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28/01/2015

Haut débit "en mer" !

MicroWave Vision Group, MVG, propose une solution "4G" aux navigateurs côtiers !

MVG, Philippe Garreau, son patron.jpg

Le débit est faible (10 millions de bits par seconde) par rapport aux performances "affichées" de la 4G (100 millions de bits par seconde).

Le boitier est "marinisé", l'alimentation doit être en courant continu. L'installation à bord semble facile et le coût de l'appareil semble raisonnable...

Une seule condition : un abonnement téléphonique "mobile", aux conditions habituelles. Le gros risque : la facturation, car au delà d'un volume assez faible (5 Go), le Ko de données transmises est facturé, à des tarifs assez "salés", milieu marin oblige !

La "croisière" s'amuse avec le haut débit !


S@ilink, du haut débit pour tous en mer

Télégramme du  28 janvier 2015

Stéphane Jézéquel

Philippe Garreau, le patron de MVG, est venu lancer hier le produit à Brest. 

 Le haut débit arrive en mer, dans la bande côtière, sans passer par l'exigeante et dispendieuse connexion par satellite.

MVG, une société présente au Technopole de Plouzané lance S@ilink, un boîtier à destination de tous. Il y avait comme un trou dans la raquette. Entre la bonne vieille VHF et la dispendieuse liaison satellite, il manquait un procédé intermédiaire pour réussir à recevoir et envoyer des informations en haut débit.

 L'utilisation des téléphones et des tablettes 3G arrivant en limite de portée à quelques milles de la côte, les ingénieurs de Thales, MVG (Microwave Vision Group), Télécom Bretagne, Déti et Alcatel Lucent ont imaginé ce système S@ilink, un boîtier miniaturisé (2 kg) équipé de deux antennes large bande. Installé sur la plage arrière ou sur le point le plus élevé d'un bateau, le système optimise la connexion avec le réseau LTE (4G) et autorise des communications à plus de 10 Mbits pour des distances dépassant les 10 milles nautiques (18 km).

 Testé au large de Brest Testé jusqu'à 20 milles (38 km) au large de Brest, le système permet encore de disposer d'un débit au moins supérieur à une connexion domestique de qualité en zone urbaine. Une connexion classique par téléphone, tablette ou ordinateur portable permet difficilement de télécharger de lourds fichiers en mer.

 « Ça coupe, il faut recommencer sans cesse. Cela peut devenir un critère de sécurité sur un bateau », confirme le skipper professionnel Eric Defert associé à la présentation. Le système a été éprouvé dans la houle et dans diverses conditions météo. On y branche directement son ordinateur via un lien Ethernet ou on connecte un routeur Wi-Fi pour un réseau sans fil haut débit qui profite à l'ensemble du navire.

 Au prix d'un abonnement téléphonique classique !

 Le boîtier équipé de son antenne est commercialisé autour de 1.100 € TTC.

 La solution s'adresse aux particuliers comme aux professionnels de la mer évoluant plus particulièrement dans la bande côtière. Navires à passagers entre les îles, navires scientifiques, fermes éoliennes, gardes-côtes, SNSM... « Nous avons une capacité de production de 5.000 boîtiers par an sur notre site de Plouzané (29) », précise le patron de MVG, Philippe Garreau, qui se fait un point d'honneur à proposer « un produit 100 % français ».

 La cible est internationale, avec une simple adaptation de la carte électronique à réaliser pour les zones Amérique et Asie. Le site de MVG au Technopole à Plouzané (30 personnes sur les 340 du groupe) se dit prêt à relever le défi du haut débit côtier. MVG est présent dans 9 pays, sur 20 sites, dont 7 de production. 51,50 M€ de chiffre d'affaires en 2013 (+11 %) .

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/economie/s-ilink-du-haut-debit-pour-tous-en-mer-28-01-2015-10506945.php

 

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