21/01/2015
Faut-il construire ou acheter "un hélico" ?
Qui "fait quoi" ? A Quiberon, la Maison de Santé polarise les débats municipaux !
Dans une presqu'île de bout du monde, le débat actuel est celui de l'informatique : hard ou logiciel ? les deux, mon Général...
Le vrai débat, qui est pourtant celui d'une partie des "déserts médicaux", est de savoir, si de jeunes médecins voudront s'établir à Quiberon avec femmes et jeunes enfants...
Le "mortier" est un sujet secondaire ! car il n'est pas évident aujourd'hui de prédire le fonctionnement de la médecine de ville dans 10 ans : télémédecine (déjà démarrée avec le cabinet de radiologie), objets connectés (centralisation des alarmes, type SDIS 56), transports de centralisation sur Vannes (route et air)...
Doit-on construire, ici, des cathédrales "vides" ?
Maison de santé de Quiberon, les réponses du maire
Télégramme du 21 janvier 2015
« Ce projet de maison de santé verra le jour, car je suis convaincu du bien-fondé de ma démarche », explique le maire Bernard Hilliet.
Suite aux polémiques sur le projet de maison de santé, évoqué jeudi soir en conseil municipal (Le Télégramme du 17 janvier), le maire, Bernard Hilliet, a souhaité réagir : « Je ne cacherai pas mon interrogation concernant certaines questions évoquées lors du dernier conseil municipal ».
Premier point évoqué : « On nous demande d'obtenir le compte prévisionnel de la maison de santé ?
Il n'existe pas. Chaque professionnel est autonome et responsable de ses coûts. Il n'est pas dans la vocation de la commune d'intervenir dans les comptes d'exploitation des professionnels de la santé ». « Les vraies questions sont autres »
Le maire poursuit : « On nous demande de procéder à une enquête ?
Je m'interroge sur le bien-fondé de cette demande, afin de découvrir qui seraient les actionnaires de la société Hippocrate, représentée par Paul Renaud, en charge de la construction et de la vente de l'immeuble où sera logée la maison de santé. Pour moi, les vraies questions sont autres : cette société est-elle légale, solide ? A-t-elle capacité à livrer dans les délais les biens présentant les caractéristiques attendues ? Les paiements sont-ils sécurisés ? Ses dirigeants sont-ils des professionnels ? À toutes ces questions, je réponds affirmativement.
De même, la valeur du bien est-elle justifiée ?
Eh bien oui, car validée par le service des Domaines. Tout cela me paraît quelque peu dérisoire ». Le montant des loyers pour rembourser la dette Le maire rappelle ensuite ses trois objectifs.
Premièrement, tenir les délais pour que la maison de santé ouvre ses portes en janvier 2016 : « Au-delà, le laboratoire d'analyses médicales ne pourra plus exercer à Quiberon », rappelle-t-il.
Deuxièmement, fédérer tous les professionnels de la santé pour qu'ils adhèrent et participent au projet : « Que serait une maison de santé sans médecin ? », s'interroge-t-il.
Enfin, faire porter la charge financière aux locataires par le biais des loyers qui permettront d'effectuer le remboursement de la dette : « Ce ne seront pas les Quiberonnais qui financeront le projet », assure-t-il.
Et le maire de conclure : « Que souhaitent les élus de l'opposition ? Saborder ce projet ? Mettre en cause ma probité ? Leurs insinuations distillées pour générer la suspicion sont intolérables. Je resterai fidèle à mes engagements. Ce projet verra le jour, car je suis convaincu du bien-fondé de ma démarche ».
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/maison-de-sante-les-reponses-du-maire-21-01-2015-10499890.php
Sécurité, Dragon 56 toujours plus sollicité
Télégramme du 17 janvier 2015
Parmi les interventions les plus marquantes de 2014, cet atterrissage en plein centre-ville de Lorient le 9 décembre dernier.
70 missions de plus qu'en 2013. L'hélicoptère de la Sécurité civile n'a pas chômé l'an passé dans le Morbihan avec 781 sorties, dont 357 consacrées aux îles.
Pour un total de 588 personnes transportées. Près de la moitié de ses sorties consacrées aux évacuations sur les îles (Belle-Ile, Groix, Houat et Hoëdic). On est loin du but initial de Dragon 56, créé pour assurer la continuité territoriale avec les îles. Désormais, la partie terrestre occupe une bonne partie du temps des hommes à la combinaison rouge.
781 sorties, 588 personnes secourues (dont 363 sur les îles), 52 missions hors du département?
L'année 2014 a été bien chargée pour l'hélico jaune et rouge. « L'activité a augmenté de 70 missions mais les heures de vol ont baissé, cela signifie que nous avons été plus efficaces et mieux employés », assure Pascal Diouloufet, chef d'une base armée pour quatre équipages (un pilote et un mécanicien) plus deux techniciens au sol.
Une hausse des missions qu'il explique par des activités nautiques plus soutenues et une plus grande présence sur les îles durant l'été. « Et encore, nous avons connu une mauvaise période météo, avec du brouillard et de l'humidité, au deuxième semestre. Ce qui nous a fait refuser de nombreuses missions. Et l'hélicoptère a été indisponible plus de dix jours pour des raisons techniques ».
Atterrissage en plein centre-ville
Parmi les interventions les plus marquantes, citons cet atterrissage en plein centre-ville de Lorient le 9 décembre dernier. L'hélicoptère s'est posé place de l'Hôtel-de-ville en plein midi pour débarquer une équipe médicale du Smur qui a tenté de secourir un homme de 64 ans victime d'un malaise cardiaque. La place avait été entièrement évacuée de façon à sécuriser la zone. « Un stade, une autoroute, une place, on peut se poser partout à condition que la sécurité y soit garantie, reprend le responsable. Nous ne sommes pas habitués à nous poser en ville, mais c'est plus facile qu'un hélitreuillage en mer ou dans une zone encaissée ».
Une dizaine d'hélitreuillages
Dragon 56 a effectué 65 missions en mer pour le Cross, secouru 45 personnes et réalisé une dizaine d'hélitreuillages sur des bateaux. À l'image de ce matelot repêché par un voilier en septembre au large de Belle-Ile-en-Mer puis hélitreuillé. Les recherches pour retrouver le collègue entraîné à la mer par une filière de casiers et qu'il avait tenté de sauver sont restées vaines. Moins dramatique, cette intervention retenue par Pascal Diouloufet. Une mission hors zone. « À Granville, pour le départ de la Route du Rhum, nous avons transporté l'homme qui avait donné le départ et dont le pistolet avait explosé dans ses mains ».
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/securite-dragon-56-toujours-plus-sollicite-17-01-2015-10494617.php
Commentaires
Je souhaite préciser que ma société de conseil Hippocrate Développement qui via un financement de l'ARS appui les professionnels de santé dans l'élaboration d'un projet de santé.
Ma société Hippocrate Développement n'est pas la société "Hippocrate" objet de votre polémique dont je découvre l'existence dans la presse. Nous n'avons aucune relation avec cette société.
Nous restons mobilisés au près de la population de Quiberon, des professionnels de santé et des élus pour pérenniser et développer l'offre de soins.
Matthieu Dubois
Directeur
Hippocrate Développement
Écrit par : DUBOIS | 22/01/2015
A hippocrate... on a la trouille de ce retrouver coincé entre ABS et concussion? entre magouilles immobilières et prises illegales d'intérets? C'est ca?
pas beau tout cela
Écrit par : DUROCK | 22/01/2015
La trouille? Non! Car je ne me cache pas derrière un pseudo pour m expimer.
Simplement j aime que les choses soient claires.
Écrit par : Dubois | 22/01/2015
Bienvenue à Quiberon: il n'y a rien de clair ici.
Écrit par : hippocrate | 22/01/2015
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