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17/12/2014

Associations, le biberon risque d'être moins copieux !

Le changement municipal, à Auray comme à Saint Pierre Quiberon, est le moment choisi d'une remise à plat des subventions aux associations ! 

A Saint Pierre Quiberon, le favoritisme et la proximité politique sont les caractéristiques de l'aide aux associations lors des deux derniers mandats... C'est ainsi que Gégé le cycliste, Président de Loisirs et Culture, est devenu adjoint municipal "à l'urbanisme"... avec un héritage, compliqué par de nombreux litiges judiciaires.

C'est aussi ainsi que des logements municipaux sont attribués, sans aucune justification, à des associations sans aucun loyer ! L'utilisation coûteuse d'installations municipales (gymnase, salle des fêtes) est faîte sans bourse déliée !  au détriment des citoyens, qui paient l'impôt, mais ne participent pas...

La remise en question de ces avantages importants risque de remettre en question les tarifs "trop bas" pratiquées par ces associations, en dépit de nombreux avertissements lors de la présentation de leurs comptes annuels !

L'exemple à ne pas suivre est celui de la section "informatique", qui occupait les locaux de l'Ecole Nationale de Voile, avec des prestations "en matériels neufs" ! Cette section est abritée "gracieusement" aujourd'hui à la Médiathèque, qui aura pourtant besoin bientôt de financer et remplacer le parc d'ordinateurs obsolètes ! Le "non-sens économique" est dramatique !

Les "économies réalisée" permettront peut-être de faire des investissements utiles à tous !

 


 

Conseil d’Auray, les associations devront se justifier

 

Télégramme du 17 décembre 2014

 

Chaque année, le forum à Athéna, début septembre, est une vitrine de la vie associative alréenne (Photo d'archives).

 

Les temps sont durs. Une lapalissade (sur)employée depuis quelques années maintenant pour expliquer les mesures d'austérité et les baisses de financement. Mais c'est, hélas, bien ainsi que se justifie la décision « d'encadrer » les demandes de financement des associations, prise lundi en conseil municipal, et qui augure des temps encore plus durs. 2014 se retire sur un ciel qui s'obscurcit pour les 224 associations alréennes. Bien entendu, les élus, et le maire Jean Dumoulin en tête, n'ont pas souhaité verser dans le pessimisme à outrance, lors de la séance du conseil municipal qui s'est tenue lundi soir.

 

Mais la mesure qui sera dorénavant adoptée ressemble à un avertissement qui interviendrait juste avant de resserrer progressivement le robinet.

 

 « Afin de centraliser et de rationaliser le processus d'attribution des subventions aux associations, nous allons créer une nouvelle commission permanente du conseil municipal que nous appellerons "commissions des subventions aux associations". Chaque association se verra attribuer un adjoint référent qui aura pour mission, au regard des demandes de subventions remplies, d'analyser l'intérêt pour la Ville des actions des associations et la pertinence de l'évaluation proposée », a ainsi annoncé Jean Dumoulin.

 

Les associations devront désormais remplir une « fiche action » et motiver leur demande en détaillant les « actions précises et chiffrées ». Selon le premier édile, ce sera ensuite à « la commissions de juger et de flécher ».

 

 550.000 €

pour les associations Jean Dumoulin a tenu à préciser que cette décision découlait directement du « changement de système d'attribution des subventions et de la loi de juillet 2014 » : une « obligation » selon lui. François Grenet, dans l'opposition, n'avait pas la même lecture : « C'est une recommandation ». Sur le fond, cette mesure d'encadrement ne paraît pas draconienne. Elle aurait plutôt tendance à se justifier par une volonté d'éviter les abus, - si abus il y avait - mais elle annonce une inévitable baisse des moyens et des aides délivrées aux associations qui s'élèvent à 550.000 € en moyenne chaque année.

« On fait attention à nos sous », avait d'ailleurs glissé le maire, avant le conseil. « L'enveloppe globale pour les associations va baisser, même si on n'a pas encore chiffré cette baisse. Les dotations sont en chute libre et le financement des temps d'activités périscolaires entraîne des coûts supplémentaires ». Devant le conseil, Jean Dumoulin a avoué qu'il trouvait « l'approche saine » : « On ne peut pas reconduire systématiquement les subventions d'année en année. Et puis, le budget des associations n'a pas vocation à faire fonctionner les associations ».

« Ce qui permettait à certaines associations de vivre » Dans l'opposition, Jean-Pierre Gruson a pris la parole pour rappeler que l'aide de la municipalité « était ce qui permettait à beaucoup d'associations de vivre... de survivre. Désormais, soit elles monteront un projet bidon, soit elles ne feront plus rien ». Un commentaire qui a piqué Jean Dumoulin : « demandes bidons ? Mais nous voulons justement chasser les demandes bidons pour les orienter vers des actions bien précises ». Puis, rassurant : « Nous allons être tolérants la première année. Et sans doute aussi la seconde. On n'est pas là pour tuer les associations, ce serait stupide d'arrêter cette dynamique ». Pour appuyer sa déclaration, Jean Dumoulin a également proposé de « constituer une commission de suivi », avant de répondre aux interrogations de Roland Le Sauce sur le devenir des attributions des subventions exceptionnelles : « On gardera une poire pour la soif ».

Une charte commerciale

Les associations ne seront pas les seules à être encadrées. La séance du conseil a également permis d'adopter une charte commerciale afin de « définir des règles du jeu objectives pour la CDAC » (commission départementale d'aménagement commercial). Explications de Jean Dumoulin : « L'idée est de lier notre accord ou notre désaccord à l'installation des entreprises par des règles objectives, avec le souhait d'éviter que les commerces ne se fassent concurrence ».

Derrière cette mesure, il y a le désir d'accompagner sereinement le développement des zones commerciales comme Porte Océane et d'éviter la désertification du centre-ville en fixant des règles d'attribution. Les surfaces commerciales de plus de 300 m² seraient ainsi incitées à s'installer sur les zones, celles inférieures à 300 m² en centre-ville.

En complément

Un conseil des jeunes en gestation et l'honorariat pour Guy Roussel Guy Roussel maire honoraire. L'ancien maire Guy Roussel, ainsi que les adjoints Daniel Gentil et Christine Le Leuch-Damiani, ont souhaité entamer une démarche auprès du préfet pour obtenir la qualité, pour le premier, de « maire honoraire » et « d'adjoints honoraires de la commune d'Auray », pour les seconds. Le conseil a validé la demande de Guy Roussel et des anciens élus (les trois ont été titulaires d'un mandat pendant 18 mois au moins).

Un conseil municipal des jeunes.

Afin d'impliquer les jeunes dans la vie de la cité, la création d'un conseil municipal des jeunes est à l'étude. Celui-ci serait composé d'élèves des écoles élémentaires et peut-être du collège, des groupes scolaires publiques et privés de la ville. La réalisation d'élections de représentants dans les différentes écoles de la ville serait alors proposée aux directeurs d'écoles. Le conseil municipal a validé le projet. Tabarly : une classe européenne et une fusion ? Afin de renforcer l'attractivité de l'école Tabarly (20 % de baisse des effectifs cette année), le conseil a décidé d'appuyer la mise en place d'une école européenne sur les classes maternelles et élémentaires, déclinée par la pratique de l'anglais et des échanges avec les écoles anglo-saxonnes, notamment à travers des vidéoconférences. Des ateliers de pratique avec les adultes du quartier sont également envisagés. Le projet, qui a reçu le soutien des élus, pourrait également permettre d'aborder la fusion des écoles élémentaire et maternelle. C'est le souhait du conseil, qui verrait d'un bon oeil ce rapprochement après celui de l'école Rollo, qui a été acté.

Faux départ pour la piste du Loch.

Le projet de piste d'athlétisme au Loch est renvoyé aux calendes grecques. Il ne figure pas, en tout cas, dans les projets envisagés lors de ce mandat par la municipalité. À moins qu'Aqta ne s'en mêle : le maire Jean Dumoulin souhaite « un rapprochement avec Aqta » pour la réalisation de cette piste à vocation intercommunale.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/conseil-les-associations-devront-se-justifier-17-12-2014-10465537.php

 

 

 

Commentaires

Dumoulin a raison de nettoyer un certain nombre d'associations qui servent de paravent aux militants du parti socialiste ou du parti des fusillés... Quand ce ne sont pas des organisations subversives qui planquent leurs militants comme baslefront, les melanchonistes et autres nazillons maoistes.
Ici à Saintpierre? qu'en est il de certains clubs?

Écrit par : Anonymous | 17/12/2014

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