Les Secrets de Saint Pierre

 

Polar, le commissaire Muller enquête à Plougoumelen

 

Télégramme du  7 décembre 2014

 

Bernard Méhaut

 

 Le commissaire Muller tout droit sorti de l'imagination de Bernard Méhaut enquête. L'auteur habite Plougoumelen et situe l'action de son deuxième polar entre Vannes et les enclos paroissiaux du Finistère, en passant par l'île de Jersey. Le commissaire Muller serait-il le Kurt Wallander de la région alréenne ? Les amateurs de polars connaissent bien le commissaire Wallander, héros récurrent du célèbre auteur suédois de polar Henning Mankell.

 

 

 

 

C'est justement un aficionado d'Henning Mankell, Bernard Méhaut, qui vient de publier son deuxième roman policier, « Embruns toxiques ».

 

 Bernard Méhaut habite Plougoumelen et tisse la toile de son roman autour d'un personnage fétiche : le commissaire Orlando Muller, commissaire basé au commissariat de Vannes. « C'est un personnage un peu bonhomme. Bonasse même », explique l'auteur. Il est le patron d'une équipe de policiers qui mènent l'enquête autour de l'assassinat d'une photographe parisienne dans le hammam de son hôtel à Vannes. Une professionnelle réputée et sans histoire, qui tenait une galerie de renom », ajoute Bernard Méhaut.

 

 C'est parti pour une intrigue qui va emmener le lecteur sur l'île de Jersey, dans le Finistère et ses enclos paroissiaux, autour du blanchiment de trafic d'oeuvres d'art, de malversations de laboratoires pharmaceutiques et sur fond de rivalités entre l'équipe vannetaise et les collègues policiers venus de la capitale.

 

 « Embruns toxiques » est le deuxième roman policier écrit par Bernard Méhaut. Lepremier « Sauvage était la côte », se passait sur la presqu'île de Quiberon.

 

 Mécanique de l'intrigue

 

 « Je suis très intéressé par la mécanique de l'intrigue, explique l'auteur. Je lis beaucoup de polars et j'aime particulièrement les auteurs où l'absurde est très présent. "Embruns toxiques" débute à Vannes et se poursuit dans le Finistère, mais ce n'est pas un roman régionaliste, qui se déroule dans un lieu fermé. Le champ d'investigation est large. On y retrouve les personnages du premier livre, dont le commissaire Muller ».

 

 À compte d'auteur Bernard Méhaut n'est pas un ancien policier reconverti dans l'écriture. Il a travaillé pendant des années comme conseiller d'orientation. Pour une plus grande vérité sur les actions du commissaire Muller, il a rencontré des policiers. « Je m'informe aussi beaucoup sur le Net, sur les blogs des policiers », confie-t-il. Dans les pages souvent délaissées des moteurs de recherche, quand on arrive à la 6 ou 7e page, on trouve beaucoup d'infos ». Pour mener à bien sa passion de l'écriture, Bernard Méhaut a sorti son livre à compte d'auteur. On le trouve facilement dans les librairies alréennes. Le troisième épisode du commissaire Muller est déjà dans sa tête.

 

Cette fois, l'intrigue se situera à Carnac. « Un lieu superbe, propice à l'écriture », conclut l'auteur.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/polar-le-commissaire-muller-enquete-a-plougoumelen-07-12-2014-10452861.php

 

 

 

Canton de Quiberon, un ticket Gérard Pierre - Karine Bellec

 

Télégramme du  19 janvier 2015

 

 

 

 Le conseiller général sortant Gérard Pierre a présenté samedi, à Plouharnel, l'équipe qu'il mènera aux élections départementales de mars. Une équipe qu'il a basée sur « la compétence, l'expérience, la jeunesse et le dynamisme », a-t-il précisé. Gérard Pierre, conseiller général sortant a présenté samedi à Plouharnel, la liste qu'il mènera aux prochaines élections départementales des 22 et 29 mars.

 

 Des élections nouvelles formules, puisque 42 conseillers départementaux seront élus, dans 21 cantons morbihannais, contre 42 cantons dans l'actuel conseil général. En vertu de la nouvelle loi, deux conseillers départementaux seront élus dans chaque canton : un binôme homme-femme, pour respecter la parité. Gérard Pierre, élu au conseil général depuis 2004, repart pour un nouveau mandat. Il a choisi comme co-listière une élue de Locoal-Mendon, entrée en politique depuis un an, Karine Bellec. Il a également désigné deux candidats suppléants : Véronique Bertho élue de Belle-Ile, maire de Locmaria et Jean-Luc Le Tallec, maire de Ploemel.

 

 Des choix qu'il a voulus « stratégiques », basés sur la « compétence, la jeunesse, le dynamisme et l'expérience », a-t-il souligné. C'est donc une équipe issue des différentes zones géographique de ce canton redessiné qui briguera les suffrages en mars, sous l'étiquette « majorité départementale d'union de la droite et du centre. » Le nouveau canton de Quiberon compte maintenant seize communes et 37.000 habitants, contre sept auparavant et regroupe les anciens cantons de Quiberon, Belle-Ile et de Belz. De l'expérience et de la nouveauté

 

 Gérard Pierre porte l'expérience, puisque le maire de Plouharnel depuis 20 ans, âgé de 63 ans, est aussi vice-président du conseil général qu'il a intégré en 2004, comme conseiller général du canton de Quiberon.

 

 Karine le Bellec est une nouvelle venue dans le paysage politique. Âgée de 41 ans, cette sportive (elle pratique la course à pieds) est cadre de santé au centre hospitalier de Vannes-Auray. Elle est conseillère municipale depuis mars 2014 à Locoal-Mendon et membre du Centre communal d'actions sociales (CCAS).

 

 Véronique Bertho, âgée de 41 ans est agent commercial maritime. Elle est maire de Locmaria en Belle-Ile depuis mars 2014. Elle était auparavant conseillère municipale à Locmaria de 1995 à 2008 et maire adjoint délégué aux affaires sociales de 2008 à 2014. Elle aura la tâche de représenter le candidat de la majorité départementale à Belle-Ile.

 

 Enfin, Jean-Luc le Tallec est le second suppléant. Il est maire de Ploemel depuis mars 2014, après avoir été conseillé municipal de 2001 à 2008, puis adjoint au maire de Ploemel de 2008 à 2014. Ce cadre retraité de la CPAM est âgé de 61 ans, est vice-président du syndicat mixte du pays d'Auray et conseiller communautaire à la communauté de communes, Auray Quiberon Terre Atlantique.

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