Les Secrets de Saint Pierre

 

Le cinéma de Quiberon, fermé, il faut maintenir l’offre d’activités

 

Ouest France du 17 décembre 2014  

 

Entretien

 

Bernard Hilliet, maire.

 

Que pensez-vous de la fermeture du cinéma ?

 

Je déplore bien évidemment le décès de son propriétaire et exploitant Dominique Coignat, survenu la semaine dernière. Sa sœur, seule héritière, vit et travaille en Amérique du Sud. Elle vient très prochainement à Quiberon régler les affaires de son frère. Mais une activité de cinéma doit impérativement être maintenue dans la presqu’île.

 

Envisagez-vous une gestion municipale ?

 

La solution n’est, à ce jour, pas définie, mais il est certain que la municipalité est attentive et vigilante pour que cette offre soit maintenue. Un certain nombre de professionnels se diraient intéressés pour prendre la suite. À ce jour, je ne peux pas dire quelle va être la gestion du cinéma, mais on ne le laissera pas parti r. Il est extrêmement important pour les vacanciers comme pour les habitants. Et puis, on peut imaginer différentes occupations des salles, comme pour des spectacles par exemple.

 

Autre inquiétude sur l’offre d’animations, la fermeture prochaine du Suroît…

 

L’existence d’une boîte de nuit dans la presqu’île est essentielle. J’en ai discuté avec Ingrid Le Mouroux, gérante de l’établissement. Elle a décidé de fermer en janvier. Mais si en 2015, aucun successeur ne se présente, elle serait partante pour ouvrir encore trois ou quatre mois pour la saison prochaine, ce qui nous permet d’être relativement sereins.

 

Pour vous, c’est un sujet capital ?

 

On ne peut pas se priver d’une boîte de nuit quand on voit le nombre de jeunes en été, ce qui est une très bonne chose pour la station. Il y plusieurs lieux qui seraient idéaux, comme le Thonier, à l’entrée de la presqu’île. La commune pourrait mettre en place des navettes, d’ailleurs nous avons une réflexion globale à ce sujet. Mais c’est un lieu privé, ce n’est pas à nou s de décider. Quoi qu’il en soit, tout est lié, la boîte de nuit fait partie de l’ensemble d’offre d’activités dont doit disposer une station balnéaire comme Quiberon.

 

 

Casino de Quiberon, baisse dans les machines à sous, hausse pour le poker

 

Ouest France du 10 décembre 2014 

 

Vincent Berthelot, responsable des machines à sous, Patricia Jercet, chargée de l'encadrement des jeux, et Arnaud Mandret, directeur du casino. |

 

« Clôturé au 31 octobre, le bilan de cette année est mitigé, mais je reste optimiste pour l'avenir, » lance Arnaud Mandret, directeur du casino, en précisant qu'en raison d'une fréquentation moins régulière des clients du bassin de Lorient, une baisse de 16 % est enregistrée dans les machines à sous. L'exercice des machines à sous pour 2014 est alors de 15 831 000 €.

 

« À l'inverse de nos concurrents, c'est la première baisse que nous notons depuis des années, souligne Arnaud Mandret. Et les produits des jeux de table sont maintenus. D'ailleurs, nous sommes les seuls du Morbihan à proposer trois jeux de table, à savoir, le black jack, la roulette et le poker, qui lui, a progressé de 11 %. »

 

Arnaud Mandret ajoute que le restaurant a progressé de 3 %, et sert environ 22 000 couverts par an. Ce qui, d'après le directeur, s'explique par la politique d'accueil, de service, et d'animation mise en oeuvre au sein de l'établissement ouvert toute l'année.

 

Quarante-deux employés

 

Tous les week-ends, des musiciens sont invités, et deux fois par an, le casino investit dans de nouveaux jeux, de nouvelles machines.

 

Sur un parc de soixante-quinze machines à sous, neuf nouvelles de dernière génération viennent d'être acquises. « Ce sont des machines à 1 et 2 centimes. À l'époque actuelle, nous pensons chez nous qu'il est important de privilégier les taux de redistribution afin que les gens prennent plus de plaisir en restant plus longtemps », ajoute Arnaud Mandret.

 

Avec ses quarante-deux personnes employées à l'année, le casino, délégation de service public, est une source de revenus non négligeable et représente le premier contribuable de la commune, qui prélève un pourcentage sur le produit des jeux. « Depuis le 1^er décembre, et jusqu'à lundi midi, 261 000 € ont été redistribués à nos clients », termine Arnaud Mandret.