est l'exemple même d'une entreprise, autrefois solide, concurrencée aujourd'hui par celles des économies émergentes (le Brésil), qui délivrent les mêmes prestations, avec l'avantage du prix de la main d'œuvre locale...Le sort de Doux est aujourd'hui lié au cours de l'euro et à la confiance de ses éleveurs, qui ont été spoliés par la dernière crise financière !
Roullier, producteur de fertilisants et spécialiste de l'agro-fourniture se développe à l'international et recheche avec difficulté du personnel "expérimenté", rompu aux transactions internationales.
Les emplois, créés ou recréés, par ces deux entreprises bretonnes ne sont qu'une goutte d'eau dans la crise de l'emploi "national".
En un an, 190.000 personnes ont perdu leur emploi en 2014, rendant totalement "ridicules" les mesurettes, visant à subventionner l'emploi administré (6.000 enseignants, 50.000 emplois "jeunes"). L'augmentation des impôts et taxes exercent malheureusement un effet de réduction de l'emploi "privé" et obligent les entreprises à des efforts de productivité (investissements en machines et ordinateurs), pour maintenir les résultats financiers. Ce glissement rapide tend à rendre "obsolète" le fonctionnement des administrations françaises, qui ne subissent pas les mêmes contraintes.
Le discours politique "actuel" met en cause la "faiblesse" du taux de croissance de l'économie, pour expliquer la montée du chômage... une tautologie et beaucoup de myopie !
L'envie d'entreprendre est morte en France, sauf chez les auto-entrepreneurs, qui échappent à la pesanteur des impôts et taxes...La rentabilité d'une entreprise n'est plus assez forte pour attirer des "pointures" et des capitaux, qui partent à l'extérieur... Une exception : les "start-ups" cajolées de façon indécente par les politiques, qui ne regardent plus "Florange" avec le bon œil !
Les "retraités" n'ont plus aucun espoir d'augmentation du pouvoir d'achat !
La plus value immobilière, une compensation à la simple érosion monétaire et une retraite complémentaire privée faisant appel à une poignée de neurones, est défunte et enterrée !
La construction, minée par la loi SRU, est condamnée à faire du précaire et du moche !
Le chef d'entreprise est un "Yéti pourchassé"...il choisit son personnel, il ne respecte pas les 35 heures, il fait des "profits" ! Un être immoral, qui vit de l'esclavage...
Les professions réglementées osent défier l'égalitarisme du SMIC... au piquet...
Pôle Emploi fait grève pour maintenir l'emploi dans ses agences... le mouvement perpétuel réinventé près de chez vous !
Aujourd'hui la France est en train de manger progressivement tous les emplois créés au cours des 20 dernières années. La vitesse de recul est d'autant plus importante, que la confiance dans l'avenir a totalement disparu en 2 années...
Faut-il changer le "capitaine de pédalo" !
Roullier veut embaucher 1.000 personnes par an pendant cinq ans
Les Echos du 3 décembre 2014
Le producteur d'engrais lance un vaste plan de recrutements.
Il ouvre des filiales en Chine, Australie et Malaisie.
C'est un succès qui a de quoi attirer l'attention. Le groupe familial Roullier, dont l'usine historique trône sur le port de commerce de Saint-Malo, a l'intention de lancer un vaste plan de recrutement afin de nourrir sa croissance à marche forcée. Discret, Roullier fait pourtant partie des leaders internationaux de l'agro-fourniture.
Ce groupe breton de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires réalise 64 % de ses activités hors de France. Il vend des fertilisants, principalement pour la nutrition végétale, en Afrique noire, au Maghreb, en Europe, mais aussi en Chine, Australie ou en Malaisie. Roullier a doublé le volume de ses activités au cours de la décennie écoulée. Et il entend réaliser une performance identique au cours des cinq prochaines années. « Nous avons donc besoin de nombreux nouveaux collaborateurs », indique Olivier Julienne, directeur général adjoint du groupe chargé des ressources humaines. Il avance le chiffre de « 1.000 embauches par an pendant cinq ans », afin de compléter l'effectif actuel, composé de 7.300 salariés. Une campagne de recrutements de portée internationale démarre pour attirer des technico-commerciaux, mais aussi de futurs directeurs de site, des spécialistes de la finance, des développeurs et des chercheurs.
Nouveau centre de recherche
Pour renforcer sa R&D principalement centrée sur la fertilisation raisonnée, Roullier inaugurera en juillet prochain, à Saint-Malo, où se situe son siège social, un nouveau centre de recherche de 8.000 mètres carrés, dans lequel il engage 27 millions d'euros. Il entend y recruter 80 chercheurs supplémentaires pour atteindre les 220 ingénieurs.
La mondialisation de l'industriel, dont les capitaux restent familiaux, passe par des opérations de croissance externe et la création d'usines. Roullier est à la tête de 77 implantations réparties sur tous les continents. Il achève la construction d'une nouvelle usine en Pologne et va se renforcer en Amérique du Sud mais aussi aux Etats-Unis.
Créé il y a cinquante-cinq ans par Daniel Roullier, toujours président du conseil de surveillance du groupe éponyme, l'industriel va changer de président du directoire en janvier prochain avec l'arrivée aux manettes de Jorge Boucas, l'actuel directeur général.
Outre les fertilisants agricoles et les autres produits de l'agrofourniture comme les blocs minéraux pour l'alimentation animale, Roullier s'est également engagé dans l'alimentation humaine. Il possède une filiale de biscuiterie nommée Pâtisseries Gourmandes. Et il est aussi présent dans la transformation de poissons avec sa filiale Halieutis située à Lorient.
Doux, en phase de reconquête
Télégramme du 24 janvier 2015
Jean-Luc Padellec et Sophie Prévost
Doux sort de la tête de l'eau. Le comité directeur du groupe a profité de la visite du ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, hier, au siège de Châteaulin (29), pour annoncer la pérennisation de 112 emplois et la création de 81 CDD. Plus tard, à Lampaul-Guimiliau (29), le ministre s'est excusé, devant une centaine d'anciens salariés de l'abattoir de porcs Gad, de les avoir traités d'illettrés en septembre dernier.
Retour complet sur la visite d'Emmanuel Macron Qui l'eut cru ?
En moins de trois ans, le volailler breton est passé du spectre de la banqueroute à l'amorce d'un nouveau développement. Un redressement spectaculaire qu'Emmanuel Macron, en visite, hier, au siège châteaulinois du groupe, n'a pas manqué de saluer. « On ouvre une phase de développement » Redevenu bénéficiaire, Doux se permet aujourd'hui de revoir ses projections à la hausse, avec une production de plus 7 % annoncée pour 2015. Cette spirale positive va s'accompagner d'un gonflement des effectifs. 112 CDD seront ainsi convertis en CDI dès cette année, dont 44 au siège de Châteaulin, 22 à Chantonnay (44), 20 à Plouray, 13 à la Vraie-croix (56) et sept chez Père Dodu à Quimper (29). La filière amont est également concernée avec deux postes pérennisés en Bretagne et quatre en Vendée. À cela s'ajoute la création de 81 nouveaux postes, en CDD : 75 sur le pôle export de Chantonnay et six à Plouray.
Après une visite de l'abattoir, le ministre a chaudement félicité l'équipe dirigeante, mais aussi les salariés et les éleveurs, rendant au passage un hommage appuyé au député, Richard Ferrand, « pour son implication sans faille dans ce dossier ».
La visite du ministre a été qualifiée de triplement symbolique par Arnaud Marion, le président du directoire du groupe. « On est très fiers de vous accueillir. Cela vient concrétiser l'achèvement de notre redressement et ouvre une phase de développement ; nous démontrons que l'entreprise est rentable et compétitive sans aides européennes et nous investissons sur l'avenir. »
Il est vrai que la parité euro-dollar, à son niveau le plus bas depuis neuf ans, agit comme une bouffée d'oxygène. « Mais ce contexte monétaire favorable n'explique pas tout », a insisté Arnaud Marion. « Ce qui nous a sauvé, ce sont avant tout les réformes structurelles et le plan d'investissements que nous avons mis en oeuvre.
Nous avons investi 25 millions d'euros dans la modernisation des sites depuis 2012, et nous envisageons 100 millions d'euros dans les prochaines années ».
« L'État sera à vos côtés » Après avoir mentionné l'aide de l'État à travers le Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), l'homme fort du groupe aux côtés de l'actionnaire majoritaire, Didier Calmels, a insisté sur la nécessité de donner une solidité financière durable à Doux « pour s'adapter au contexte fluctuant, parfois bon, parfois mauvais ». Il en a profité pour plaider pour un accompagnement accru des pouvoirs publics. Un message reçu cinq sur cinq par Emmanuel Macron. « On a déjà aidé, et on va augmenter l'aide à travers le CICE. L'État sera de manière directe et croissante à vos côtés, et la Région aussi », a-t-il promis.
À l'écart de la presse, le ministre aurait même juré que l'intervention de la Banque publique d'investissement, réclamée depuis des mois, sera effective avant le printemps.
Du côté des représentants du personnel, la vigilance reste de mise. « On avait déjà eu la même promesse de l'ancien ministre Guillaume Garot en octobre 2012 », ont rappelé Raymond Gouiffès (CGT) et Nadine Hourmant (FO). Si accompagnement il y a, ils souhaitent surtout qu'il se traduise par une amélioration des conditions de travail.
« Moment intime » avec les ex-Gad Après sa visite officielle chez Doux, Emmanuel Macron a mis le cap sur Lampaul-Guimiliau où la députée, Chantal Guittet, l'avait convié, en privé, à déguster une « galette républicaine ». Sur place, une centaine d'ex-salariés de l'ancien abattoir porcin Gad l'attendaient. Pas de quolibets. À l'abri des caméras, Emmanuel Macron a tout de suite fait amende honorable, s'excusant des propos tenus, en septembre 2014, « sur les illettrées de Gad ». Des excuses plutôt appréciées, même si, diront certains à la sortie, « le mal est fait ». Poursuivant l'entrevue pendant plus d'une heure, le ministre a promis aux ex-Gad « qu'il suivrait leur situation et qu'il essaierait de les soutenir ».
À 18 h 30, prêt à repartir, Emmanuel Macron n'a fait qu'un commentaire : « C'était un moment intime. J'ai vu de belles personnes ».
En complément
Le secteur avicole aura laissé des plumes
Arnaud Marion est fier d'annoncer la création de 193 emplois. Même si ce sont en partie des titularisations d'emplois précaires ou intérimaires, celui qui apparaît comme le sauveur de Doux a des raisons de se féliciter de ce tour de force. Qui aurait parié un euro sur le rétablissement du volailler breton, plombé par des dettes astronomiques et par les déboires de sa filiale brésilienne ? Le secteur du poulet export congelé, qu'on disait sinistré et condamné à mort avec la fin des restitutions européennes, ne s'en sort pas trop mal, finalement, même s'il a laissé des plumes et beaucoup trop de salariés au bord de la route.
Tilly-Sabco a été repris par trois partenaires pour faire notamment du poulet halal nourri aux algues. L'usine de Guerlesquin devrait abattre ses premiers volatiles en mars. L'avenir dira si le tribunal de commerce de Brest a fait le bon choix.
La cerise sur le gâteau
Quant au groupe Doux, il s'est remis à produire, comme à la belle époque, des tonnes de volaille de poulet congelé pour le Moyen-Orient où la marque Doux est une valeur sûre. Maintenant, on peut se demander pourquoi l'Union européenne n'a pas cessé plus tôt de verser ces fameuses restitutions censées aider les Bretons à résister à leurs concurrents. Doux vient de nous montrer magistralement qu'il est possible de prospérer sans ce substantiel soutien.
Une parité euro-dollar favorable l'a évidemment bien aidé. « Nous démontrons que l'entreprise est rentable et compétitive sans aides européennes et nous investissons sur l'avenir », se flatte Arnaud Marion.
Un petit bémol cependant : en 2014, la filière grand export bretonne a obtenu de la Commission européenne un plan de soutien exceptionnel de 15 millions d'euros dont les trois quarts ont bénéficié au groupe Doux via une aide aux éleveurs.
Des éleveurs qui ne cachaient pas leur colère, ces temps derniers, comme s'ils avaient le sentiment d'être sacrifiés. Pieds et poings liés dans un système d'intégration, ils n'ont jamais eu beaucoup leur mot à dire. Hier, la direction leur a annoncé qu'elle renoncerait finalement à baisser leur rémunération de dix euros la tonne comme elle avait l'intention de le faire. La cerise sur le gâteau !
Les dates-clés 1e r juin 2012. Plombé par une dette de 400 millions d'euros, le groupe châteaulinois Doux, qui emploie 3.400 salariés dont 1.900 en Bretagne, est placé en redressement judiciaire. 1e r août 2012. Le pôle frais du groupe est liquidé, entraînant la suppression de 970 emplois. Arnaud Marion arrive aux commandes du volailler. 29 novembre 2013. Au terme de 18 mois de redressement judiciaire, le plan de continuation du groupe breton est validé. L'homme d'affaires Didier Calmels, qui a racheté la dette de la Barclays, détient désormais 75 % du capital. 20 octobre 2014. Le groupe saoudien al-Munajem prend 25 % du capital.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/doux-en-phase-de-reconquete-24-01-2015-10502694.php
Chômage en 2014, une année encore pire que 2013
Les Echos du 27 janvier 2015
La France a enregistré 8.100 chômeurs de plus en décembre. La hausse totale atteint 189.100 en 2014, soit 14.000 nouveaux chômeurs de plus qu’en 2013. La France flirte désormais avec la barre des 3,5 millions de chômeurs et la hausse risque de se poursuivre en 2015.
Au vu de la flambée du chômage constatée de septembre à novembre, ce serait presque une bonne nouvelle : en décembre, selon les données publiées mardi après-midi par Pôle emploi, le nombre de chômeurs de catégorie A (n’ayant pas du tout travaillé dans le mois) n’a augmenté « que » de 8.100. Leur total atteint ainsi, en métropole, 3.496.400 (+5,7 % en un an), évitant à l’exécutif de conclure l’année en franchissant la barre symbolique des 3,5 millions de chômeurs.
Un maigre lot de consolation tant le bilan annuel reste sombre : avec onze mois de hausse sur douze et un total de 189.100 chômeurs de plus, la progression du chômage aura été encore plus forte en 2014 qu’en 2013 (+ 174.800). On compte 572.500 chômeurs de plus depuis le début du quinquennat (après +790.000 sous Nicolas Sarkozy). Le moindre mal constaté en décembre est en outre à fortement relativiser au vu de l’explosion du nombre de chômeurs en activités réduites (+41.900). Toutes catégories confondues, Pôle emploi dénombre ainsi 50.000 inscrits de plus en décembre, un record depuis l’été 2012.
Le chômage des seniors continue de battre des records
Même le chômage des jeunes, en dépit d’un léger repli en décembre et d’un recours toujours massif aux emplois aidés, finit l’année un pu plus haut qu’il ne l’avait commencé. Celui des seniors continue de battre des records, à 10,8 % sur l’année, tout comme le chômage de longue durée, à +9,7 % en douze mois. La durée moyenne d’inscription à Pôle emploi atteint désormais 539 jours, soit un an et demi. Une donnée résume à elle seule le marasme dans lequel reste plongé le marché du travail, en dépit d’un frémissement des offres collectées par l’opérateur public : de tous les motifs de sortie de Pôle emploi (reprise d’emploi, entrée en formation, création d’entreprise, etc.), le seul à avoir progressé en décembre est la radiation administrative...
« L’effort du gouvernement ne faiblira pas »
Dans un communiqué, le ministre du Travail, François Rebsamen, assure que « le plein déploiement du pacte de responsabilité et de solidarité et une amélioration de l’environnement économique, dynamiseront l’emploi en 2015 ». C’est probable, mais les économistes estiment que les effets des baisses de charges liées à ce pacte mettront au moins un an à se faire sentir et les 1 % de croissance attendue pour 2015 ne devraient pas permettre d’absorber la hausse de la population active.
Dans ces conditions, l’Unédic table, dans ses prévisions présentées mi janvier, sur 104.000 chômeurs de plus cette année. Réfutant tout fatalisme, l’exécutif martèle qu’« en tout état de cause, l’effort du gouvernement ne faiblira pas ».
« Nous avons toujours considéré que 2014 était une année difficile. Quand vous avez une croissance zéro, une croissance très faible en France et sur la zone euro, quand cette croissance ralentit, y compris en Allemagne, il ne faut pas s’attendre à des miracles et à des résultats, même si nous faisons tout pour répondre aux inquiétudes des Français par rapport à l’emploi », a déclaré mardi soir le Premier ministre Manuel Valls. « 2015 doit être l’année de la remobilisation et de la reconquête, mobilisation pour la croissance et la compétitivité de nos entreprises » et « reconquête de la confiance », a-t-il ajouté.
Le ministère du Travail met de son côté en avant les vertus espérées de l’entrée en vigueur du compte personnel de formation (CPF) et le déploiement prévu du dispositif de « garantie jeunes » financé par l’Union européenne, qui devrait bénéficier à 50.000 jeunes après des expérimentations encourageantes en 2014. Viendront aussi en février et en mars la présentation du plan en faveur des chômeurs de longue durée , puis des mesures de lutte contre les discriminations à l’embauche. Une manière d’occuper le terrain et de se préparer au mieux à une plus forte reprise de l'activité. Si elle finit par venir.
5,52 millions de chômeurs en décembre en France |
Le Monde.fr du 28 janvier 2015 |
Le chômage a poursuivi sa hausse en décembre en France, selon les chiffres publiés mardi par le ministère du travail. Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans aucune activité) a augmenté de 0,2 % en France métropolitaine, soit 8 100 personnes de plus, pour atteindre 3 496 400. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d'inscrits au Pôle emploi a crû de 41 900, soit de 0,8 %, pour s'élever à 5 218 200 en métropole et 5 521 200 en incluant les départements d'outre-mer. Sur l'ensemble de l'année 2014, le chômage a augmenté de 5,7 % pour la catégorie A et de 6,4 % pour les catégories A, B et C. Le premier ministre, Manuel Valls, a souligné que l'année avait été difficile dans "l'ensemble de la zone euro" et que ces chiffres en étaient la conséquence. "Quand [la] croissance ralentit (…), il ne faut pas s'attendre à des miracles et à des résultats, a-t-il dit. 2015, ça doit être l'année de la reconquête, de la mobilisation pour la croissance et la compétitivité de nos entreprises." Le ministre du travail, François Rebsamen, avait un peu plus tôt dit espérer des progrès cette année : "Le plein déploiement du pacte de responsabilité et de solidarité et une amélioration de l'environnement économique dynamiseront l'emploi en 2015." Il a promis que "l'effort du gouvernement ne faiblira pas". Par tranche d'âge, la plus forte hausse dans la catégorie A a été enregistrée en décembre chez les seniors (+ 0,6 %), devant les 25-49 ans (+ 0,2 %), les moins de 25 ans retrouvant le chemin de la baisse (– 0,2 %). Sur un an, les hausses respectives sont de 10,4 %, 5,1 % et 1,7 %. L'ancienneté moyenne d'inscription au Pôle emploi a atteint un nouveau record en décembre, à 539 jours. |
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