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07/01/2015

La "pensée unique"...

Le "bon sens" n'est pas de gauche !

Emmanuel Macron et les milliardaires.jpg

Houellebecq n'a pas tort...pour lui, les régimes dits "démocratiques" n'ont aucun intérêt, il faut essentiellement se décider sur des projets par voie de référendum...

Alors qu'un Ministre de l'Economie encourage l'effort dans la High Tech, souhaite que ces jeunes aient envie d'être milliardaires... les "forces de Gauche" se déchaînent, font des déclarations "à l'emporte pièce" comme le leader du Parti Communiste...

Monsieur Macron pourrait-il connaître un destin à la "Le Paon" ?


 

Macron et les jeunes milliardaires, la petite phrase qui consterne à gauche

 

Boursorama avec AFP du 7 janvier 2015

 

Emmanuel Macron provoque une nouvelle fois l'indignation d'une partie de la gauche. En cause ? Son désir de voir des jeunes français avoir "envie de devenir milliardaires".

 

Le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, en décembre 2014 à Paris (Archives). ( AFP / FRANCOIS GUILLOT, AFP )

 

Dans une interview accordé aux "Échos", le ministre de l'Économie explique, à propos de l'économie du net qui est "une économie de superstars", qu'il "faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires".

 

Quand il est entré au gouvernement, Emmanuel Macron s'était vu reprocher à gauche son passé de banquier. En 2011 et 2012, il a gagné près d'un million d'euros par an en tant qu'associé de la banque Rothschild, selon les déclarations d'intérêts et de patrimoine des derniers entrants au gouvernement publiées fin décembre par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

 

"L'appât du gain des milliardaires, etc, ce n'est pas tout à fait ma tasse de thé", a commenté le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, ce mercredi 7 janvier sur "RTL". "Je ne sais pas si c'est le conseil qu'il faut donner aux jeunes Français", a-t-il ajouté. Mais Emmanuel Macron "est ministre de l'Économie et je suis premier secrétaire du Parti socialiste" et "le désir d'entreprendre dans toute une série de domaines doit être stimulé, c'est ce que le gouvernement veut faire".

 

Le numéro un socialiste est resté modéré, alors que d'autres voix ont été beaucoup plus incisives à gauche. Le numéro un communiste, Pierre Laurent, a qualifié sur "France Info" de "ridicule" la déclaration du ministre de l'Economie.

 

"Le projet auquel les Français sont restés attachés, reste fondamentalement un projet de développement solidaire", "où l'égalité fait partie intégrante du système". "Nous dire qu'on va sortir la France de la difficulté parce qu'il y aura quelques milliardaires de plus, c'est ridicule", a-t-il lancé.

 

"Des milliardaires, nous en avons", a observé le sénateur de Paris. "C'est bien le problème". "Nous avons au CAC 40 des gens qui s'engraissent" et "ça produit la crise, la pauvreté, les inégalités".

 

Jérôme Guedj, président du conseil général de l'Essonne, membre de l'aile gauche du PS, s'est indigné : "A gauche, le thermomètre n'a jamais été la question de l'argent" (...) Dans la bouche du ministre de l'Économie, au moment où tant de jeunes galèrent dans l'économie, j'aimerais que quand on parle de la jeunesse on parle aussi globalement de ce qu'elle vit le plus souvent dans son quotidien et que l'effort soit porté sur ça", a-t-il déclaré sur "L'Opinion TV".

 

Arnaud Leroy, député PS proche d'Arnaud Montebourg, a ironisé sur twitter : "Je vais offrir le dvd du "bonheur est dans le pré" à @EmmanuelMacron. Réussir ne rime pas avec milliard mais avec s'épanouir" .

 

De son côté, le vice-président du FN Florian Philippot a considéré que la sortie de Macron confirmait une obsession personnelle pour le "dieu fric", tout en narguant les nombreux Français appauvris par sa politique. Le député UDI Yves Jégo s'est plu à rappeler sur twitter une déclaration de François Hollande en 2006 ("J'aime pas les riches") en taguant #vacomprendre.

 

Les déclarations controversées du ministre interviennent alors que l'Assemblée nationale s'apprête à examiner son projet de loi ayant pour ambition de déverrouiller l'économie et qui suscite de très vives réticences, voire une opposition de gauche, notamment à l'aile gauche du PS.

 

 

 

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