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12/01/2015

Le pins maritimes et fougères teintées d'absinthe...

L'art de vivre en Bretagne et le "mariage" des belle-islois...

Norbert Naudin, Maire de Sauzon.jpg

Stéphanie Seznec, cosmétique bretonne.jpg

A l'heure des vœux traditionnels, le Maire de Sauzon propose un "mariage blanc" de cinq années aux trois autres communes de Belle-Ile... enfin un projet "constructeur", face aux divisions traditionnelles, qui s'il voyait le jour, pourrait contaminer la presqu'ile de Quiberon...

Les "fragrances" de Bretagne pourraient aussi aider à cette fusion, souhaitée par les citoyens de Saint Pierre Quiberon, qui regrettent en ce début 2015 l'absence de "véritable projet" dans leur commune ! 


 

Politique, vers une commune unique à Belle-Ile ?

 

Télégramme du 12 janvier 2015

 

Le maire de Sauzon (ici avec l'écharpe, au moment de rappel républicain, en soutien pour la liberté contre la barbarie des attentats), entouré de ses adjoints, a exprimé le vœu d'une commune belliloise unique. Samedi soir, lors des vœux, le maire de Sauzon, Norbert Naudin a exprimé clairement son souhait de rassembler Belle-Ile dans une commune nouvelle. « Nous tendrons la main au Palais, comme à Locmaria et Bangor ».

 

Une petite révolution dans les mentalités belliloises, chacun étant traditionnellement très attaché à « sa » commune. Le premier édile sauzonnais, soutenu par son conseil, a souhaité élaborer « une intelligence politique » en forme de test sur cinq ans. « Un mariage expérimental », argumenté par des raisons financières puisque, selon le maire, les dotations qui doivent disparaître seraient dans ce nouveau cadre, déposées dans la corbeille des « époux ». Une consultation de la population à Sauzon devrait évaluer l'adhésion au projet.

 

 Bangor pas emballée

 

Dimanche, lors de la cérémonie des voeux de Bangor, le maire, Annaïck Huchet, n'a pas semblé des plus enthousiastes par la demande en mariage. « Si nous devenons un jour commune unique, ce ne pourra être qu'après un bon débat, bien posé et bien porté ». « Il faudra bien connaître les modalités du contrat afin d'éviter le mariage blanc ! ». L'édile a souhaité « prendre le temps », afin que « les communes ne se perdent pas dans une nouvelle fusion » : « Il n'est pas ridicule d'être attaché à sa commune ». Et de conclure sur l'idée « d'un territoire à l'échelle des quatre communes actuelles et non à celle d'une seule d'entre elles qui prenne le dessus sur les autres ».

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/belle-ile-en-mer/politique-vers-une-commune-unique-12-01-2015-10488986.php

 

 

 

Stéphanie Seznec, un parfum de Bretagne

 

Télégramme du  29 décembre 2014

 

Patrick Chevalier

 

 

 

 

 

Après bientôt quatre ans d'existence, la gamme cosmétique de Stéphanie Seznec a pris de l'ampleur : plus de 15.000 flacons sont écoulés chaque année et les points de vente se multiplient. Créée en 2010 par la Dinardaise Stéphanie Seznec, la marque de cosmétiques bio et écologiques « Britanie » sent bon la Bretagne. Largement diffusée en France, cette gamme de soins qui décline quatre ambiances olfactives du littoral breton s'exporte aussi en Italie et en Espagne. À défaut d'avoir du « nez », voilà quelqu'un qui a du flair ! Et ça se sent ! Installée à Dinard, loin des capitales du luxe, Stéphanie Seznec conçoit et exporte ses cosmétiques référencés dans près de 200 points de vente en France et à l'étranger. Cette Bretonne pur beurre, chimiste depuis plus de quinze ans, est passionnée de senteurs et amoureuse de sa région depuis toujours. Mais de là à en faire son métier... Tout a commencé lors d'un week-end en chambre d'hôtes à l'île de Ré (Charente-Maritime). « Dans ma salle de bain, il n'y avait que des produits d'accueil provençaux ! ». Cette incohérence titille son esprit régional et entrepreneur. « Il n'existait, en fait, en Bretagne, que des marques de cosmétiques marines... Alors que la Bretagne a, en ce domaine, un vrai savoir-faire beaucoup plus large ». Son idée : imaginer une gamme de produits naturels, 100 % « made in Bretagne », s'inspirant de l'art de vivre de la région et dont elle serait la première fan.

 

 15.000 flacons écoulés chaque année

 

 « J'ai alors fait appel à un parfumeur. J'ai recherché aussi un façonnier, des fabricants et des fournisseurs du cru ». Conçue autour des valeurs et de la beauté du littoral, pimentée d'ingrédients bretons et mise en scène par des talents du terroir, « Britanie est devenue une marque émotionnelle », explique-t-elle. En tout cas, la marque cultive une image chic, naturelle et terriblement contemporaine. Après bientôt quatre ans d'existence, la gamme cosmétique cultive l'art de vivre breton et rayonne de plus en plus dans son secteur. Plus de 15.000 flacons sont écoulés chaque année et les points de vente se multiplient. Gel douche, shampoings, savons liquides ou encore de la cire et des bougies parfumées, tout est fabriqué dans la région. « Les algues, par exemple, sont puisées au large de l'archipel de Molène, dans une réserve de biosphère marine unique au monde ». Les plantes sont récoltées et ensuite distillées, sur place, par un agriculteur-botaniste. « L'algue brune Laminaria digitata, riche en acides aminés, oligo-éléments et vitamines, possède une action reminéralisante, reconstituante : elle hydrate, revitalise et protège la peau, affirme Stéphanie Seznec. Quant aux huiles essentielles, elles proviennent de la pointe sud du Finistère ».

 

 Des images olfactives

 

 Stéphanie Seznec ose forcer la dose pour donner à la peau de ses clientes une multitude d'ingrédients. Pour elle, « le soin de soi passe par des produits naturels ». Maisons de vacances et cabines de bains ; roches fleuries et pins maritimes ; ciel dilué dans la mer aux teintes gris-bleu-azur, toujours changeantes... autant de thèmes qui se racontent en cinq lignes de toilette parfumées : côte d'Emeraude, « qui se veut l'évocation d'une promenade entre villas de la Belle Époque et maisons de famille » ; Golfe du Morbihan « et ses pins maritimes et fougères teintées d'absinthe » ; côte de Granit rose, « qui sent bon la douceur de la carotte sauvage » ; côte d'Amour et Pays Bigouden « où l'on retrouve la bonne odeur des immortelles dorées et du caramel au beurre salé ». Cinq parfums, cinq états d'esprit, émollient, vivifiant ou gourmand, comme autant d'étapes d'un voyage olfactif à travers une région pleine de charmes et de légendes. Ou, pour le moins, un nouvel exemple de produits bretons qui respire le succès.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/stephanie-seznec-un-parfum-de-bretagne-29-12-2014-10476919.php

 

 

 

 

 

 

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