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20/01/2015

Les vases communicants...

L'emploi, au sens administratif, est défaillant dans le Pays d'Auray ! En fait dans toute la France...

Régimes d'assurance-maladie les plus coûteux.jpg

La "maladie", comme l'indemnisation du chômage tuent l'emploi en France !

En traitant la maladie en dehors de tout système économique "normal", on crée une demande, qui est exponentielle... comme d'ailleurs les fraudes sur la prise en charge des dépenses "maladie"...

Une course sans fin, qui demande toujours plus de contrôles et de contrôleurs...

La "maladie" en France est devenue un problème national, avec ses challenges... la prise en charge moyenne peut y atteindre plus de 30 jours par an ! un véritable casse-tête, pour l'employeur privé ou public, qui doit assurer une prestation de qualité à ses clients ou usagers.

Même la "moralité" de la justification de la maladie est devenue un problème de société, qui mine en permanence le travail d'un chef d'entreprise... et en décourage plus d'un de créer une entreprise avec des salariés...

Dans le domaine commercial, les VRP ont obtenu une "indemnisation" équivalente à celle des salariés "assis", augmentant "de facto" le coût de l'équipe commerciale...

De commercial "à la commission" on est passé dans les années 70 à des bataillons d'ingénieurs commerciaux, payés au SMIC...

Dans le Bordelais, les absences "justifiées" fleurissent en septembre, le mois de la récolte des petits pois !

Etre "malade" est devenu normal, lorsque l'on travaille... rarement tout de même pendant les vacances !

Cette indemnisation de l'être malade repose essentiellement sur les cotisations de l'ensemble des travailleurs, collectées par les entreprises. Elles deviennent tellement importantes, que les défaillances des entreprises commencent par le non-paiement de ses cotisations à l'Urssaf !

Revenir à une économie "normale" de la maladie, c'est assurer le retour de l'embauche dans toute l'économie !


 

Emploi à Auray, des raisons d'espérer en 2015

 

Télégramme du 20 janvier 2015

 

Stéphane Le Guennec est le directeur du Pôle emploi d'Auray.

 

 

 

 

L'année 2015 verra-t-elle, enfin, s'inverser la courbe du chômage ?

 

 La saison estivale 2014 a été plutôt bonne en termes d'emploi. Assiste-t-on à un frémissement ? Y a-t-il des raisons d'espérer ?

 

 Éléments de réponse avec Stéphane le Guennec, directeur du Pôle emploi d'Auray.

 

 Comment a évolué le marché de l'emploi en 2014 ? Commence-t-on à entrevoir le bout du tunnel en 2014 ?

 

 Nous restons sur un niveau haut, mais il y a eu une légère baisse des inscriptions en 2014. Nous avons réalisé un peu plus de 8.000 entretiens d'inscription en 2014. Parallèlement, nous avons enregistré entre 7.000 et 8.000 contacts avec des entreprises. Nous avons réalisé 20.000 entretiens de suivis. Quoi qu'il en soit, les demandes d'emplois restent supérieures, au chiffre de sorties. La tendance sur le bassin de l'emploi est donc toujours à la hausse du chômage, même si on a enregistré une légère baisse des inscriptions : 2 % de moins en 2014 qu'en 2013.

 

 Cette tendance est-elle propre au bassin d'emploi alréen ?

 

 Non, nous avons la même évolution dans le Morbihan et en Bretagne. Il est difficile d'analyser le marché de l'emploi actuellement. Le marché est très volatil. Les embauches ne se font plus du tout dans les mêmes conditions qu'auparavant. Les entreprises ajustent au plus près leurs effectifs. Le marché de l'emploi est moins figé.

 

 Quelle est la catégorie de la population la plus touchée par le chômage ?

 

 Aujourd'hui, ce sont les plus de 50 ans, les seniors. La durée moyenne de chômage est actuellement de neuf mois. Pour les seniors, elle est de seize mois. Pour les moins de 25 ans de cinq mois.

 

 Constatez-vous un frémissement du marché de l'emploi ?

 

 Les offres d'emploi ont augmenté de 14 % en 2014. Nous avons 500 offres d'emploi supplémentaires sur l'année. Il s'agit essentiellement de ce que nous appelons de l'emploi durable, c'est-à-dire des CDD entre un et six mois. Il y a aussi une baisse de l'emploi intérimaire : - 14 % entre octobre 2013 et octobre 2014. Alors, si on regarde ces chiffres, on peut dire qu'il y a un frémissement.

 

 Pensez-vous qu'il préfigure la tendance en 2015 ?

 

 Le bassin d'emploi d'Auray est particulier. L'emploi saisonnier y est très important. Les chiffres ne se parlent pas entre eux. Au 1e r décembre 2014, il y avait 5.424 demandeurs d'emploi dans la catégorie A. Ce qui fait une augmentation de 5,7 % pour l'année 2015. À rapprocher du Morbihan où l'augmentation pour la même période est de 6,5 % et de la Bretagne où elle est de 5,9 %. Ce qui porte le taux de chômage sur le secteur Vannes-Auray à 9 %.

 

 Je crois qu'en ce moment, on est dans un entre-deux. Ça n'est pas totalement négatif. Mais de quel côté va basculer le bassin d'emploi en 2015, c'est difficile à dire, car c'est un bassin très spécifique. Il est très tourné vers l'hôtellerie et la restauration, des activités saisonnières.

 

 Comment était la saison estivale 2014 en terme d'emplois ?

 

La saison a été positive. On l'a senti dès le démarrage. 70 % des offres collectées par Pôle Emploi le sont au premier semestre. Le nombre d'offres d'emploi collectées était presque de 4.000 cette année. Ça faisait presque trois ans qu'on n'avait pas eu ces chiffres. Un des marqueurs pour nous est aussi les difficultés qu'on peut avoir à joindre les demandeurs d'emploi quand nous avons une offre à leur proposer. Si nous n'arrivons pas à les joindre, souvent, ça signifie qu'ils ne sont pas libres. Ils nous répondent qu'ils ont accepté un contrat. Et puis en 2014, le forum saisonnier que nous organisons en février-mars a été très suivi. 70 entreprises étaient présentes. Nous avons eu entre sept et 800 demandeurs d'emploi. 300 offres ont trouvé preneurs. On se dit qu'on peut être raisonnablement optimiste pour 2015.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/emploi-des-raisons-d-esperer-en-2015-20-01-2015-10498493.php

 

 

La gestion de l’assurance-maladie en ligne de mire

 

Les Echos du 25 décembre 2014

 

Leïla de Comarmond

 

Un rapport de l’Igas et de l’IGF propose de transférer la gestion du régime obligatoire d’assurance-maladie des fonctionnaires à la Cnam.Mais le gouvernement se refuse à bouleverser radicalement le système actuel.

 

 

 

C’est un cadeau un peu particulier que les Inspections générales des affaires sociales et des finances ont déposé au pied du sapin de la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine. Leur rapport consacré aux « coûts de gestion de l’assurance-maladie », qui vient d’être mis en ligne, n’a rien de festif. Il a même tout du programme de travail pour 2015. Il livre en effet un certain nombre de pistes de réforme pour les régimes obligatoires et complémentaires qui permettraient de réaliser près de 2 milliards d’euros d’économies, ce qui n’est pas une paille, et ce à un horizon proche, puisque c’est 2020 si le dossier est ouvert dès l’an prochain.

 

Parmi la multitude de pistes de ce document daté de septembre 2013, de nombreuses sont techniques, mais une en particulier est éminemment politique. Et très polémique. Elle touche en effet à la structuration même de l’assurance-maladie obligatoire française que le rapport suggère de concentrer radicalement et rapidement.

 

« Imbrication de structures »

 

Il faut dire que la situation actuelle est particulièrement complexe. Il existe aujourd’hui une myriade d’opérateurs – 86 précisément – qui gèrent un système éclaté en 14 régimes. Le plus gros est bien sûr le régime général des salariés géré par la Cnam et ses quelque 59 millions de bénéficiaires. Les deux autres principaux sont le régime des indépendants (RSI) et le régime agricole géré principalement par la MSA, qui couvrent respectivement environ 4 millions et 3,3 millions de personnes. Mais il y a aussi onze régimes dits spéciaux (militaires, cheminots, salariés des notaires, RATP, marins, industries électriques et gazières, en particulier). S’y ajoute aussi une « imbrication de structures », avec notamment la délégation de la gestion de l’assurance-maladie obligatoire des fonctionnaires aux mutuelles de la fonction publique.

 

Une simplification drastique de l’assurance-maladie obligatoire

 

Ce sujet est ultrasensible, car cette fonction est déterminante pour assurer la survie de ces organismes à la fois en termes de ressources et pour alimenter en cotisants leur activité de complémentaire santé. Or le rapport Igas-IGF propose de confier la gestion des fonctionnaires à la Cnam dans le cadre d’une simplification drastique de l’assurance-maladie obligatoire, qui aurait pour cible « à terme » que ne subsistent seulement deux opérateurs de gestion, la Cnam, donc, et la MSA. Cette réorganisation «  serait de nature à générer d’importantes économies de gestion : de l’ordre de 440 millions d’euros par an » et il y a urgence à l’engager, car les départs en retraite massifs à venir à la CNAMTS d’ici à 2020 permettent d’envisager d’intégrer les personnels des opérateurs dédiés au régime obligatoire sans devoir licencier, plaide le rapport.

 

« Les Inspections ne planifient rien de moins que la fin de la gestion de l’assurance-maladie obligatoire des fonctionnaires opérée depuis soixante-dix ans par leurs mutuelles », s’est insurgée mercredi la Mutualité fonction publique, demandant « à connaître la position du gouvernement ».

 

Celui-ci n’a pas l’intention d’ouvrir la boîte de Pandore d’un transfert de la gestion de l’assurance-maladie obligatoire des fonctionnaires à la Cnam. « Il n’y a pas de décision en ce sens » en préparation, précise-t-on aux « Echos » dans l’entourage de Marisol Touraine, soulignant en outre que « plusieurs mutuelles de la fonction publique ont volontairement mis en place des coopérations avec la CNAMTS (infogérance), par exemple pour réduire les coûts de gestion, ce qui va dans le sens du rapport, mais sur une base volontaire et sans remettre en cause la délégation aux mutuelles ».

 

Même si cela ne produit pas d’économies énormes, cette évolution en douceur va tout de même dans le bon sens, estime le rapport de la mission Igas-IGF. Mais celle-ci regrette de ne pas voir se « dessiner une stratégie de [la Cnam] concernant les services fournis ».

 

 

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0204039596702-la-gestion-de-lassurance-maladie-en-ligne-de-mire-1078180.php?UTy2be343WFj3EtP.99

 

 

L’assurance-maladie détecte un montant record de fraudes

 

Les Echos du 4 janvier 2015

 

Solveig Godeluck

 

En 2013, les montants des fraudes détectées ont crû de 12 %, à 174 millionsUne poussée est notamment observée dans les transports sanitaires

 

 

 

 

Y a-t-il plus de fraudes qu’avant ? Ou bien les contrôleurs sont-ils plus efficaces ? En 2013, les services de contrôle des prestations d’assurance-maladie ont détecté et stoppé 174,64 millions d’euros de fraudes ou « actes fautifs », selon le bilan annuel de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude, rattaché à Bercy. Soit une augmentation de 12 % par rapport à 2012. L’année précédente, la progression était encore plus forte (+17 %), mais elle faisait suite à trois années de baisse.

 

La somme a beau être la plus importante en cinq ans, elle ne pèse toutefois qu’un millième des dépenses d’assurance-maladie constatées (173,8 milliards). En ajoutant les branches famille et retraites, la Sécurité sociale a subi un préjudice (repéré) de 327,34 millions d’euros en 2013. Avec le travail illégal (Urssaf), le total grimpe à 636 millions (+13 %), sachant que seul le bilan de l’assurance-maladie n’avait pas été publié. Le député UMP Pierre Morange a fait voter une mesure renforçant la lutte contre la fraude aux prestations sociales dans le budget 2015 de la Sécurité sociale : les données sur les montants des prestations sociales et sanitaires seront échangées automatiquement entre les divers organismes qui les versent.

 

Les redressements sur les remboursements maladie atteignent 167,1 millions à la Caisse nationale d’assurance-maladie des travailleurs salariés (+11,8 %). Là encore, les fraudes détectées sont proportionnées aux dépenses engagées : les irrégularités liées aux prestations en nature et aux soins de ville atteignent 81,6 millions, sur 79,2 milliards de frais. Il s’agit généralement d’honoraires qui ne correspondent pas à la réalité des actes, voire complètement fictifs.

 

Le montant du préjudice subi est particulièrement élevé pour deux catégories de professionnels. Il y a d’abord les infirmiers, avec 18,3 millions – à comparer aux 6,1 millions facturés à tort par les médecins. Surtout, la fraude s’étend via les transporteurs sanitaires (ambulances, taxis). L’addition de 17,6 millions a bondi de 28 % en 2013. Le rapport de la DNLF apporte de l’eau au moulin des députés qui viennent de produire un rapport alarmant sur les coûts galopants du transport sanitaire, et qui souhaitent le transformer en profondeur.

 

Le préjudice s’élève à 4,7 millions d’euros pour les chirurgiens-dentistes, à 4,2 millions pour les pharmaciens, et à 3 millions pour les kinésithérapeutes. Par ailleurs, 13,2 millions ont été détournés en réclamant des prestations sur la base de fausses déclarations. Dans 7 cas sur 10, il s’agit de fraude aux indemnités journalières (arrêts maladie) ; mais les faux invalides profitent également du système.

 

La fraude ou la faute en établissement de santé a coûté, quant à elle, 65,8 millions d’euros l’an dernier. Il s’agit notamment d’actes fictifs (ou surcotés) mis à la charge de la Sécurité sociale.

 

Les autres régimes d’assurance-maladie connaissent des situations contrastées. A la Mutualité Sociale Agricole (MSA), la détection des fraudes bondit de 27 % en 2013, à 3,49 millions. Au régime social des indépendants, au contraire, elle recule de 3,8 % à 4,2 millions.

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0204053078691-lassurance-maladie-detecte-un-montant-record-de-fraudes-1079942.php?EW0E2j23Q3cJzbdD.99

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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